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Les peuples premiers : qu'ont-ils à nous apprendre ?

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé
Coordinateur
Laurent Testot
Auteurs
Laurent Testot, Jean François Dortier, et al.
Titre de la revue
Sciences humaines
Titre du dossier
Les peuples premiers : qu'ont-ils à nous apprendre ?
numéro
327
Mentions d'édition
juillet 2020
Dates
2020
Pages début-fin
pp. 26-49
Etiquettes de collation
illustrations
Domaines Prisme
Courants de pensée en sciences humaines
Mots-clés Prisme
Société primitive, Ethnie, Culture, Savoir, Identité
Présentation de l'éditeur

Ils sont tout au plus un demi-milliard sur Terre ! Des peuples qui représentent moins d’un humain sur quinze. Ils sont dits premiers car ils incarneraient des modes de vie ancestraux, aux antipodes de notre civilisation urbanisée et technicienne.

Si ces mêmes peuples sont dits autochtones, c’est pour souligner que leur histoire est marquée par les spoliations : ils ont été expropriés des terres autrefois parcourues par leurs ancêtres, les épidémies les ont décimés, leurs langues ont été combattues, et notre conquête de la planète les a relégués aux marges du monde : le Grand Nord, les collines d’Asie australe, les jungles et les déserts d’Afrique, la forêt amazonienne… Des territoires fragiles, déstructurés précocement par le changement climatique.

Mais alors que leurs sociétés se mobilisent pour faire entendre leurs voix, s’adaptent à ces tensions, s’ouvrent au tourisme, les chercheurs questionnent les stéréotypes : on les disait pacifistes, égalitaires, cela ne va plus de soi. On découvre que les « forêts vierges » étaient des écosystèmes entretenus par leurs habitants. Jusqu’au chamanisme, à la fois façon globale de penser la santé des humains, des sociétés et des milieux ; et usage original des techniques de l’imagination et de la cognition.

Il nous faut désormais apprendre à voir les autochtones non plus comme les témoins d’un passé révolu, mais comme des partenaires qui ont tant à nous enseigner sur l’expérience humaine.