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Exposés aux violences conjugales : les enfants de l'oubli

Livre de Chantal Zaouche Gaudron, Jean Jacques Flores, Céline Jaspart, Nathalie Savard, édité par Erès, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prévention, Violence, Famille, Enfant en difficulté, Psychologie du développement, Enfant, Génération, Accompagnement, Relation enfant-parents, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Souffrance psychique, Conflit de loyauté, Parentification

Cet ouvrage est conçu comme un outil de sensibilisation et de prévention des effets délétères sur le développement des enfants qui sont témoins de la violence conjugale. L'accompagnement et le devenir des enfants s'inscrivent au coeur de la réflexion des auteurs et constituent le fil rouge de cet ouvrage. Volontairement synthétique afin de souligner les éléments les plus marquants et les plus saillants, ce bilan des connaissances met en évidence l'impact des violences conjugales sur le développement de l'enfant. Il s'accompagne d'un DVD présentant des saynètes réalisées par des enfants à partir du logiciel de modélisation Gepetto créé par l'association Animaçao. Ces petits films d'animation très simples constituent des médiations pour instaurer un débat avec et pour les enfants.
Avec la collaboration de : Jean-Jacques Flores et Céline Jaspart, marionnettistes, infographistes à Toulouse au sein de l'association Animação qui oeuvre depuis vingt ans dans les domaines de la technologie et de la marionnette. Olivia Paul, docteur en psychologie, ATER, université Toulouse Jean-Jaurès. Nathalie Savard, maître de conférences en psychologie, université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, LIRTES-OUIEP.

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Démocratiser les relations éducatives - « Bonnes feuilles »

Article de Frédéric Jesu, Jean Le Gal

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 25-37.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation éducative, Famille, Participation, Parole, Société, École, Droits de l'enfant

L’apprentissage du droit - et notamment des droits de l’enfant - ne serait que pure illusion s’il ne se développait pas dans un environnement démocratique. Au pire, on pourrait soupçonner que la connaissance par les plus jeunes de la Convention des droits de l’enfant (CIDE) puisse mener à la déconsidération des institutions destinées à les accueillir... et les éduquer. La limpidité du texte de la CIDE pourrait aussi inciter à des révoltes.
L’ouvrage de Frédéric Jésu et de Jean Le Gal dont nous présentons ci-dessous les « bonne feuilles » éclaire sur la place de l’enfant, à commencer par la famille, pour se poursuivre dans les institutions destinées à son éducation, ses loisirs, à commencer par l’école, en passant également par les établissements chargés de les accueillir, notamment lorsqu’ils sont retirés de leur famille. Comment apprendre une citoyenneté dans une société qui se prétend démocratique si les conditions de son apprentissage ne respectent pas la prise en compte de la parole de l’enfant et sa participation aux décisions qui les concernent, voire sa codécision ?

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De la séduction "ontologique" à la séduction dans l'éducation : comment infiltre-t-elle la relation parent-enfant ?

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 24-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Séduction, Éducation familiale, Enfant, Relation enfant-parents, Jouissance

Mieux comprendre les enjeux de la séduction dans l’éducation contemporaine pour en subodorer les effets délétères, tel est le propos de cet article. On y décrit ce que l’auteur nomme la séduction ontologique, laquelle ébranle l’inconscient du parent et rend compte ensuite des effets de séduction de l’adulte envers l’enfant : séduction originaire d’abord, du fait de l’asymétrie entre cet adulte qui en sait plus et cet enfant qui en sait moins, séduction précoce ensuite éveillée par les soins maternels apportés à ce bébé, enfin rapport de séduction sociale perçu aujourd’hui comme politiquement plus acceptable que le rapport de contrainte ! La question centrale est de savoir s’il est possible d’échapper aux effets de cette séduction ! Il n’y a pas d’autres solutions pour échapper au pouvoir de la séduction comme à celui de la force que de résister à la jouissance de soumettre un plus vulnérable que soi en utilisant soit cette force soit cette séduction. Ce respect de la vulnérabilité de l’autre, cette forme d’abnégation de sa puissance et de sa jouissance, c’est précisément ce que je nomme « l’autorité ».

