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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Déléguer pour mieux articuler : le recours au service prestataire pour la garde périscolaire

Article de Hélène Malarmey

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 149, 2023/4, pp. 91-107.

Mots clés : Lien social-Précarité, Genre, Femme, Aménagement du temps, Délégation, Mode de garde, Contrat, Management

Le recours à un service prestataire est souvent motivé par la nécessité de déléguer une partie des tâches qui nous incombe. En prenant l’exemple de la garde des enfants sur le temps périscolaire, cet article montre que le recours à des agences prestataires, spécialisées dans la garde d’enfants, correspond moins à une diminution du travail domestique et parental qu’à sa transformation. Largement subventionnées par les pouvoirs publics depuis les années 1990, ces agences apparaissent comme une nouvelle façon de penser l’articulation des temps de vie pour les parents actifs de classes moyenne et supérieure. Alors que le travail domestique et parental est encore largement assigné aux mères, celles qui travaillent recourent aux services d’agences lorsqu’elles ne peuvent faire appel aux solidarités familiales. Elles investissent ce service tant comme un moyen de déléguer la garde des enfants et la salarisation des intervenantes, que comme un mode de garde dont elles peuvent moduler la forme dans le sens de leurs pratiques et de leurs valeurs éducatives. S’appuyant sur des observations réalisées en agence et des entretiens auprès de parents-clients, d’intervenantes et de responsables d’agences, cet article montre que les mères actives voient leur charge mentale et gestionnaire s’accroître puisque l’encadrement de la main-d’œuvre et l’organisation de la prestation leur reviennent.

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Adapter le travail aux travailleurs dits " faibles ". Un enjeu social et managérial

Article de John Cultiaux, Harmony Glinne

Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 71-82.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travailleur handicapé, Management, Inclusion, Travailleur social, Adaptation, Ergonomie, Conditions de travail, Recherche-action, Belgique

La participation de catégories de travailleurs en marge de l’emploi constitue un enjeu à la fois social, politique et managérial et pose aux organisations une question élémentaire : comment adapter le travail pour permettre à des travailleurs dits « faibles » de participer à une activité qui doit aussi être rentable ? Cet article déploie cette question dans le contexte des entreprises de travail adapté à propos de travailleurs souffrant d’un handicap important. Au travers d’une approche ergonomique et clinique du travail, il ambitionne essentiellement de réinterroger les catégories dans lesquelles se pose ce questionnement : qu’est-ce qu’un travailleur faible ? Qu’est-ce qu’adapter le travail ? En concentrant nos observations et analyses sur la question du travail et en proposant une définition situationnelle du travailleur dit « faible », l’étude ouvre ce questionnement à d’autres paramètres que ceux, plus administratifs, qui relèvent de la personne et de son handicap : la situation de travail, l’encadrement dont bénéficie la personne (qu’il s’agisse d’un encadrement professionnel ou, plus largement, du soutien d’un collectif de pairs) mais également les ressources personnelles issues de son environnement extra-professionnel.

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De l’intérêt d’une formation hybride entre universités et centres de formation au travail social face au défi de la complexité des métiers de l’encadrement

Article de Pascal Fugier

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 49-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Savoir, Recherche, Cadre, Management, CAFERUIS, Projet, Compétence professionnelle, Démarche qualité

Un retour d’expérience sur un double cursus CAFERUIS‐Master permet de rendre compte de l’impact que peut avoir l’inclusion des savoirs académiques et de la pratique de la recherche dans le socle de compétences des cadres du secteur social et médico‐social. Un des enjeux des enseignements universitaires est de les confronter à la complexité de leur environnement professionnel et de les accompagner d’une posture de praticien à celle de praticien‐chercheur, en capacité de livrer une analyse réflexive et critique des missions et tâches qu’ils sont (ou seront) amenés à assurer, comme la conduite de projet, la mise en place d’une démarche qualité ou d’un groupe d’analyse de pratiques. Si l’implication des professionnels dans la réalisation d’un travail de recherche à partir d’une problématique « de terrain » participe à l’intériorisation de dispositions réflexives, leurs transpositions (en dehors de l’espace de la formation) et leur pérennité s’avèrent conditionnées à la capacité des établissements à s’institutionnaliser en organisations réflexives.

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Professionnalisation : le CAFERUIS en question ?

Article de Marie Laure Derrien

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 61-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnalisation, CAFERUIS, Management, Cadre, Institution, Compétence professionnelle, Parcours professionnel, Formation professionnelle, Qualification professionnelle

Cet article analyse le désir d’évoluer et de se professionnaliser vers un CAFERUIS autour d’une question fondamentale : pourquoi et jusqu’où suis-je prêt à aller pour exercer mon métier de cadre intermédiaire ? C’est dans le cadre de la formation que le futur cadre va pouvoir s’affirmer, se positionner, muer pour changer de posture, et trouver sa propre trajectoire. Contribuer à la fabrique de cadres, c’est être en phase avec trois logiques : le cadre formatif lié au référentiel professionnel, l’organisation qualifiante comme organisation apprenante lors du stage, le soutien du futur cadre dans son insertion professionnelle.

