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Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.
Travaillant depuis plusieurs années dans un hôpital de jour, accueillant des jeunes TSA âgés de 4 à 14 ans, nous avons mis en place, depuis 2016, des ateliers thérapeutiques à médiation robotique. Nous avons pu montrer, à plusieurs reprises, en quoi le robot était un outil innovant et intéressant dans la clinique des TSA, notamment du fait de son apparence simplifiée, de sa répétitivité et de sa prévisibilité. Dans le cadre de cet article, nous nous attarderons plus particulièrement sur l’aspect simplifié de la voix du robot, autre élément essentiel à prendre en compte dans ce type de médiation thérapeutique. En nous basant sur le cas d’un enfant autiste que nous avons suivi en atelier à médiation « robotique », nous tenterons de montrer en quoi le robot peut se faire « support » ou « relai » du sujet qui le contrôle ou, en tout cas, contenir une part de la propre subjectivité de celui-ci.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 8-19.
Mots clés : Autisme, Enfant, Langue des signes, Communication non-verbale, Signe, Trouble du langage
Les troubles du langage chez les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA) restent très fréquents et invalidants. Les langues des signes (LS) pourraient être une alternative intéressante aux systèmes de communication dits « améliorés et alternatifs » (CAA) dans l’accompagnement des enfants autistes entendants vers le langage.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 353, janvier 2022, pp. 18-22.
Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Précarité, Enfant, Hôtel social, Migration, Intervention à domicile, Puéricultrice, PMI, Soutien à la parentalité, Relation enfant-mère, Histoire familiale, Environnement, Alimentation, Santé, Posture professionnelle, Émotion
Une première visite “à domicile” pour rencontrer une famille hébergée dans un hôtel social parisien permet d’éclairer les missions de l’infirmière puéricultrice en protection maternelle et infantile. Il s’agit d’une mère migrante et de son nouveau-né de 6 semaines en situation de précarité. Cette visite est relatée telle qu’elle s’est déroulée et comme l’a ressentie la professionnelle, dans toute son humanité, en plus des objectifs précis d’aide et de soutien des compétences parentales.
Fréquentes, les violences conjugales touchent aujourd’hui une femme sur dix. Pourtant, ce phénomène, loin de se limiter aux violences physiques, reste souvent méconnu. Le processus mis en œuvre dans ces situations, celui de l’emprise, est important à comprendre pour accompagner les personnes qui en sont victimes.
Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 30-33.
Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Masque, Enfant, Peur, Mort, École primaire, Psychologie du développement, Covid-19
La Covid et le port du masque obligatoire pour les enfants des écoles primaires à la rentrée de novembre 2020 sont l'occasion d'évoquer ce que vivent les enfants du fait de l'épidémie. Confrontés à de nouvelles règles, à des interdits, à la peur manifestée par les adultes, au flux des nouvelles catastrophiques, à la mort, comment vont-ils absorber tout cela et se construire avec ? Comment les adultes peuvent-ils les aider à grandir dans un tel contexte ?
