PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 372, décembre 2023, 27-29.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Bébé secoué, Neurosciences, Cerveau, Groupe, Père, Maltraitance, Enfant maltraité, Prévention, Parentalité, État dépressif
Au sein du couple, les principaux auteurs du secouement sont les pères ou beaux-pères. Les techniques d’optimisation du potentiel (TOP) qui peuvent être proposés aux pères sont simples : respiration et représentations multisensorielles, dialogue interne, voire relaxation. Les groupes papas-TOP de psychoéducation expérientielle fondée sur les neurosciences permettent de renforcer l’effet positif de la parentalité, de prévenir la survenue du syndrome du bébé secoué et de favoriser la diffusion des bonnes pratiques de paternité.
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 88-95.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Attachement, Séparation, Relation enfant-mère, État dépressif, Médiation, Psychiatrie infantile, Psychomotricien, Psychologue, Soutien à la parentalité
La vignette clinique présentée met en lumière la complémentarité du binôme psychologue-psychomotricienne dans le cadre d’un accompagnement de soin entre une mère et son enfant. Nous avons été les témoins au fil des mois d’une relation mère-enfant souvent à contresens, parasitée par un quotidien lourd à gérer. L’éventail des médiations proposées par les professionnelles a permis à Gabriel, 9 ans, de faire la démonstration de son profond désir d’être regardé par sa mère, son premier objet d’amour. « Maman, que dois-je faire pour que tu me regardes ? »
Depuis la naissance, la peau et le psychisme entretiennent des liens privilégiés, grâce en particulier aux échanges tactiles précoces avec la mère. Certains troubles psychiatriques sont à l'origine de perceptions anormales de l'état cutané (dysmorphophobie, délire d'infestation cutané...) ou de lésions cutanées (trichotillomanie, excoriations...). Dermatologie et psychiatrie sont donc faites pour s'entendre et dialoguer. De la toilette au massage, les soins qui associent corps et écoute occupent une place de choix dans l'arsenal thérapeutique.
On distingue les troubles anxieux de l'anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes physiques et psychologiques intenses et durables, qui entraînent des perturbations comportementales. Le soignant doit reconnaître les différentes expressions de ces troubles, y répondre par une écoute active et orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Parmi les diverses approches thérapeutiques, les TCC et les médicaments sont suggérés en première intention. Reste à s'interroger sur l'expansion actuelle de ces troubles, en lien avec la tendance croissante à la médicalisation de nos émotions.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
La dépression altère gravement la qualité de vie des patients et prédispose à un risque fréquent de récurrence et de chronicité. Les prises en charge doivent associer traitement médicamenteux et psychothérapies, notamment comportementales et cognitives, et si besoin stimulation cérébrale. La recherche se concentre aujourd'hui sur la prévention et le traitement des récidives et de leurs conséquences cognitives. Tour d'horizon des pratiques et perspectives.
Article de Agnès Brion, Thierry Faivre, Roger Godbout, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 205, février 2016, pp. 22-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du sommeil, Psychopathologie, Psychiatrie, Sommeil, Schizophrénie, Rêve, Psychose, État dépressif, Médicament, Prise en charge, Psychologie clinique, Suicide, Risque, Relation soignant-soigné, THERAPIE COMPORTEMENTALE
En psychiatrie, les troubles du sommeil s'accompagnent souvent d'une aggravation des symptômes de la maladie mentale. Compte tenu des enjeux pronostiques, ces troubles sont à rechercher systématiquement. Aujourd'hui, des prises en charge adaptées, en particulier non médicamenteuses, peuvent avoir des effets positifs sur le cours de la maladie. État des lieux des connaissances.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 4, juin 2015, pp. 251-257.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Addiction, Adolescent, État dépressif, Image de soi, Jeu vidéo
Cette étude permet d’affiner notre compréhension du processus addictif. L’avatar permettrait une « re-construction de soi », rehaussant la perception que le sujet a de lui-même dans le monde virtuel, et réduisant ainsi sa souffrance. En contre partie, un écart se crée avec l’environnement quotidien, renforçant la symptomatologie dépressive et la conduite addictive. Néanmoins, des questions émergent concernant le lien entre le joueur et son avatar, mais également concernant l’impact des différents formats de jeux vidéo sur ce processus.