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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le village dans la ville : famille et parenté dans l'Est londonien

Livre de Michael Young, Peter Willmott, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Parenté, Famille, Couple, Père, Mère, Fille, Fratrie, Femme, Quartier, Échange, Sociologie, Logement, Habitat individuel, Économie, Classe sociale, Communauté, Lien social, HISTOIRE, Migration, Statut social, Soin, Financement, Entretien, Méthode, Londres

Cultures urbaines et sportives : socio-anthropologie de l'urbanité ludique

Livre de Florian Lebreton, Véronique Nahoum Grappe, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Sport, Milieu urbain, Culture, Sociologie, Anthropologie, Enquête, Entretien, Observation, Mode de vie, Autonomie, Liberté, Émotion, Espace, Territoire, Risque, Anxiété, Plaisir, Sociabilité, Spectacle, Marginalité, Secret, Clandestinité, Transgression, Sociologie urbaine, Individu, Groupe, Communauté, Groupe d'appartenance, Identité, Régulation sociale

Les activités sportives qui s'inscrivent de manière légale et/ou illégale dans les espaces urbains centraux et périphériques soulèvent des interrogations qui ne sont pas nouvelles. Les différentes institutions urbaines regroupent alors l'éventail de ces pratiques dans un même groupe homogène, les " sports urbains ". Cette homogénéité culturelle n'est pas sans soulever quelques problèmes d'ordre identitaire notamment. Elles sont foison et plurielles, visibles ou invisibles, ne jouent pas de la même manière avec les règles mais font toutes parties de notre environnement urbain. Les politiques urbaines et sportives se succèdent mais n'offrent que peu de solutions convenables pour garantir un vivre-ensemble entre pratiquants, citadins, décideurs locaux, etc. Des tensions résultent de ces usages alternatifs et vertigineux de l'espace public (au sens où J. Habermas le définit) et des espaces de la ville. Les problématiques inhérentes aux " sports urbains " sont donc nombreuses : politiques, sociales, culturelles et sécuritaires entre autres. Florian Lebreton est docteur en sociologie de l'Université européenne de Bretagne, Rennes 2, où il y enseigne la sociologie. Membre du Laboratoire d'anthropologie et de sociologie (LAS-LARES) où il poursuit ses recherches sur l'organisation socio-spatiale des pratiques sportives et leurs régulations publiques.

Dictionnaire de l'adolescence et de la jeunesse

Livre de David Le Breton, Daniel Marcelli, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Adolescent, Jeune, Psychologie, Sociologie, Psychopathologie, Concept

Ce Dictionnaire de l'adolescence et de la jeunesse, par sa double appellation et par ses deux codirecteurs de publication, l'un sociologue, l'autre médecin psychiatre, `vise à restituer l'indispensable pluralité des regards sur un " objet " qui n'en est pas moins unique : une personne humaine quittant l'enfance est invitée à prendre sa place d'adulte.Si la " jeunesse fut l'une des premières classes d'âge à être perçue en tant que telle dès les premiers travaux des sociologues ou des historiens, l'adolescence fut rattachée d'emblée par son étymologie même à la puberté, à la croissance et par conséquent au champ médico-psychologique. Cette tension entre le social/sociétal et le particulier/individuel se ressent de façon aiguë quand on aborde cette tranche d'âge.Age des paradoxes, ces jeunes tout comme ces adolescents bousculent les habitudes, contestent les limites tout en favorisant le temps des confrontations et des rencontres. Grâce à la collaboration de très nombreux spécialistes, sociologues, psychiatres, psychanalystes, historiens, juristes, philosophes, etc., cet ouvrage propose un panorama le plus complet possible des problématiques et des enjeux centrés sur cette période de la vie, aussi bien d'un point de vue individuel et familial que social.

Sociologie de l'institution

Livre de Jacques Lagroye, Michel Offerle, édité par Belin, publié en 2010.

