PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Eric Lajarge, Hélène Debiève, Nicollet Zhour, édité par Dunod, publié en 2013.
Mots clés : Santé publique
La santé publique est une discipline à part entière, dont le but est la santé de la population, et non celle de l'individu. Dans ce cas, la santé est aussi définie plus largement que par l'absence de maladie : « C'est un état de complet bien-être physique, mental et social » selon la définition de l'OMS. La santé publique s'intéresse donc à la dimension collective, et intègre le concept de santé à la société, lui donnant ainsi une dimension nouvelle, qui ne saurait se limiter à la somme des santés individuelles. La méthode emprunte à des sciences diverses : de l'information et de l'éducation, des sciences économiques, humaines, morales. Elle débouche sur des choix, donc sur une planification des actions, et une évaluation de celles-ci. L'ambition de cet aide-mémoire est d'offrir des repères de compréhension, et de proposer des « clés » utiles à l'appréhension de cette discipline riche de concepts, et dont les applications concrètes sont nombreuses aujourd'hui en France.
Livre de Roland Janvier, Yves Matho, édité par Dunod, publié en 2013.
Mots clés : Usager, Méthodologie, Accueil, Accompagnement, Droits des usagers, Établissement social et médicosocial, Livret d'accueil, Conseil de la vie sociale, Règlement intérieur, Contrat, Projet d'établissement
Ce livre pratique offre : un inventaire des obligations légales de mise en oeuvre des outils visant à garantir le droit et la participation des usagers ; des repères sur les enjeux qui environnent ces outils ; la méthode permettant de les élaborer ; les principes de forme et de contenu. Il s'agit d'un guide méthodologique qui se propose d'accompagner les professionnels afin de leur permettre, en élaborant leurs propres réponses à leurs besoins, de construire aisément leurs outils conformément à ce qu'impose la législation.
Livre de Eric Plaisance, Gérard Vergnaud, édité par la Découverte, publié en 2013.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences de l'éducation, Recherche en sciences sociales, Éducation, École, Inégalité
L'éducation, et l'école en particulier, sont menacées à la fois par les autres formes de transmission culturelle, la télévision et les diverses formes de communication électronique, et par la mise en compétition des institutions éducatives, l'évaluation généralisée, la recherche de la rentabilité économique. Pourtant, l'école reste en France l'objet de fortes mobilisations sociales et de polémiques politiques, faisant resurgir des débats sur les inégalités, la place de l'autorité, les relations avec les familles, le poids respectif des composantes scientifique, technique, littéraire et artistique de la culture.
Sans prétendre à des réponses toutes faites, les sciences de l'éducation ont leur rôle à jouer pour éclairer certaines de ces questions. Elles ont une éminente responsabilité en présentant des données précises de recherche, issues de méthodologies éprouvées, qui situent les débats à leur juste niveau et permettent une réflexion ouverte pour les différents acteurs sociaux.
Une société n'est pas un club dont des membres pourraient accaparer l'héritage social à leur profit pour en jouir de façon exclusive. Elle n'est pas non plus un cercle réservé à certains affiliés, occupés à percevoir des subsides attachés à une "normalité" conçue et vécue comme souveraine. Il n'y a pas de carte de membre à acquérir, ni droit d'entrée à acquitter. Ni débiteurs, ni créanciers autorisés à mettre les plus vulnérables en coupe réglée.Ni maîtres ni esclaves. Ni centre ni périphérie. Chacun est héritier de ce que la société a de meilleur et de plus noble. Personne n'a l'apanage de prêter, de donner ou de refuser ce qui appartient à tous. Une société inclusive, c'est une société sans privilèges, exclusivités et exclusions.
Livre de David Puaud, édité par Fabert, publié en 2012.
Mots clés : Pratique professionnelle, Travail social, Relation éducative, Empathie, Management, Behaviorisme
Le travail social est avant tout une activité relationnelle ordinaire que l'on réalise tous, de manière quotidienne. Mais, ce terme générique désigne également un ensemble de métiers liés au secteur social. Ces travailleurs sociaux se retrouvent depuis quelques années confrontés à de multiples transformations de leurs missions, fonctions notamment liées aux développements des logiques d'expertises sociales. Les mots changent, les pratiques se transforment : des discours prescriptifs et normatifs aux logiques comportementalistes. Ces changements induisent de la souffrance chez les travailleurs sociaux et les personnes prises en charge par ces institutions.
