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L’hébergement de réfugiés chez des particuliers. Liberté, humanité, solidarité

Article de Elodie Rémy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 201-218.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accueil, Solidarité, Hébergement, Bénévolat, Cohabitation, Attachement, Relation d'aide, Engagement

Cet article traite de l’hébergement de réfugiés chez des particuliers, spécialement des liens qu’il crée et de la relation d’aide qui s’y construit, ainsi que de son impact sur les individus et la société. Il décrit comment cette forme spécifique de solidarité d’engagement, qui se concrétise par un accueil original réalisé au domicile de ménages non professionnels en faveur d’un public très vulnérable de personnes déracinées de force, peut conduire au prendre soin, malgré les ajustements à trouver et grâce au souci éthique d’équipes professionnelles et/ou bénévoles qui accompagnent les personnes et régulent les cohabitations. L’accent est mis sur la pluralité des niveaux et degrés d’intégration, laquelle ne repose pas exclusivement sur l’insertion socio-économique par l’emploi et le logement, mais également sur un sain attachement affectif entre personnes, facteur d’intégration et de bien « vivre ensemble »

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Ce que les réfugiés nous enseignent : hypothèses cliniques

Article de Olivier Douville

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 373, décembre 2019-janvier 2020, pp. 67-73.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Approche clinique, Traumatisme, Psychothérapie

Dans cet article, l’auteur rend compte d’une clinique d’écoute, d’accompagnement et de soins psychiques auprès de demandeurs d’asile et de clandestins, rencontrés et pris en charge en foyer. Ces migrants et ces réfugiés traversent de multiples épreuves, traumatisantes, depuis le jour où ils quittent leur pays d’origine jusqu’au jour où ils découvrent leur pays d’accueil. Olivier Douville montre ici comment la psychanalyse peut permettre à ces hommes et ces femmes de se réapproprier leur histoire, leur nom, afin de retrouver une confiance en l’autre et de faire à nouveau partie d’une communauté.

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Développement social et territoire

Article de Cyprien Avenel, Alexandre Moine, Claude Pawlik, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 94, décembre 2019, 131 p..

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, DSL, Travail social, Territoire, Action collective, Diagnostic, Système, Coopération, Institution, Coordination des services sociaux, Ingénierie sociale, Usager, Participation, Formation, Travailleur social, Rôle, Assistant de service social, Exclusion sociale, Handicap, Réfugié, Intégration, Accompagnement social, Expérience, Pratique professionnelle, ISIC

L’objectif de ce numéro est de réunir des contributions autour d’expériences de développement social questionnant la place de l’usager et son parcours, la gouvernance et le partage du pouvoir, la coopération institutionnelle et la transversalité des actions mis en place par les acteurs et la manière dont le territoire est mobilisé par le travail social...

[Sur-]vies calaisiennes

Article de Mathilde Robert

Paru dans la revue Plein droit, n° 123, décembre 2019, pp. 23-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Réfugié, Accompagnement, Aide juridictionnelle, Santé, Violence, Police, Avocat, Témoignage, Pas de Calais, Calais

Aider les exilés à Calais et s’y engager à plein temps, c’est se retrouver face à une réalité contrastée. C’est être témoin de l’horreur policière, mais aussi de l’intense vitalité qu’expriment les diverses communautés qui se reconstituent après chaque agressio subie, reliées les unes aux autres par des pratiques imposées pour la survie du quotidien. Du « bricolage linguistique » à la mémoire entretenue de la « jungle life », les exilés de Calais partagent une expérience des limites.

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Terre d’asile… Terre d’argile !

Article de Laïa Kelberine

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 86-88.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Citoyenneté, Éthique, Solidarité, Militantisme, Expulsion, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile

Citoyens, nous sommes citoyens du monde. Une évidence d’époque ! Le cadre professionnel en est l’espace révélateur ; la solidarité collective le corollaire. L’alerte peut alors décliner tous ses effets. Ici au bénéfice de réfugiés.