Mots clés : Organisation, Sociologie, Institution, Communauté, Administration, Individu, Groupe, HISTOIRE, Réforme, Changement, Bureaucratie, Conflit, Légitimation, Rôle, Résistance, Identité, Culture professionnelle, Groupe d'appartenance, Fidélité, Militantisme, Subjectivité, Désinstitutionnalisation, Règle, Rite, Habitus, Identification, Étude de cas, Compétition

Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs qui, dans leurs travaux empiriques, ont utilisé la boîte à outils d'une sociologie, la sociologie de l'institution. Il propose également une réflexion sur l'histoire récente des usages qui ont été faits de ce terme, en sociologie et en science politique, dans des travaux français et étrangers, ainsi que sur les controverses qui ont traversé les espaces intellectuels : " qu'est-ce qu'une institution ? ", " le déclin des institutions ? ", " les néo-institutionnalismes ". Il entend faire un bilan, empirique et réflexif, du travail collectif qui a été mené avec ces outils sur de multiples objets, dont il propose un panorama qui se veut incitation et programme de recherches. Jacques Lagroye (1936-2009), a enseigné la sociologie politique à l'Université de Paris 1. Professeur émérite de cette université, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont son manuel Sociologie politique (Dalloz, Presses de la FNSP le édition 1991) et, dans le domaine de la sociologie des institutions, La vérité dans l'Église catholique. Contestations et restauration d'un régime d'autorité, Belin, 2006. Michel Offerlé enseigne la socio-histoire et la sociologie du politique à l'ENS. Il est membre du CMH (EU). Ses travaux portent sur la socio-histoire des élections et sur la sociologie des organisations politiques. Il travaille actuellement sur le patronat.

Histoire sociale de l'impôt

Livre de Nicolas Delalande, Alexis Spire, édité par La Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Sociologie, Fiscalité, Finances publiques, Gestion financière, HISTOIRE, Vie politique, Politique des revenus

Depuis le déclenchement de la crise de 2008, l'impôt est revenu au centre du débat public. Il suscite de nombreuses controverses, mais sa légitimité n'est plus remise en cause. Pour comprendre comment le geste du paiement de l'impôt s'est imposé comme une évidence, ce livre retrace le développement de la fiscalité depuis la fin du XVIIIe siècle et ses effets sur la société française. Au xixe siècle, le processus d'acculturation des populations urbaines et rurales à l'impôt a accompagné la construction de l'État-nation. Puis le développement de l'État social au XXe siècle a conduit les gouvernements à augmenter le nombre de contribuables et à diversifier les prélèvements. Chacune de ces incursions de l'État s'est accompagnée de résistances, individuelles ou collectives. Cette histoire de l'impôt vue d'en bas montre comment la fiscalité s'est progressivement immiscée dans la vie quotidienne des individus, au point de modifier leurs pratiques et d'engendrer des stratégies de ruse, de négociation et de contournement.
Nicolas Delalande, chargé de recherche au Centre d'histoire de Sciences Po, a soutenu en 2009 une thèse intitulée Consentement et résistances à l'impôt : l'État, les citoyens et le problème de la confiance sous la IIIe République, dont une version remaniée paraîtra début 2011 aux éditions du Seuil. Ses recherches portent sur l'histoire de l'État et l'histoire de l'économie politique.
Alexis Spire, chercheur au CNRS, a travaillé sur les politiques d'immigration (Étrangers à la carte, Grasset, 2005 ; Accueillir ou reconduire, Raisons d'agir, 2008) et s'intéresse désormais à la mise en œuvre des politiques fiscales et à l'inégalité devant l'impôt depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les violences politiques en Europe : un état des lieux

Livre de Xavier Crettiez, Laurent Mucchielli, Dominique Bodin, Amel Boubekeur, et al., édité par la Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Violence, Politique, Mouvement social, Idéologie, Pouvoir, Religion, Terrorisme, Nationalisme, Sociologie, État, Police, Conflit, Non-violence, Rue, Foule, Évolution, Guerre, Représentation sociale, Média, Démocratie, Sport, Irlande du nord, Europe, Europe Centrale, Europe de l'Est, Grande-Bretagne, France, Italie, Pays Basque, Corse