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"Zone proximale de séduction" et orthophonie

Article de Ludovic Faure, Charlotte Wagenaar

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 131-140.

Mots clés : Enfance-Famille, Séduction, Rééducation, Enfant, Anxiété, Orthophoniste

La relation entre l’orthophoniste et l’enfant peut voir émerger différents comportements de séduction de la part de ce dernier, qui font, tout autant que les comportements d’opposition, obstacle à la prise en charge. Cet article les interroge en décrivant leurs formes, en questionnant ce qui les motive et ce qui peut amener l’enfant à s’en détacher pour investir les apprentissages à travers trois histoires cliniques.

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Relations d'emprise et de séduction entre frère et soeur dans la Corne de l'Afrique

Article de Françoise Couchard

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 58-69.

Mots clés : Enfance-Famille, Séduction, Fratrie, Sexualité, Anthropologie, Féminité, Complexe de castration, Virginité, Afrique orientale, Djibouti

Nous nous proposons d’étudier les relations de séduction entre le frère et ses sœurs dans la culture de la Corne de l’Afrique, plus particulièrement dans la République de Djibouti. Nos modèles théoriques sont empruntés à la psychanalyse et à l’anthropologie culturelle. Nous montrons que dans cette culture, le rituel de l’infibulation est le socle d’un imaginaire collectif puisque l’honneur de la famille et du clan reposait sur l’intégrité absolue de la « couture » du sexe féminin lors du mariage de la fille. Ce rituel renforçait chez le garçon l’angoisse de castration qui se déplaçait sur la difficulté pour l’homme de parvenir à « désinfibuler » l’épouse. Nous montrons comment les fantasmes originaires de séduction et de castration lient le frère à ses sœurs à travers cette fétichisation de la « couture » du sexe féminin. Nous avons dépeint deux types de frères : « le gardien du temple », représentant de la mère et garant de la virginité de la fille et le « gardien de l’idéal du moi », substitut paternel et parfois protecteur et « libérateur » de sa sœur.

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Cothérapie et coparentalité

Article de Robert Neuburger

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 4, décembre 2015, pp. 357-362.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Partenariat, Famille, Enfant, Équipe soignante, Responsabilité, Rôle, Psychothérapeute

Cothérapie et coparentalité posent des problèmes analogues liés au fait que les deux partenaires sont à la même place. Des difficultés peuvent alors surgir du fait des différences conceptuelles et/ou du risque de privilégier la relation entre les deux partenaires au détriment du tiers, enfant d’un côté, patients de l’autre. Il semble sage de réactualiser les principes selviniens, basés sur la complémentarité dans les équipes thérapeutiques où l’un fait l’observateur pour une situation et l’autre assume les responsabilités thérapeutiques, quitte à intervertir les rôles pour une autre situation. Les familles peuvent bénéficier d’un dispositif analogue en alternant les rôles, chacun prenant la responsabilité éducative à son tour. Ces dispositifs ont tendance curieusement à atténuer les différences et à créer une saine émulation plutôt qu’une rivalité plus ou moins sourde et aliénante ou une complicité ambiguë.

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Le mensonge chez l'enfant

Article de Sébastien Chapellon, François Marty

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 437-452.

Mots clés : Enfance-Famille, Mensonge, Enfant, Espace transitionnel, Psychanalyse, Stade de développement

Les auteurs explorent le rôle du mensonge au cours des différents stades du développement. Ils analysent la manière avec laquelle l’enfant organise ainsi sa relation avec les adultes pour amortir les angoisses auxquelles il a affaire. Dès le stade anal, l’enfant apprend à les tromper pour défendre son intimité psychique et s’émanciper d’eux. Au stade phallique, le petit ment pour contre-investir le sentiment d’être dominé intellectuellement par les grands. Ensuite, au stade œdipien, l’enfant use du mensonge pour briser le couple parental mais aussi pour externaliser le clivage que les incohérences de son milieu produisent en lui.