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Protection subsidiaire : entretien

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 44-49.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Droit des étrangers, Guerre, Classe sociale, Hébergement, Politique, Réfugié, Témoignage, Souffrance psychique, Mutilation sexuelle, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides)

Fati est arrivée en France en 2008. « Tout simplement la guerre. » Elle est venue pour protéger ses enfants. Elle attendra pas moins de cinq ans pour obtenir… une protection subsidiaire. Une décision temporaire. Après un CADA, elle a connu les centres d’accueil d’urgence, les centres d’hébergement, puis les logements hlm. Fati était sage-femme dans son pays africain. Ici, elle n’est rien. Alors elle se bat pour que ses enfants puissent faire des études et elle aimerait créer une association qui viendrait en aide, sur le plan sanitaire, aux personnes de son pays. Fati parle à la France. Pour qu’elle se décide enfin à adopter une vraie politique d’accueil.

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Aux frontières de l’humanitaire

Article de Christian Laval, Davide Ziveri, Évelyne Josse, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 73, pp. 3-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Lien social-Précarité, Santé mentale, Action humanitaire, Réfugié, Psychosociologie

Ce numéro nous invite à penser que la santé mentale est une problématique autant personnelle que collective. Nous pouvons agir sur soi, sur la relation à l’autre, sur les structures collectives, mais pas sur l’autre. Ce qui tend à devenir une évidence pour les personnes qui présentent des troubles de santé mentale grâce à des mobilisations et des initiatives de plus en plus nombreuses des personnes concernées le devient aussi dans l’action dite « sociale » ou « humanitaire ». Il faut alors composer avec des groupes sociaux et communautaires hétérogènes. Mais ces communautés existent moins dans la différence entre soi et l’autre que dans l’inscription d’un sujet dans son environnement social ou culturel. Faisons le pari que le fait d’être à l’écoute des revendications communautaires est moins une manière de marquer une frontière entre des communautés, que d’entendre la possibilité pour la personne de s’inscrire, de faire avec, voire de s’émanciper de ses groupes sociaux d’appartenance. Et si le soutien psychosocial n’était pas une version euphémisée de la « clinique », mais bel et bien une écologie de l’intervention, où le social et le psychique ne sont pas des catégories préétablies, mais un couple dynamique et singulier ; pour que les frontières, notamment entre le social et le psychique, puissent se dire, se discuter et se transformer ?

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Étrangers sans toit ni lieu

Article de Violaine Carrère, Claire Lévy Vroelant, Jean marie Boutiflat, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 122, octobre 2019, pp. 3-32.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Logement, Étranger, Exclusion sociale, Discrimination, Précarité, Pauvreté, Réfugié, Mineur non accompagné, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Politique sociale, Accueil

Il en va de la « crise du logement » en France comme de la « crise des réfugiés » en Europe : elle n’a rien d’une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s’attaquer à la cherté de l’immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d’être laissées pour compte, voire discriminées.
La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l’idée qu’il n’y aurait « pas assez de place » pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d’hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l’obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S’organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères – et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur.es isolé.es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d’asile – font les frais.
À l’absence de politique d’accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l’État dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant.e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d’arriver.

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Travail social - De l'engagement au combat

Article de Myriam Léon, Françis Lebon

Paru dans la revue Lien social, n° 1256, 3 au 16 septembre 2019, pp. 18-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Militantisme, Action collective, Pratique professionnelle, Exclusion sociale, Salarié, Réfugié, Engagement, Marseille

En choisissant d’accompagner les populations les plus fragiles, le travailleur social s’engage dans un métier exigeant. Trait d’union entre la société et ses marges, il a pour mission de permettre le lien, de ne laisser personne sur le bord de la route. Alors, quand les politiques publiques se désolidarisent, quelles postures peut-il, doit-il adopter ?

L’étrange étranger écrit ce que nous sommes dans les blancs de l’histoire officielle

Article de Claude Jacquier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. I-XX.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Étranger, Immigré, Réfugié, Témoignage, Travailleur social, Communauté, Politique, Politique de la ville, Exclusion sociale, Exil, Travail social de communauté, Représentation sociale, Grenoble

L’étranger, le migrant, l’autre, tous gens de peu, voient leur place et leur rôle questionnés quand ils ne font pas l’objet d’un rejet de la part d’acteurs politiques. A partir d’une expérience singulière, cet article cherche à rendre compte de l’évolution de la place et du rôle de l’étranger, non pas pour souligner ses stigmates, mais au contraire pour s’étonner des silences qu’ils suscitent de la part des courants idéologiques qui étaient, jusqu’ici, prompts à manifester leur soutien, comme si, ainsi que les pauvres, ils n’avaient plus d’utilité sociale !

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