Livre, édité par Documentation française, publié en 2012.
Mots clés : Secte, Formation professionnelle, Contrôle, Thérapeute
La formation professionnelle est devenue une cible privilégiée pour les mouvements à caractère sectaire cherchant à acquérir de nouvelles ressources financières, à recruter de nouveaux adeptes et à conquérir des parts d’influence dans l’entreprise ou l’administration. Sur l’ensemble des formations proposées, 20 % relèvent du « comportemental » ou du « développement de soi ». Or, c’est justement dans ce domaine que le risque sectaire se révèle le plus important, avec celui de la santé, par le biais des pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique. Dans le prolongement de la loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009 qui a renforcé les moyens de lutte contre les dérives sectaires dans le champ de la formation professionnelle, ce guide élaboré par la Miviludes, avec le concours du ministère chargé de l’apprentissage et de la formation professionnelle, a l’ambition d’aider l’ensemble des acteurs du secteur à repérer et à lutter contre les « situations à risque ».
Livre de Henri Bornstein, édité par Erès, publié en 2012.
Mots clés : Théâtre, Quartier, Démocratie participative, Atelier d'écriture, Toulouse
Henri Bornstein offre dans cet ouvrage l'intégralité de l'oeuvre "Faire tomber les murs", co-construite avec les habitants du quartier Bagatelle de Toulouse. Autour de celle-ci, quatre universitaires viendront apporter leur contribution. Fatima Qacha, ayant suivi l'intégralité de l'élaboration du projet jusqu'à la première représentation, propose une analyse sociologique détaillée du processus de création. Marie-Christine Jaillet amène ses réflexions autour de la question de la performativité et de la politique de la ville. Michel Lehmann examine, quant à lui, la question de la visualité du spectacle. Chantal Zaouche Gaudron en assure la coordination et présente comment cet ouvrage à connotations plurielles a été élaboré.
Livre de Gérard Vallery, Sylvain Leduc, édité par Presses universitaires de France, publié en 2012.
Mots clés : Risque professionnel, Santé, Travail, Concept, Santé mentale, Stress, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Violence, Agressivité, Harcèlement moral, Théorie, Prévention, Conditions de travail
Les conditions de travail se sont globalement aggravées en France et en Europe. Rançon des logiques gestionnaires mises en oeuvre au sein des organisations. Depuis le milieu des années 2000, cette réalité est appréhendée sous le terme de « risques psychosociaux » ou RPS. Des recherches et interventions de plus en plus nombreuses sur les situations de travail qui génèrent ces souffrances ont permis l'émergence de concepts et d'outils pour analyser, évaluer et surtout prévenir ces risques cet ouvrage en dresse un panorama unique à ce jour, aussi éclairant qu'utile...
Livre de Gilles Herreros, édité par Erès, publié en 2012.
Mots clés : Souffrance, Travail, Organisation, Sociologie, Approche clinique, Hôpital, Lycée, Fonction publique, Bureaucratie, Management, Conditions de travail, Analyse critique, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle, Salarié, Cadre, Entreprise, Violence institutionnelle
La violence ordinaire perpétrée au quotidien dans les organisations est au centre de cet ouvrage. La percevoir pour s'y opposer, telles sont les orientations proposées. En appui sur des récits mettant en scène des situations de travail banales, analogues à celles que chacun peut avoir vécu, l'auteur montre comment la violence se tisse quotidiennement. Pour se perpétrer, comme pour se perpétuer, la violence a besoin de l'indifférence, voire de l'acceptation du plus grand nombre. Les récits proposés montrent comment les petits renoncements, les cécités multipliées, les questionnements liquidés, chaque jour répétés par les uns, fabriquent des mécaniques qui détruisent les autres. Il n'y a aucune fatalité à ce phénomène. L'auteur plaide pour la mise en place d'organisations « réflexives » valorisant une appréhension clinique des procès de travail et le déploiement d'une critique réhabilitant la subjectivité et l'intersubjectivité.