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La prescription de psychotropes chez l'enfant : obstacles et motivations

Article de Céline Mouloubou, Louis Forgeard, Anne Villand, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 595-608.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychotrope, Enfant, Psychiatrie infantile, Contre-transfert, Représentation sociale, Psychiatre

Cet article a pour objet l’analyse des facteurs spécifiques impliqués dans la prescription des psychotropes pour enfants. Notre travail s’est construit à partir d’une étude qualitative auprès de neuf soignants de trois centres de jour pour enfants. Cette étude porte sur leurs représentations de la prescription du psychotrope aux enfants. Un invariant est ressorti de cette étude : le principe selon lequel la chimiothérapie ne doit être utilisée qu’en dernier recours. Cette idée peut être rattachée à des fantasmes angoissants de maltraitance de l’enfant et de condamnation à un avenir asilaire, qui constituent plutôt un obstacle à la prescription. Pour autant, la violence que renvoie dans certains cas la symptomatologie de l’enfant et le contre-transfert qu’il suscite chez le soignant motivent l’usage de la prescription, bien plus que tout rattachement théorique. La question de la prescription vient donc à la fois révéler la contre-violence du soignant tout en la mettant à distance.

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Etre mère dans la migration : quelques réflexions à partir d'une recherche qualitative

Article de Vanna Berlincioni, Bruno Davide, Broglia Davide, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 505-529.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Maternité, Migration, Femme, Grossesse, Représentation sociale, Isolement, Culture, État dépressif

L’objectif général de ce travail est d’étudier les aspects psychologiques, sociaux et de risque psychopathologique liés au projet de procréation, à la maternité et aux soins prodigués aux enfants chez les femmes immigrées qui vivent dans la province de Pavie. On a soumis 55 femmes immigrées, entre la 28ème et la 32ème semaine de grossesse, à une entrevue semi-structurée comprenant six modules dont l’un s’inspire de l’IRMAG (Intervista per la Rappresentazioni Materne in Gravidanza) pour la section concernant la maternité qui étudie différentes dimensions des représentations de la femme relativement à son identité féminine et maternelle. Étant entendu que l’histoire de chaque femme migrante échappe à toute généralisation, nous pouvons toutefois affirmer qu’on retrouve un vécu de solitude et une charge de responsabilités amplifiée par l’expérience migratoire. Cette condition favorise l’apparition de vécus dépressifs qui ont une incidence sur la relation avec l’enfant, tant dans le présent que dans le futur.

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Le travail sur les représentations des lignées paternelle et maternelle lors de l'accès à la paternité. Recherche exploratoire

Article de Isabelle Sénégal, Roseline Garon, Jean François Saucier

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 453-504.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Recherche, Méthodologie, Représentation sociale, Image mentale, Couple, Nourrisson, Psychisme, Père

Bien qu’il soit reconnu que les pères jouent un rôle important dès la grossesse et que l’état d’esprit des pères influence leur manière d’exercer leur rôle, il existe peu d’études sur le processus psychique de la paternalisation. Notre recherche apporte un éclairage sur ce thème par l’étude des changements dans les représentations qu’ont les hommes de leur père, de leur mère, de leur conjointe et d’eux-mêmes à cette période. Les données ont été recueillies via quatre entretiens auprès de sept hommes entre le sixième mois pré-partum et le cinquième mois post-partum. Les données ont fait l’objet d’une analyse de contenu semi-automatisée. Les résultats suggèrent que le travail psychique de la paternalisation se décline en différentes strates. Nous avons obtenu deux séries de résultats laissant supposer deux types de travaux psychiques : l’un est organisé selon une logique générationnelle et l’autre selon la logique des lignées maternelle et paternelle des représentations.

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