Émeutes, hooliganismes, terrorismes, crimes racistes, crimes d'État... Ces violences sont rarement analysées comme des violences politiques dans le débat public. La notion même de violence politique reste floue. Où commence-t-elle, où s'arrête-t-elle ? Est-elle en recrudescence ou en voie de disparition ? Certains pays européens sont confrontés de longue date à une violence politique organisée. D'autres connaissent des sursauts de violences motivées par des convictions idéologiques, des ressorts identitaires, des mises à l'écart sociales ou des transformations de régime.
C'est cette variété de violences politiques ? qu'elles soient de type idéologique, nationaliste, émeutière, ou encore étatique ? qui est analysée dans cet ouvrage. Quinze chercheurs en sciences sociales français et étrangers, soucieux de rendre accessibles leurs observations empiriques, y décryptent pour cela un ensemble de situations : violences islamistes, d'extrême gauche et d'extrême droite, paramilitarisme nord-irlandais, violence de l'ETA ou des groupes clandestins corses, phénomènes émeutiers français et anglais, hooliganisme, évolutions du maintien de l'ordre, violence politique à l'œuvre en période de changement de régime en Europe centrale et orientale, violence des mouvements sociaux.
Xavier CRETTIEZ est professeur de science politique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, et chercheur au Carpo et au CESDIP. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur les thèmes de la violence, du nationalisme et de l’analyse des mouvements sociaux.
Laurent MUCCHIELLI est sociologue, directeur de recherches au CNRS (CESDIP). Il est l'auteur de nombreux travaux sur les violences interpersonnelles, la délinquance juvénile, les institutions pénales et le débat public sur la sécurité.

Ce que sait la main : la culture de l'artisanat

Livre de Richard Sennett, Pierre Emmanuel Dauzat, édité par A. Michel, publié en 2010.

Mots clés : Travail manuel, Pratique professionnelle, Expertise, Sociologie, Philosophie, Artisanat, Expérience, Travail, Qualité, Temps, Apprentissage, Culture, Artiste, Profession, Résistance, Art

En proposant une définition de l’artisanat beaucoup plus large que celle de "travail manuel spécialisé", Richard Sennett soutient que le programmateur informatique, l’artiste, et même le simple parent ou le citoyen font œuvre d’artisans. Ainsi pensé, l’artisanat désigne la tendance foncière de tout homme à soigner son travail et implique une lente acquisition de talents où l’essentiel est de se concentrer sur sa tâche plutôt que sur soi-même. Dans ce livre stimulant, Richard Sennett aborde l’expertise sous toutes ses déclinaisons. Nous voyageons ainsi à travers le temps et l’espace, des tailleurs de pierre de la Rome antique aux orfèvres de la Renaissance, des presses du Paris des Lumières aux fabriques du Londres industriel ; nous observons les expériences de l’informaticien, de l’infirmière, du médecin, du musicien ou du cuisinier. Face à la dégradation actuelle des formes de travail, l’auteur met en valeur le savoir-faire de l’artisan, coeur, source et moteur d’une société où primeraient l’intérêt général et la coopération. Et tandis que l’histoire a dressé à tort des frontières entre la tête et la main, la pratique et la théorie, l’artisan et l’artiste, et que notre société souffre de cet héritage, Richard Sennett prouve que "Faire, c’est penser".

Nouveau manuel de sociologie

Livre de François de Singly, Christophe Giraud, Olivier Martin, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Sociologie, Méthodologie, Enquête, Épistémologie, Objet de recherche, Groupe d'appartenance, Classe sociale, Mobilité sociale, Action collective, Assistance, Norme sociale, Allaitement, Activité culturelle, Musée, Différence, Inégalité, Homme, Femme, Travail ménager, Travail des femmes, Lecture, Bande dessinée, Activité physique, Scolarité, Radio, Incivilité, Intergénérationnel, Entretien, Sport