Article de Nicolas Leblé, Mireille Cosquer, Lilia Mezghiche, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 149-167.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant, Autisme, Parentalité, Relation familiale, Diagnostic, Témoignage, Prise en charge, Étude de cas
Le parcours de soin d’un enfant avec autisme impacte fortement l’expérience parentale. Par ailleurs, les parents sont les interlocuteurs principaux des professionnels prenant en charge ces enfants. Enfin, ces parents, à l’échelle individuelle ou collective, mènent des actions et influent sur la perception de l’autisme dans le champ social. Nous tentons d’appréhender leur vécu du parcours diagnostique et de soin de leur enfant, à partir d’une étude qualitative fondée sur des témoignages de parents ayant consulté pour une évaluation dans un Centre de Diagnostic Autisme entre 2007 et 2015. Nous décrivons certains aspects saillants de ce parcours, depuis leurs premières inquiétudes jusqu’à l’évaluation diagnostique de l’enfant, et rapportons les difficultés rencontrées ainsi que les mouvements psychiques qui s’y associent. Enfin, nous discutons ces résultats qui mettent en lumière l’impératif, pour le professionnel, d’associer les parents aux prises en charge dans une position active.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 3-36.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, État limite, Trouble de la personnalité, Traumatisme, Relation enfant-parents, Attachement, Développement, Psychologie du développement, Mécanisme de défense
Le diagnostic d’un trouble de la personnalité limite dans l’enfance s’avère controversé. Dans une perspective développementale de la psychopathologie, Pine (1974, 1986) a proposé la notion de l’enfant borderline-en-devenir. Il suggère que ce dernier soit caractérisé par la survenue de traumas dans le contexte relationnel à la figure de soins, ce qui aurait altéré sa capacité à s’engager dans un développement normal et entraîné l’utilisation de mécanismes défensifs permettant d’assurer sa survie psychique. Les propositions de Pine trouvent des résonances avec les écrits contemporains. Elles sont ainsi revisitées au travers des concepts tels que les traumatismes relationnels précoces et l’attachement. L’intégration des résultats empiriques issus des recherches scientifiques actuelles à la théorie de Pine permet de proposer un modèle explicatif de l’enfant borderline-en-devenir.
Article de Evelyne Thommen, Laetitia Baggioni, Aline Veyre, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 413-434.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Questionnaire, Outil, Visage, Jeune enfant, Enfant, Peur, Colère
La reconnaissance et la compréhension des émotions par l’enfant sont des aspects fondamentaux de son développement. L’étude présente les résultats obtenus à partir de l’évaluation de 284 enfants âgés de 41 à 135 mois. Le QCEE (Questionnaire de Compréhension des Émotions pour Enfants) a été utilisé comme outil de récolte des données. La reconnaissance émotionnelle est évaluée à l’aide d’expressions faciales alors qu’une tâche d’inférence d’émotions à partir d’une histoire permet d’évaluer plus spécifiquement la compréhension des émotions. Les résultats montrent que la joie est l’émotion la mieux reconnue, quels que soient l’âge et la modalité de présentation. La peur est mieux reconnue dans une histoire avec un contexte, plutôt que sur un visage, contrairement à la colère. Ces résultats permettent de montrer le partage très progressif des conventions de représentations des émotions sur le visage et dans les récits au cours du développement. Cet outil en langue française pourra être utilisé par les professionnels qui interviennent sur le développement du raisonnement émotionnel des enfants.
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 391-411.
Mots clés : Enfance-Famille, Bilinguisme, Réussite scolaire, École primaire, Enfant, Lecture, Mathématiques, Développement cognitif, Acquisition des connaissances, Liban
De nombreux travaux mettent en avant les effets positifs du bilinguisme dans les domaines langagier, culturel, identitaire, psychologique, ainsi qu’au niveau des FE (Bijeljac-Babic, 2017). Toutefois, certains auteurs remettent en cause l’existence de ces effets (Paap et al., 2015). Cet article vise à clarifier les effets de l’apprentissage d’une langue seconde sur les fonctions exécutives et les performances académiques auprès d’enfants libanais. Une batterie d’épreuves évaluant le fonctionnement exécutif et les habiletés mathématiques et de lecture a été administrée à des élèves monolingues et bilingues âgés entre 8 et 10 ans et scolarisés au Liban. Les résultats confirment les relations positives attendues entre le bilinguisme, la flexibilité et l’inhibition, ainsi qu’avec les performances en lecture et en mathématique. Par contre, aucune relation n’est retrouvée entre le bilinguisme et l’impulsivité cognitive. Enfin, l’accès lexical chez les bilingues s’avère moins rapide et moins précis que chez les monolingues. En regard des résultats observés, deux nouvelles pistes de recherche sont proposées en lien avec les compétences académiques et les interventions.