Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 71 à 80 sur un total de 402

Votre recherche : *

Les savoirs en partage : place du psychologue dans les entretiens d’agrément en vue d’adoption

Article de Marion Milliex

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 33-46.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Agrément, Psychologue, Accompagnement, Filiation

Dans le parcours d’adoption la demande d’agrément constitue une étape fondamentale et fondatrice. Au cœur des entretiens, la notion de savoir est le fil qui relie les futurs parents, le clinicien et l’enfant à venir. Comment le psychologue accompagne-t-il les couples qui souhaitent adopter, de quelles responsabilités est-il porteur pour faciliter les transmissions qui permettront le processus d’affiliation ?

Accès à la version en ligne

Accompagner et transmettre : quels savoirs du côté des mères de naissance

Article de Chantal Prononce Poyol

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 15-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Abandon, Adoption, Périnatalité, Accompagnement, Mère, Secret

L’accompagnement psychologique des mères de naissance favorise le travail de la pensée là où les secrets, la honte et les mécanismes de défense font obstacle au savoir les concernant ; il soutient l’accueil protecteur et humanisant de l’enfant et facilite la transmission de son histoire de naissance.

Accès à la version en ligne

Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

Accès à la version en ligne

Inclusion scolaire et troubles du spectre de l’autisme : un guide méthodologique socialement validé

Article de Hélène Geurts, Elise Buchet, Marie Claire Haelewyck

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 175-187.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Intégration scolaire, Aménagement du temps, BELGIQUE

L’inclusion scolaire des élèves à besoins spécifiques est rendue possible par la collaboration entre différents acteurs prenant en considération la complexité de la situation et les besoins individuels de l’enfant. Notre étude revient sur les défis actuellement posés par l’implémentation d’aménagements raisonnables à destination d’élèves présentant un Trouble du spectre de l’autisme (tsa) en Belgique francophone. Nous avons mené une recherche-action destinée à co-construire un guide méthodologique « Intégration et autisme : raisonner les aménagements raisonnables » avec dix participants-experts (membres de la famille et/ou professionnels) ayant contribué à l’inclusion scolaire dans l’enseignement fondamental d’au moins un enfant tsa. Le guide présenté a été évalué, à l’aide d’une méthode Delphi, comme clair, pertinent et utile pour promouvoir l’éducation inclusive en Belgique.

Accès à la version en ligne

Théories sexuelles infantiles, quelles confusions de langue

Article de Olivia Farkas

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 13-23.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Théorie, Sexualité infantile, Abus sexuel, Inceste, Identification, Agresseur

Partant des textes de Sigmund Freud sur la sexualité infantile, nous déclinons le concept de Sándor Ferenczi de confusion de langue entre les adultes et l’enfant pour en montrer la pertinence dans la clinique contemporaine avec les enfants et les adolescents. Il apparaît une multitude de confusions possibles, en cas de situations traumatiques d’abus sexuels, et aussi dans la construction psychique du sujet.

Accès à la version en ligne

Les héros du raté ! Un appui à l’introjection de figures surmoïques moins sévères

Article de Nathalie Barabé

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 153-162.

Mots clés : Culture-Loisirs, Accompagnement de la personne et identité, Personnage, Surmoi, Narcissisme, Bande dessinée, Livre

À côté des super-héros, les livres pour enfants comportent souvent des personnages véritables « héros du raté » qui se trompent, font de travers, tout en incarnant une énergie et joie de vivre qui se maintiennent. Nous verrons à travers deux vignettes cliniques combien ces « héros du raté » accompagnent la maladresse infantile et étayent la mise en place d’un Surmoi moins sévère. Ils aident à relativiser les déboires des enfants à répondre aux attendus des adultes en mettant l’accent sur le côté universel de ces situations.

Accès à la version en ligne

Les visiteurs du soir

Article de Emmanuelle Boë

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 144-152.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Psychothérapie, Psychothérapie institutionnelle, CMP, CATTP

L’accueil du soir est un dispositif de soin institutionnel qui s’est ouvert à l’intérieur d’un cmp pour adolescents. Il complète l’offre de soin du cmp en offrant un espace intermédiaire qui pratique la psychothérapie institutionnelle sans nécessiter de lourdes formalités d’admission ni de délai d’attente. L’adossement de ce dispositif au cmp, avec redéploiement d’une partie de son équipe, permet cette souplesse. Il illustre la créativité des cmp, dans la lignée des promoteurs du secteur de psychiatrie et de leur idéologie d’accès facilité et d’ouverture au plus grand nombre.

Accès à la version en ligne

Projet d’avenir chez les mineurs incarcérés, vers une nécessaire reconstruction de l’estime de soi. La place du psychologue de l’Éducation nationale en prison

Article de Sabine Bakker Hernandez, Fabien Marmonier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 134-143.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Estime de soi, Adolescent, Détention, Projet de vie, Psychologue, Psychologie scolaire

La psychologie scolaire a toute sa place dans l’accompagnement du parcours d’incarcération du jeune détenu, ainsi que dans la préparation à la sortie. Le temps de l’incarcération peut être mis à profit par l’adolescent pour reconstruire une estime de soi et une identité fragilisées, voire anéanties. Dans cet article, nous abordons les particularités de la pratique professionnelle du psychologue de l’Éducation nationale, ancrées sur l’observation de situations individuelles de jeunes détenus en voie de reconstruction d’un projet de vie.

Accès à la version en ligne

La « commission violence », un dispositif éducatif groupal pour répondre à la violence des adolescents placés

Article de Isabelle Mathieu, Sydney Gaultier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 124-133.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Violence, Adolescent, Groupe, Enfant placé

En institutions éducatives, la violence des adolescents placés insécurise et bouleverse les règles du vivre ensemble, heurte la groupalité professionnelle dans sa fonction contenante et interroge le sens du métier. Nous proposons et illustrons une réponse institutionnelle groupale nommée « commission violence » comme instance régulatrice et inclusive qui participe d’une forme de scénarisation positive du collectif en charge de l’adolescent et de la mission protectrice, pour tous, qui lui incombe.

Accès à la version en ligne

L’engagement affectif des professionnels en Protection de l’enfance

Article de Sandrine Clergeau

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 115-123.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Affectivité, Protection de l'enfance, Pratique professionnelle, Émotion, Besoin, Psychisme, Amour, Attachement, Transfert

Le travail en protection de l’enfance convoque les professionnels à s’interroger sur leurs rapports affectifs aux enfants dont ils s’occupent. Leur formation les a souvent invités à être prudents, voire défendus par rapport à leurs émotions. Toutefois, est-il possible de ne rien ressentir lorsque l’on est plongé dans l’intimité de ces individus blessés ? Ne serait-il pas préférable d’apprendre à utiliser ses émotions pour les mettre au service de ceux qui en ont besoin ? Si on leur donne la parole, les enfants placés peuvent témoigner de leur besoin d’engagement affectif des professionnels qui les prennent en charge.

Accès à la version en ligne