Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Depuis les propositions freudiennes concernant la féminité, des psychanalystes poursuivent leur réflexion : le complexe de castration, le refus du féminin, le masochisme, mais également la perversion, la frigidité, l’homosexualité féminines, constituent autant de questions parmi d’autres. Nous comptons dans ce numéro revenir sur des textes anciens, parfois inédits, mais aussi réfléchir sur la sexualité féminine telle qu’elle se présente actuellement dans nos cabinets, sur fond de différences culturelles, d’évolution des techniques de procréation, de discussion autour du genre, de développement des réseaux – où des formes auparavant marginales de sexualité peuvent révéler ou développer leurs codes, voire devenir une mode.
L’abus sexuel sur l’enfant représente non seulement une problématique de santé individuelle mais également une thématique de santé publique. Si la maltraitance sexuelle constitue une question de santé physique et psychique d’un individu aux retombées multiples et variées, elle confronte également les aspects des premiers liens, les liens d’attachement, étant donné qu’elle se déroule habituellement dans le cercle familial. À la lumière de trois vignettes cliniques, l’article discute du concept de destructivité d’une part de manière générale et d’autre part spécifiquement dans les situations d’abus sexuel, pour proposer in fine quelques points d’attention autour de la parole de l’enfant au cours de la prise en charge. Précisons que l’enfant, qu’il se confie ou non, reste bien souvent psycho-traumatisé. La destructivité renvoie au caractère destructeur d’un élément vivant ou non et, plus généralement, à la faculté de détruire. En lien avec cette notion, on peut globalement observer des facteurs dits de gravité et d’autres dits de protection susceptibles de coexister. Si les premiers sont plus importants, la probabilité est grande que les symptômes soient invalidants et durables en soulignant qu’ils peuvent s’aggraver dans la durée ou apparaître de façon différée. Si les facteurs de protection sont significatifs, alors l’enfant connaîtra davantage de chances d’une faible atteinte traumatique et d’une cicatrisation plus ou moins rapide.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 324, avril 2020, pp. 24-29.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stress, Traumatisme, Prise en charge, Psychothérapie, Symptôme
Attentats, accidents, catastrophes naturelles, agressions…, autant de situations susceptibles de provoquer un traumatisme psychologique. Comment prend-on en charge les troubles psychotraumatiques aujourd’hui ? Quelles thérapies pour les soigner ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3148, 21 février 2020, pp. 18-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Personne issue de l'immigration, Droit d'asile, Accompagnement, Soutien psychologique, Traumatisme, Précarité, Inégalité
Mal outillé, l’accompagnement en santé mentale des personnes migrantes a fait l’objet de l’expérimentation Fasda, avec l’intervention d’ergothérapeutes dans des centres d’hébergement. Pour mieux penser le soutien psychosocial de ce public, des professionnels se sont réunis le 14 février à l’établissement de Ville-Evrard, en Seine-Saint-Denis.
Le dialogue Freud-Ferenczi a ouvert la psychanalyse à de nouvelles problématiques qui nécessitent de penser l’originaire et le réel : pathologies marquées par des conflits intra- et inter-psychiques de plus en plus précoces, influence de facteurs exogènes (traumas, désordre familial, ou social, modes de communication, etc.). L’observation-adaptation de la clinique à ces souffrances implique des modifications dans la représentation du fonctionnement psychique inconscient (« méta-psychologies en mouvement »), lesquelles engendrent des questions cruciales pour la formation des psychanalystes : finalité de leur propre analyse, travail sur les transferts, intégrations de modèles métapsychologiques de tendances diverses pour aborder la complexité des problématiques singulières, modalités et politique de transmission au sein des écoles comme en leurs marges.
Le 14 juillet 2016, la ville de Nice a été le théâtre d’une attaque terroriste d’une extrême ampleur. Cet événement traumatique collectif a nécessité la mise en place en pédopsychiatrie d’un dispositif de soins spécifique au psychotraumatisme, adapté à une population de jeunes enfants. L’impact du « trouble de stress post traumatique » (TSPT) sur le plan neurocognitif, émotionnel et sensorimoteur venant bousculer la course développementale des jeunes enfants, une réponse thérapeutique rapide a été nécessaire. Un groupe thérapeutique à médiation sensorielle a ainsi été créé afin de relancer le processus d’intégration et de régulation sensorielle dans ce contexte d’effraction développementale liée au psychotraumatisme.
Paru dans la revue Lien social, n° 1261, 12 au 25 novembre 2019, pp. 12-13.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Prise en charge, Victime, Montfavet, Vaucluse
Le gouvernement a lancé en novembre 2017 un vaste plan pour renforcer la prise en charge du psychotraumatisme. Il prévoit notamment la création de dix centres de soins régionaux dans lesquels s'inscrit la nouvelle unité de psychotrauma du Centre hospitalier de Montfavet (Vaucluse).
Dossier composé de 5 articles :
- Les faits, les événements et les vécus en médecine intensive : brève note d’anthropologie clinique.
- Un événement sans nom : à propos d'un cas clinique d'hépatopathie gravidique en réanimation.
- Machines de vie, machines de mort : la famille à l'épreuve des soins machinisés.
- Le chaos de l'éveil de coma comme organisateur du psychisme.
- Complexité du vécu des proches de patients en éveil de coma : chaos et créativité.
Avec la pratique avancée infirmière en santé mentale et psychiatrie, une véritable opportunité se profile au bénéfice du patient. Exemple concret à travers le parcours de Marie, une patiente souffrant de stress post-traumatique, au GHU de Paris psychiatrie et neurosciences.