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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Qu'est-ce que l'amitié ?

Article de Cécile Peltier, Chloé Bret, Fabien Trécourt, Lubomir Lamyet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 359, juin 2023, pp. 27-48.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amitié, Lien social, Affectivité, Biologie, Philosophie, Âge, Rupture, Réseau social

En nous coupant brutalement de nos proches, la crise sanitaire a rappelé l’importance de ce lien si spécial qu’est l’amitié. Célébrée dans l’Antiquité comme la vertu la plus noble, la « passion douce », souvent concurrencée par l’amour, reste un point d’ancrage et un idéal dans le monde contemporain. Quasi indispensable à notre existence, l’amitié serait même un puissant antidote contre la dépression, les maladies cardiovasculaires – et même contre… la mort ! – nous apprennent une salve d’études récentes. Alors qu’est-ce que l’amitié ? Pourquoi avons-nous (tant) besoin d’amis ? Comment les choisit-on et qu’en attend-on ? Comment sa conception a-t-elle évolué au fil des temps, et quelle est sa place aujourd’hui, à l’ère numérique ?

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L’homophilie sociale au collège : amitiés et inimitiés entre élèves socialement distants dans quatre établissements mixtes

Article de Thimothée Chabot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 63, tome 1, janvier-mars 2022, pp. 65-111.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mixité sociale, Amitié, Sociabilité, Conflit, Adolescent, Collège, Classe sociale, Réseau, Sociologie

La plupart des travaux portant sur la mixité sociale au collège se sont focalisés sur la composition socioprofessionnelle des établissements. En revanche, l’état des relations entre élèves au sein des établissements mixtes est mal connu. Se pose en particulier la question de l’homophilie sociale, c’est-à-dire de la propension des élèves à avoir des amis dont l’origine sociale est proche de la leur. Le présent article analyse les réseaux de relations de 861 élèves suivis entre leurs classes de 6e et de 3e, au sein de quatre collèges caractérisés par un fort degré de mixité sociale. Il mesure l’impact de l’origine socioprofessionnelle sur les amitiés et inimitiés des élèves, et le compare à celui d’autres facteurs d’homophilie (genre, notes et origine migratoire). Trois grands résultats sont identifiés. D’abord, il existe bien de l’homophilie sociale, plus prononcée parmi les amitiés fortes ainsi que celles qui se déploient à l’extérieur de l’établissement. Ensuite, l’origine sociale ne semble pas avoir d’effet significatif sur les inimitiés entre élèves. Enfin, la force de l’homophilie varie fortement d’un établissement à l’autre, suggérant un rôle important du contexte scolaire local.

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Socialisation des enfants : intentions, attentions et injonctions

Article de Holly Hargis, Julie Pagis, Anne Lise Ulmann, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 136-137, 3ème et 4ème trimestres 2020, pp. 9-81.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Socialisation, Jeune enfant, Crèche, Professionnel de l'enfance, Pratique professionnelle, Genre, Représentation sociale, Amour, Amitié, Sanction, Châtiment corporel, Morale

La différenciation sociale du langage à 2 ans. Une approche variationniste des premiers mots à partir de l’enquête Elfe
Holly Hargis, Julie Pagis

– La catégorisation au coeur de l’activité avec des tout-petits. Manières de dire et manières de faire le travail dans les crèches
Anne-Lise Ulmann, Sophie Odena

– L’accueil de jeunes enfants par les professionnelles de la petite enfance : un travail éducatif aux formes multiples
Pascal Barbier, Anne Pellissier-Fall, Pauline Seiller, Irène-Lucile Hertzog, Caroline Bertron

– « Aimer d’amour et aimer d’amitié, c’est pas pareil ! ». Les représentations socialement différenciées des sentiments chez les enfants
Kevin Diter

– En finir avec les sanctions physiques envers les enfants. Rapports différenciés à un nouvel interdit
Marie Cartier, Marion David, Estelle d’Halluin, Nicolas Rafin

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"Tu fais partie de l'équipe !" L'ethnologue dans des relations amicales

Article de Shia Manh Ly, Thomas Zannin

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 31-42.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Enquête, Sport, Équipe, Anthropologie, Secret, Posture professionnelle, Amitié