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La lente déprofessionnalisation des métiers du social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 12-17.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Professionnalisation, Management, Qualification professionnelle, Hiérarchie

Quand le principe de professionnalité recule, la professionnalisation se différencie entre celles des cadres pour des fonctions de gestion, de direction, de formation, des métiers historiques pour des actions plus ou moins cliniques et de gestion, et des bas niveaux de qualification pour l’exécution. Cette division du travail rompt avec la période antérieure dont les métiers de niveau III étaient la poutre maîtresse. Situés à bac + 2, capables d’action de terrain et de responsabilités institutionnelles, ils bénéficiaient d’une relative autonomie de jugement et de décision qui disparaît.

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Management et « bore-out » dans le secteur médicosocial

Article de Huguette Jordana

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 78-80.

Mots clés : Usure professionnelle, Souffrance psychique, Honte, Management, Ennui, Motivation

Le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui (bore-out) s’avère provoquer des problèmes de santé physique et psychique comparables à ceux qu’on observe lors du burn-out : syndrome d’épuisement professionnel dû à un excès de travail, mais la honte en plus. L’ennui est la perte de motivation, la lassitude, faute de travail ou parce que le travail ne correspond pas aux compétences du salarié et qu’il n’y trouve plus de satisfaction.

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Le travail des soignants de la psychiatrie française à l’épreuve du New Public Management

Article de Frédéric Mougeot

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 65-70.

Mots clés : Psychiatrie, Travail, Soin, Management, Pratique professionnelle

Les réformes issues du New Public Management ont transformé le système de soin français et la psychiatrie n’est pas en marge de ces mutations. On peut aujourd’hui constater une pénétration de la politique du chiffre dans le monde psychiatrique. Quels sont les effets des politiques managériales sur la pratique soignante en psychiatrie ? Les soignants de cette filière de soins doivent-ils être dorénavant perçus comme des opérateurs de l’ordre gestionnaire ?
Fondée sur un important matériau ethnographique, cette contribution propose une plongée dans l’univers des pratiques de santé en psychiatrie dans le contexte actuel de pression des lits.

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Au prix du sens, voire des valeurs : ce que peut faire le management à la ressource humaine des associations

Article de Christophe Dansac

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 58-64.

Mots clés : Management, Ressources humaines, Association, Intervention sociale, Bénévolat

Cette contribution se base sur une définition du managérialisme en tant qu’idéologie qui prête au management la capacité à traiter tous les problèmes avec les mêmes méthodes, en plaçant au cœur des solutions l’évaluation. Elle explore certaines de ses conséquences dans les politiques publiques comme au sein des associations, en reliant la taille de celles-ci à leur rationalisation organisationnelle. Elle pointe certains effets de ces facteurs sur le rapport à l’organisation de trois catégories de ressources humaines du monde associatif : les salariés, les bénévoles et les volontaires.

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Manager une organisation complexe

Article de Roland Janvier

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 23-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Conflit, Établissement social et médicosocial, Organisation du travail, Gestion

Diriger un établissement social ou médicosocial, c’est manager un système complexe qui suppose une analyse originale de ces organisations de travail en s’intéressant à leurs seuils plutôt qu’à leur centre, parce que c’est là que se jouent les échanges. Leur polycentrisme nécessite d’intégrer la conflictualité comme un atout en lieu et place de consensus réducteurs. Manager consiste alors, notamment, à gérer les désaccords qui structurent l’organisation.

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Aimer son travail : 13 novembre 2015 dans un hôpital parisien

Article de Jean François Gomez

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 88-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Hôpital, Urgence, Gestion, Motivation, Management, Organisation du travail, Travail social, Implication personnelle, Paris

À partir du récit de la nuit du 13 novembre 2015 à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, proche du Bataclan, l’auteur étudie le comportement du personnel hospitalier, pris dans la tourmente d’événements exceptionnels. La gravité de la situation va les obliger à s’adapter très rapidement ; les principes de hiérarchie et d’organisation se verront radicalement modifiés. L’auteur en tire des réflexions actuelles sur les orientations managériales à l’hôpital, puis par extension sur les évolutions du travail social, alimentées par les travaux récents de deux sociologues. Pour l’idéologie managériale, la grande inconnue est précisément la « merveille » qui s’est produite à Saint-Antoine et qui a pu enfin se libérer : la capacité des professionnels d’aimer leur travail et de s’y investir en pleine capacité.

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