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Paru dans la revue Sciences humaines, n° 333, février 2021, pp. 24-27.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Psychologie clinique, Conflit, Psychisme, Histoire familiale, Histoire sociale, Pluridisciplinarité
L’être humain est confronté à des conflits psychiques qui proviennent en partie de ses relations sociales. Pour les résoudre, le sociologue Vincent de Gaulejac a inventé une méthode combinant démarche clinique et recherche.
Article de Fabien Trécourt, Marc Olano, Béatrice Kammerer, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 333, février 2021, pp. 28-47.
Mots clés : Langue, Acquisition du langage, Langage, Culture, Trouble du langage, Écriture, Femme
Comme le montre ce dossier, les recherches récentes en sciences du langage ont dépassé la querelle de l’inné et de l’acquis au profit d’une vision médiane ou « interactionniste » : parler s’apprend au fil de relations complexes entre ce qu’un tout-petit peut et ce qu’il perçoit dans son environnement – le comportement des adultes comme celui d’autres enfants par exemple. Même des troubles du langage ayant apparemment une origine physiologique n’ont pas les mêmes conséquences d’un milieu social à un autre. De fait, la parole ne se réduit pas au fait d’exprimer une pensée ; elle s’insère dans un ensemble de pratiques discursives et de codes sociaux. Elle est toujours en mouvement, susceptible d’évoluer au fil des générations, des époques et des environnements.
Article de Jean François Marmion, Fabien Trécourt, Emmanuelle Piquet, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 331, décembre 2020, pp. 20-47.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Individu, Intelligence, Adolescent, Groupe, Réseau social, Psychologie cognitive, Quotient intellectuel, Philosophie, Politique
Dans ce dossier de salubrité publique, nous vous proposons donc un aperçu de ce que psychologie, sociologie, philosophie, science politique et tutti quanti peuvent nous expliquer sur la connerie ambiante : ses racines, ses ailes de géante, ses ramifications, ses labyrinthes et ses impasses. Histoire, en tamisant ce bourbier, d’en tirer quelques pépites de savoir, voire des perles de sagesse…
Ce dossier ne prétend pas donner la recette de fabrication du « superadulte » que bien des parents appellent de leurs vœux. Mais mieux comprendre comment grandissent les jeunes générations, qui seront demain aux commandes de la société, n’est-ce pas déjà les aider à construire leur avenir ?
Article de Marc Olano, Hélène Frouard, Héloïse Lhérété, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 328, août-septembre 2020, pp. 30-59.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Résilience, Maladie, Deuil, Traumatisme, Accident, Rupture, Crise économique, Épidémie
De la psychologie de la résilience aux philosophies existentialistes en passant par la sociologie clinique, de nombreux penseurs, scientifiques et écrivains se sont demandé comment on pouvait reprendre le cours de son existence, après une cassure intérieure.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 328, août-septembre 2020, pp. 26-29.
Mots clés : Lien social-Précarité, Inégalité
Le confinement a eu des effets ambivalents : moment de solidarité et de reconnaissance pour les uns, il a aussi attisé des sentiments d’injustice et de défiance. Sommes-nous entrés dans l’âge du ressentiment ?
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 327, juillet 2020, pp. 50-55.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologie, Comportement, Skinner (Burrhus Frederic)
Fervent promoteur de la psychologie béhavioriste et de ses applications dans le monde de l’éducation et des thérapies, Burrhus F. Skinner est considéré comme l’un des psychologues les plus influents du 20e siècle.
Article de Laurent Testot, Laurent Testot, Jean François Dortier, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 327, juillet 2020, pp. 26-49.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Société primitive, Ethnie, Culture, Savoir, Identité
Ils sont tout au plus un demi-milliard sur Terre ! Des peuples qui représentent moins d’un humain sur quinze. Ils sont dits premiers car ils incarneraient des modes de vie ancestraux, aux antipodes de notre civilisation urbanisée et technicienne.
Si ces mêmes peuples sont dits autochtones, c’est pour souligner que leur histoire est marquée par les spoliations : ils ont été expropriés des terres autrefois parcourues par leurs ancêtres, les épidémies les ont décimés, leurs langues ont été combattues, et notre conquête de la planète les a relégués aux marges du monde : le Grand Nord, les collines d’Asie australe, les jungles et les déserts d’Afrique, la forêt amazonienne… Des territoires fragiles, déstructurés précocement par le changement climatique.
Mais alors que leurs sociétés se mobilisent pour faire entendre leurs voix, s’adaptent à ces tensions, s’ouvrent au tourisme, les chercheurs questionnent les stéréotypes : on les disait pacifistes, égalitaires, cela ne va plus de soi. On découvre que les « forêts vierges » étaient des écosystèmes entretenus par leurs habitants. Jusqu’au chamanisme, à la fois façon globale de penser la santé des humains, des sociétés et des milieux ; et usage original des techniques de l’imagination et de la cognition.
Il nous faut désormais apprendre à voir les autochtones non plus comme les témoins d’un passé révolu, mais comme des partenaires qui ont tant à nous enseigner sur l’expérience humaine.
Article de Martine Fournier, Thomas Lepeltier, Romina Rinaldi, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 326, juin 2020, pp. 28-51.
Mots clés : Lien social-Précarité, Solidarité, Don, Empathie, Bilan, Bénévolat, Aidant familial
Durant l’hiver 2020, l’irruption d’un minuscule virus a bouleversé la planète. Face à une pandémie qui a fauché des milliers de vies dans le monde, on a pu assister à de nombreuses manifestations d’entraide et de solidarité. Tout comme lors d’ouragans destructeurs, de tsunamis et de tremblements de terre ravageurs ; comme aussi durant les guerres, lorsque par exemple des Justes cachaient chez eux des familles juives au péril de leur vie…
Les racines de l’altruisme ont fait l’objet de multiples théories. Faut-il y voir un penchant naturel ? La manifestation d’une empathie enracinée dans la psychologie humaine ? Ou une forme détournée d’égoïsme dans laquelle chacun trouverait des gratifications et des bénéfices personnels ? Les sociétés occidentales ont longtemps vu la compétition inscrite dans la nature humaine, et la coopération comme ressortissant de l’idéologie ou de la morale.
Depuis une vingtaine d’années pourtant, on assiste à un foisonnement de travaux faisant de la solidarité, de l’entraide et de la coopération un nouveau paradigme. De la psychologie aux neurosciences, de l’anthropologie jusqu’à l’éthologie, les recherches nous montrent un monde animal où ne règne pas que la loi de la jungle, de tout jeunes enfants doués d’empathie bienveillante, ou encore des adultes prêts à donner un organe pour sauver un inconnu… Même chez les biologistes, les gènes, longtemps considérés comme égoïstes, sont devenus altruistes ! Dans les sciences sociales cependant, les analyses critiques ne manquent pas. Bénévolat, philanthropie, solidarité font l’objet de vifs débats. Ils seraient, selon certains, la face cachée d’intérêts personnels, sociaux ou étatiques. Autrement dit, entre tenants de l’altruisme, de la bienveillance et de la générosité humaine et tenants des approches individualistes, la lutte continue !