Cet article est basé sur une expérience de recherche ethnographique dans un milieu caractérisé par le familier et le proche, où le « vivre ensemble » communautaire régit les sociabilités. À travers un certain nombre d’exemples, les enjeux méthodologiques liés à une forte proximité entre membres d’une association et chercheur·e·s sont discutés. Y sont soulevées également les interrogations quant au statut accordé à des données sensibles, comme les confidences ou les médisances. Que faire des « commérages », des manifestations d’inimitié, notamment lorsqu’ils arrivent aux oreilles des chercheur·e·s ? Cet article permettra d’ouvrir la discussion sur la posture des chercheur·e·s et ses conséquences sur les résultats de leur recherche.

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L'attachement aux parents et aux pairs chez les adolescents et adolescentes avec ou sans trouble du comportement

Article de Danyka Therriault, Jean Pascal Lemelin, Jean Toupin, et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 507-524.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Attachement, Adolescent, Trouble du comportement, Relation enfant-parents, Amitié, Genre

Plusieurs études montrent une relation entre l’insécurité d’attachement et les comportements extériorisés dee enfants et adolescents (Fearon, Bakermans-Kranenburg, van IJzendoorn, Lapsley & Roisman, 2010 ; Madigan, Brumariu, Villani, Atkinson & Lyons-Ruth, 2016). Cependant, moins d’études ont porté, au cours des dernières années, sur la relation entre la qualité de l’attachement et les problèmes de comportement qui atteignent le seuil clinique, soit les troubles du comportement (TC) (DeKlyen & Speltz, 2001 ; Theule, Germain, Cheung, Hurl & Markel, 2016). Par ailleurs, peu d’études ont considéré le fait que cette relation pourrait varier en fonction du sexe de l’enfant (Constantino et al., 2006) et de la relation d’attachement étudiée, plus précisément du fait que l’on s’intéresse à l’attachement aux parents ou à l’attachement aux pairs. L’objectif de l’étude est d’examiner si la présence d’un trouble du comportement cliniquement significatif durant l’enfance est associée à la qualité des relations d’attachement aux parents et aux pairs à l’adolescence en fonction du sexe de l’adolescent. Afin d’atteindre l’objectif, quatre groupes d’adolescents sont comparés sur la base de leurs scores moyens d’attachement aux parents et aux pairs (garçons et filles avec et sans TC à l’entrée dans l’étude). Cinq cents jeunes adolescents (238 filles) ont été recrutés dans les écoles, incluant des élèves réguliers et des élèves qui reçoivent des services pour TC. L’attachement (score global, confiance, communication, aliénation) a été mesuré par l’Inventaire d’attachement aux parents et aux pairs (IPPA ; Armsden & Greenberg, 1987). La présence d’un TC à l’entrée dans l’étude a été établie à partir du seuil clinique aux échelles inspirées des critères du DSM-IV-TR (American Psychiatric Association, 2000) pour le problème des conduites et le problème d’opposition avec provocation (ASEBA, Achenbach & Rescorla, 2001) complétées par le parent, généralement la mère, et l’enseignant. Les résultats montrent que les filles avec TC obtiennent des scores d’attachement aux parents significativement inférieurs par rapport aux trois autres groupes alors que les garçons avec TC rapportent des relations d’attachement plus difficiles avec leurs pairs, toujours en comparaison avec les trois autres groupes. Les résultats supportent l’hypothèse d’une relation significative entre la qualité des relations d’attachement et l’historique de TC, variant selon le sexe de l’adolescent et de la relation d’attachement examinée (parents vs pairs).

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L'attachement, un lien vital

Article de Marc Olano, Héloïse Junier, Romina Rinaldi, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 314, mai 2019, pp. 34-61.

