« Il y a de plus en plus de personnes âgées dans les pays riches et nous savons de moins en moins ce qu'il faut faire pour les accompagner.
Je me suis souvent imaginée à la place des vieux dans les établissements spécialisés. Un peu effrayée à l'idée de devoir vivre dans un lieu clos à l'organisation rigide.
Et puis un jour, j'ai connu la maison Carpe Diem, au Québec, qui accueille des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. J'ai découvert un lieu unique, une approche basée sur l'empathie où la personne ne disparaît pas derrière sa maladie. » (Laurence Sarfaty)

Ce film documentaire décrit le travail réalisé par le psychologue Sylvain Siboni et son équipe au Forum Jean Vignalou (hôpital Charles Foy d'ivry sur Seine). Celui-ci témoigne de sa pratique professionnelle dans un centre de jour.Dans la première partie du film, intitulée "Comprendre", Siboni donne son avis de psychologue sur le vieillissement, la santé, le besoin d'amour. Il s'interroge sur l'arrivée de la maladie. Il aborde ensuite les troubles de la mémoire qu'accompagne des troubles de l'orientation ainsi que des troubles psychiatriques. Selon lui Alzheimer est une maladie de la communication.Dans la seconde partie du film, "Accompagner", nous découvrons les ateliers du Forum : communication corporelle, arts plastiques, communication verbale, vie quotidienne, esthétique, cuisine, danse, poésie. C'est à une thérapie par l'amour, la reconnaissance et le vivre ensemble que nous invite le travail de ces accompagnants.

Pendant une année, nous avons suivi trois familles, trois fratries, dans une maison qui accueille des enfants placés par l'aide sociale à l'enfance. Les enfants arrivent à La Salamandre souvent après un long parcours en maison d'accueil. Ils sont vingt cinq sous la responsabilité d'éducateurs qui jouent un rôle maternant, loin des dimensions et de l'anonymat d'un internat. Les parents de ces enfants ne sont en aucun cas déchus de leur autorité parentale (fait rarissime) et la loi prévoit de préserver au maximum le lien parental, qui est très structurant. Nous avons vécu auprès de ces enfants, nous les avons suivi dans leur famille le week-end, nous avons parlé avec les parents pour comprendre, ou plutôt essayer de comprendre... Parallèlement, nous avons accompagné les travaux pédagogiques mis en place par les psychologues et les éducateurs de la Salamandre, dans le but de reconstruire ces enfants blessés par l'existence, de leur donner une autre image de la vie et d'eux-mêmes. Après tout ce temps passé, aussi bien avec les enfants, les parents, et les équipes éducatives, aucune réponse n'est donnée à notre questionnement. Aucune réponse rationnelle. Mais des réponses émotionnelles sur ces parents maltraitants ou défaillants qui sont sincères dans leur amour, à un moment donné. Sur ces enfants qui pourraient être n'importe lesquels, et les nôtres, pourquoi pas ? Toujours prêts à rebondir...

Le film Blessures de femme suit les étapes de la reconstruction de Khadija. Victime de sévices physiques et psychologiques de la part de son conjoint, elle est accueillie au Relais Sénart (Seine et Marne) où une équipe va la soutenir dans ce long travail. Patrice Rolet filme son parcours dans la structure d'accueil mais aussi tout le travail d'accompagnement de Françoise, éducatrice spécialisée. [Résumé]

Réalisé en collaboration avec une psychologue spécialiste de la petite enfance, ce film livre quelques clés pour analyser les diverses situations de la vie en crèche en suivant trois enfants, de leur entrée dans l'établissement à leur sortie... (Description éditeur)

René Amistadi, myopathe atrabilaire, n'a qu'une obsession, il veut faire l'amour avec une femme. Il veut "baiser" ! "tirer un coup" ! etc... et cela, tant que sa maladie évolutive lui en laisse la possibiblité. Son caractère irascible et rebelle fait qu'il est unanimement détesté au sein du foyer. Julie, une éducatrice spécialisée, sa timide et néanmoins volontaire et toute nouvelle référente, va se mettre en quête pour l'aider et lui trouver une solution. L'affaire va bousculer la vie du foyer.Drôle et touchant, ce film, est une mine d'or pour les formateurs. Voilà une bien verte et pertinente fiction qui aborde de front l'intimité des personnes handicapées.

Fils de mineur, Daniel Lefebvre est directeur d'une école maternelle à Hernaing, près de Valenciennes. Il exerce son métier avec passion dans une région qui fut riche et qui maintenant est rongée par le chômage. Un soir, Mme Henry, sous l'influence de l'alcool vient chercher très tard sa fille Laetitia. En voulant l'embrasser, elle s'ecroule. Prise de honte, elle s'enfuit abondonnant sa fille. [Résumé]

Quatre jeunes gens ont choisis de consacrer leur vie à l'accompagnement de personnes handicapées. Ils décident de suivre une formation en AMP.

Après une grossesse dans une dérive extrême, une mère s'accroche à son enfant dans une relation fusionnelle puis se désorganise psychiquement lorsqu'elle doit s'en séparer. Rose et sa mère ont bénéficié d'une psychothérapie conjointe ainsi que d'un accueil social adpaté. La mère peut témoigner de sa reconstruction progressive, grâce au regard positif des tiers et aux progrès de l'enfant qui ont permis un réaménagement de ses propres expériences infantiles. [Résumé]