Comment faire de la sociologie ? Comment réaliser une analyse sociologique d’un fait de société ? À partir de terrains qui leur sont familiers, une vingtaine de sociologues expérimentés montrent comment ils font de la sociologie. En partant d’expériences ordinaires de la vie ("je joue au foot" ; "je deviens ingénieure" ; "je lis des BD" ; "je sèche des cours"), ils révèlent la manière dont ces expériences peuvent faire l’objet d’analyses sociologiques.
Dix-sept exemples variés permettent de se familiariser avec les étapes du raisonnement sociologique : illustrant les trois grandes variables sociologiques (sexe, âge et position sociale), ils indiquent comment articuler questionnement, concepts et enquête de terrain.
Rompant avec une approche académique et abstraite, ce manuel – dont il s’agit ici de la deuxième édition, enrichie de deux chapitres inédits – propose une nouvelle manière d’apprendre à faire de la sociologie. Avec lui, les étudiants et les lecteurs curieux disposeront de tous les outils utiles à l’apprentissage de la démarche sociologique.

Femmes, économie et développement : de la résistance à la justice sociale

Livre de Isabelle Guerin, Madeleine Hersent, Laurent Fraisse, et al., édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Économie sociale et solidaire, Femme, Sociologie, Économie, Travail des femmes, Innovation sociale, Théorie, Émancipation, Résistance, Développement, DSL, Action collective, Insertion professionnelle, Expérience, Inégalité, Justice, Changement social, ONG, Immigration, Coopérative, Immigré, Aide alimentaire, Égalité, Création d'emploi, Réseau, Restauration collective, FMI, BANQUE MONDIALE, Maroc, Burkina Faso, Bolivie (Etat plurinational de), Pérou, Québec

" Alors que les inégalités entre hommes et femmes font preuve d'une résistance remarquable, une multitude d'initiatives locales animées par des femmes mêlent actions économiques et solidarités en vue d'un accès plus juste aux droits économiques, sociaux et politiques de base. (...) À partir d'exemples tirés d'Amérique du Sud, d'Afrique, d'Asie et d'Europe, cet ouvrage met en évidence la force et le dynamisme de ces initiatives, leur potentiel d'innovation et de créativité mais aussi leur extrême vulnérabilité, leurs incertitudes et leurs contradictions. Dans un contexte d'inégalités grandissantes, la question du rôle et de la place de ces initiatives de femmes est un enjeu fondamental pour la construction sociale d'une alternative à la mondialisation libérale. Isabelle Guérin est socio-économiste, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (unité Développement et sociétés), responsable du programme " Travail, finances et dynamiques sociales " de l'Institut français de Pondichéry ; Madeleine Hersent est directrice de l'association ADEN (Association pour le développement économique local) ; Laurent Fraisse est socio-économiste, chercheur au Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique."

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La médecine et le travail social à la recherche des inadaptés et des débiles mentaux

Livre de Hervé Morisset, édité par Publibook, publié en 2010.

Mots clés : Handicap mental, HISTOIRE, Représentation sociale, Perception, Regard, Sociologie, Idéologie, Histoire sociale, Médecine, Dépistage, Inadaptation sociale, Handicap, Politique sociale, Éducation spécialisée, Assistance éducative, Typologie, Famille en difficulté, Jeune en difficulté, Enfant en difficulté, Classe sociale, Catégorie socioprofessionnelle, Niveau scolaire, Quotient intellectuel, IMPro, Orientation éducative, Personne handicapée, Prise en charge, Recherche en sciences sociales

"Dans cet ouvrage, l'auteur s'intéresse au regard que portait la médecine sur le cas des handicapés mentaux et aux démarches qu'elle entreprenait pour aider à leur insertion dans la société par le biais du monde du travail entre Vichy et 1975, date à laquelle les adolescents « inadaptés » sont devenus des adolescents « handicapés », sans que cette modification lexicale change radicalement leur situation réelle. Réunissant histoire, médecine et sociologie, ce livre traite d'un sujet délicat et trop négligé. Comme bien souvent, on découvre au fil de la lecture que l'étude du passé permet de mieux appréhender le présent ; c'est d'autant plus vrai en matière de législation. Au-delà des apparences, cet essai sur le passé est donc étonnamment d'actualité."