Mots clés : Lien social-Précarité, Attachement, Famille, Affectivité, Biologie, Adolescent, Personne âgée, Animal, Lien social, Amitié

Aimer et être aimé, un besoin fondamental ? C’est ce que prône la théorie de l’attachement, qui hisse les relations humaines au sommet des besoins de l’enfant. Dans son développement, le petit enfant a besoin de se référer à une figure parentale qui représente un havre de paix. En fonction des relations établies avec cette figure de référence, il va construire un modèle d’attachement qui guidera ses interactions avec les autres tout au long de sa vie.
Après avoir longtemps été controversée en France, la théorie de l’attachement témoigne aujourd’hui d’un regain d’intérêt dans nombre de secteurs : neurosciences, protection de l’enfance, soins aux personnes âgées, psychologie de la personnalité, psychologie sociale… Elle semble fédérer un large éventail de théoriciens d’horizons parfois très divers....

Comment les adolescent/es perçoivent la relation avec leur camarade préféré/e

Article de Pascal Mallet, Emmanuelle Vignoli, Noëlle Lallemand

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 2, avril-juin 2018, pp. 323-342.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Amitié, Attachement, Socialisation, Fille, Garçon, Élève, Questionnaire

Le premier objectif de cette recherche était d’apporter un soutien empirique à un modèle tridimensionnel de la perception qu’ont les adolescents de la relation avec leur camarade de classe préféré. Les trois dimensions étaient : l’attachement émotionnel au camarade, le sentiment qu’il serait prêt à apporter son aide pour réussir une activité scolaire, et le fait de s’attendre à ce qu’il offre son soutien en cas d’agression par d’autres élèves. Le deuxième objectif était de tester des hypothèses concernant les facteurs de variation de cette perception. Dans le cadre d’une enquête nationale, un échantillon représentatif des élèves français en classe de 3e, âgés en moyenne de 15 ans et 4 mois, a répondu à un questionnaire destiné à évaluer cette perception. Une analyse factorielle confirmatoire (AFC) indique que le modèle tridimensionnel est bien ajusté aux réponses des élèves. Les trois sous-échelles sont positivement mais modérément inter-corrélées. Une analyse multivariée de la variance a révélé que la relation avec le camarade de classe préféré est mieux perçue par les filles que par les garçons, qu’elle est évaluée à un niveau plus élevé lorsque ce camarade est le meilleur ami en dehors du collège et aussi lorsque cette préférence n’est pas trop récente.

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Perception de soi et des relations d’amitié des adolescents présentant un trouble du spectre de l’autisme intégrés au secondaire ordinaire. Regards d’élèves, en France et au Québec

Article de M. Aubineau, T. Blicharska, J.C. Kalubi

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 2, mars 2018, pp. 90-102.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Image de soi, Amitié, Adolescent, Intégration scolaire, Enseignement secondaire, Scolarité

De plus en plus d’adolescents présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) fréquentent les établissements secondaires ordinaires, en France et au Québec. Néanmoins, peu d’études ont pris en compte le point de vue des adolescents concernant leur adaptation aux différents aspects de leur inclusion scolaire

Les classes sociales au foyer

Article de Pierre Gilbert, Gilles Laferté, Eleonora Elguezabal, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 215, décembre 2016, 125 p..

Mots clés : Territoire-Logement, Classe sociale, Logement, Habitat individuel, Espace, Aménagement de l'espace, Architecture d'intérieur, Famille, Intimité, Voisinage, Milieu rural, Socialisation, Architecture, Agriculteur, Aide à domicile, Travail ménager, Femme au foyer, Couple, Cuisine, Amitié, HLM, Rénovation de l'habitat, Genre, Buenos Aires

En plongeant dans l’intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d’ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l’attention vers un lieu qui, avec l’autonomisation de la vie privée et l’amélioration des conditions de logement, fait l’objet d’un investissement croissant.
Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l’espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l’intérieur des frontières de l’habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d’aménagement et d’ameublement, ainsi que les usages personnels et l’organisation des sociabilités domestiques, sont l’expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l’économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l’organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l’intérieur de chaque ménage, fait l’objet d’une division sexuée persistante.
L’espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques – en particulier celle d’offrir à ses occupants un lieu à l’abri relatif des rapports de domination dont ils font l’expérience dans d’autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l’imposition de modèles d’habiter hétéronomes. Mais les manières d’habiter se transforment aussi, sous l’effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d’ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.

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