PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Avec certains sujets, l’analyste ou le psychothérapeute ressent un vide dans le contre-transfert, consistant en une hallucination négative qui intervient en miroir du travail du négatif chez le patient. Ce contre-transfert rend compte des modalités transférentielles de ce patient, ainsi que d’un trouble limite de la subjectivation relié à une défaillance du miroir interne. Ce miroir interne est alors recherché au dehors, au sein du transfert, mais il l’est aussi à un niveau « transitionnel » dans des prothèses.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 153, janvier-février 2022, pp. 10-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Équipe soignante, Gérontologie, Hospitalisation, Innovation, Méthodologie, Participation, Perception, Personne âgée, Recherche, Soin, Soins à domicile, Technologie, Vieillissement
Le vieillissement de la population française est un défi pour les années à venir. La gérontechnologie représente un atout face à ce défi. Étonnamment, le milieu hospitalier en est peu équipé. C’est pourquoi le centre hospitalier universitaire d’Angers (49) a créé le living lab Allegro afin de favoriser le développement de la gérontechnologie en milieu sanitaire avec la participation active des usagers.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 27-36.
Mots clés : Autisme, Enfant, Robot, Technologie, Outil, Jeu, Jeu vidéo, Psychothérapie, Santé mentale
Dans le monde, les technologies sont de plus en plus utilisées en psychothérapies, et plus largement dans le domaine de la santé mentale. Parmi ces technologies, les jeux vidéo et les robots ont donnée lieu à un grand nombre de recherches. Pour autant, ces études ne décrivent pas précisément : d’une part, les modalités d’utilisation de ces technologies dans les dispositifs en psychothérapie ; d’autre part, quel niveau de fonctionnement en psychothérapie (explicite ou implicite) est concerné par ces dispositifs. Cette recherche poursuit donc l’objectif de présenter les principales orientations thérapeutiques de ces dispositifs, tout en les croisant aux niveaux de fonctionnement en psychothérapie.
Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.
Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.
Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 71-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Art-thérapie, Technologie, Art, Narcissisme, Artiste, Création
L’art contemporain suit de près nos évolutions technologiques pour la création de ses images. Laissant dans ce cas la fonction de représentation pour des effets de présentation, il transforme son pouvoir de réflexion en pouvoir de réaction. Mais de tout temps les artistes ont été pris dans ce dilemme.
Dans les années 1950 en France, on marchait en moyenne sept kilomètres à pied par jour. Aujourd’hui, à peine trois cents mètres. La sédentarité est un souci majeur de la santé publique. Marcher, c’est reprendre corps dans son existence, retrouver une jouissance du temps, renouveler sa curiosité, se déconnecter pour se sentir vivant. C’est certes une pratique de santé, mais surtout une jouissance du monde.
L’article propose une réflexion critique de nature historique, paradigmatique et scientifique « interne » du dispositif technique appelé pléthysmographie pénienne dans l’évaluation de la délinquance sexuelle. Ce dispositif, au départ à vocation médicale, a aujourd’hui pour mission d’identifier les inclinations sexuelles « déviantes » du justiciable. Malgré les failles quant à ses propriétés psychométriques, sa valorisation rend compte d’une conception particulière du délinquant sexuel qui ne peut que mentir et dissimuler sa sexualité « malsaine ». Ce phénomène repose sur le présupposé théorique de l’érection pénienne comme traductrice fidèle de l’excitation sexuelle. L’article fait le point sur les différentes critiques qu’on peut adresser au dispositif technique et à ses nombreux postulats problématiques dans une perspective historique.
Article de Claude Tapia, Jean Marie Brohm, Hélène Hurpy, et al.et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 110, juillet-décembre 2018, pp. 11-166.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Représentation sociale, Politique, Droit, Capitalisme, Technologie, Changement, Vieillissement, Sexualité, Procréation médicalement assistée, Exclusion sociale, Libéralisme, Réfugié, Psychanalyse, Anthropologie, Robot
Ce numéro vise à approfondir cette problématique de l’image du corps, des vécus corporels pris dans les expériences avec le corps social : le corps individuel dans le corps social qu’il porte et incarne. Cette problématique est éminemment actuelle à l’heure postmoderne où se côtoient revendications d’un droit à déterminer son genre ou à utiliser le corps comme une marchandise indépendamment de l’identité (GPA), asservissement des corps à des impératifs d’esthétique et de jeunisme, précarité des corps confrontés aux formes d’expression de la violence et du racisme d’hier et d’aujourd’hui, violation des corps par des représentants de l’état (affaire Théo), représentations du corps sexuel véhiculées par la pornographie et la religion, etc. La question de savoir si on se sent ou non posséder son corps traverse tous nos espaces de travail : espaces thérapeutiques et d’intervention dans les institutions.
Nous souhaitons explorer à travers ces différentes questions la construction du sentiment de soi, l’expérience du soi et de dépossession de soi en tant qu’elles répondent à l’expérience du corps dans sa relation à l’environnement groupal, social, politique d’aujourd’hui.