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Contribution de la psychomotricité à l’évaluation et la compréhension des souffrances identitaires à l’adolescence

Article de C. Paumel

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 6, octobre 2021, pp. 274-280.

Mots clés : Psychomotricité, Adolescent, Jeune majeur, Évaluation, Représentation sociale, Souffrance psychique, Identité

Les prescriptions de bilans et de soins en psychomotricité pour les adolescents et jeunes adultes en souffrance psychique restent très insuffisantes. Plusieurs facteurs pourraient l’expliquer : représentations sociétales de la personne et du soin ; méconnaissance de la profession et de ses champs d’intervention ; reconnaissance tardive des spécificités développementales de l’adolescent ; difficultés conceptuelles. L’adolescence correspond à un saut développemental et à « une période sensible », présentant de nombreux enjeux en termes de santé, en particulier de santé mentale. Les actions de prévention, d’évaluation et de soins en direction des adolescents sont donc fondamentaux, comme le préconise l’OMS. L’adolescence est un processus biopsychosocial, nécessitant une approche pluridisciplinaire.

Hyperactivité chez l'enfant

Article de Hervé Benhamou

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 268-272.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hyperactivité, Trouble du comportement, Diagnostic, Évaluation, Stéréotype

Depuis plusieurs décennies, l’hyperactivité de l’enfant avec troubles attentionnels fait l’objet de polémiques regrettables. Quels que soient les éventuelles prédispositions génétiques et autres facteurs neuronaux, biologiques, cognitifs… à prendre en compte dans la genèse du TDAH, on ne peut faire l’impasse sur la quête du sens des symptômes par rapport au fonctionnement mental du jeune patient et son environnement familial et social. Cette quête replace aussi les troubles dans l’histoire du sujet, telle qu’il l’a vécue subjectivement. Mais l’abord de tels patients et les choix thérapeutiques dépendent de la formation du praticien qu’il rencontre, de ses préjugés conscients et inconscients, et de ses éventuels conflits d’intérêt. Une réelle démarche scientifique impose des indications thérapeutiques sans dogmatismes, qui ne rejettent ni la prescription médicamenteuse ni les soins psychothérapiques individuels, familiaux, voire institutionnels, dans une perspective de complémentarité adaptée à chaque cas.

Quand la mère est absente : souffrance des liens mère-enfant

Livre de Hélène Romano, édité par Odile Jacob, publié en 2021.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mère, Maternité, État dépressif, Souffrance, Relation enfant-mère, Maltraitance, Violence conjugale, Carence affective, Maltraitance psychologique, Abus sexuel, Inceste, Infanticide, Prise en charge, Résilience, Traumatisme, Repère, Évaluation

Comment expliquer que certaines femmes peinent ou ne parviennent pas à devenir des mamans, c'est-à-dire des figures d'attachement protectrices pour leurs enfants ? Dans quelles circonstances cette défaillance maternelle peut-elle conduire à des actes graves de négligence, d'abus ou de maltraitance ? Quelles conséquences pour tous ces enfants qui grandissent en ne pouvant pas compter sur leur mère et qui en souffrent ? Et, surtout, comment les aider à guérir de leurs blessures et à se construire malgré tout pour vivre pleinement leur vie ? Dans cet ouvrage, Hélène Romano aborde, avec bienveillance mais lucidité, la question dérangeante des violences maternelles, quelle qu'en soit la forme, afin de nous aider à mieux comprendre et soigner la souffrance des liens qui peut exister entre un enfant et sa mère.

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Quatre niveaux d’évaluation en protection de l’enfance

Article de Pierre Naves

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 79-101.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Protection de l'enfance, Évaluation, Activité, Qualité, Projet, Information préoccupante, Projet pour l'enfant, Auto-évaluation, ASE, IGAS, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002, Loi 2007-293 du 5 mars 2007

L’usage du mot « évaluation » s’est beaucoup développé au cours des trente dernières années dans l’action sociale et médico-sociale. Sa pratique aussi. Elle reste néanmoins fragile à côté du domaine de la santé. Elle exige d’autant plus de rigueur que quatre niveaux d’évaluation doivent être distingués : l’évaluation des situations personnelles, familiales et leur évolution ; l’évaluation des établissements et services du champ de la protection de l’enfance ; l’évaluation des systèmes territoriaux auxquels participent des acteurs de champs connexes à celui de la protection de l’enfance ; enfin, l’évaluation de la politique nationale.
La loi précise le besoin d’évaluation à plusieurs étapes clefs dans le parcours de prise en charge. Mais si le nombre d’évaluateurs potentiels est très grand, la pratique reste loin de la volonté affichée. Des affirmations sont encore posées sans raison suffisante.

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Une protection de l’enfance en partenariat ?

Article de Violaine Blain

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 51-64.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Parcours institutionnel, Accompagnement, ASE, Partenariat, Besoin primaire, ONPE, Projet pour l'enfant, Évaluation, Participation, Danger, Loi 2007-293 du 5 mars 2007, GIPED (Groupement d'intérêt public de l'enfance en danger)

La protection de l’enfance ne peut être réalisée ni même conçue par les seuls conseils départementaux, et ce en raison de la nécessaire prise en considération de la spécificité du parcours de l’enfant. C’est donc l’ensemble des institutions concernées qui vont devoir se mobiliser et souvent dans une temporalité resserrée pour accompagner cette démarche. Des instances, des outils, voire des métiers sont dédiés en protection de l’enfance à la dynamique partenariale tant au niveau local que national.

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Les (mauvaises) langues de l’évaluation : prescriptions réglementaires et état d’âme d’un évaluateur

Article de Pierre Bechler

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 54-66.

Mots clés : Travail social : Établissements, Langage, Évaluation, Institution, Administration, Établissement social et médicosocial

Cet article est une auto-fiction, renvoyant cependant à des situations bien réelles, qui permet à l’auteur de situer la question de la langue administrative et technocratique au regard des enjeux propres à la question de l’évaluation externe des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Sur le fond, le texte s’efforce d’apporter un éclairage sur ce qui échappe à l’expertise d’une évaluation se fondant sur des critères, certes objectifs et normés, mais qui laisserait échapper ce qui est au cœur du travail social, aussi bien du point de vue de ce qui fait institution, que de celui des professionnels ou des personnes accompagnées qui font la véritable vie institutionnelle : une sorte d’éloge de l’inévaluable sous forme d’éloge à la vie, au vivant, et à la qualité humaine qui échappe toujours aux procédures et aux rationalisations.

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Diagnostic du trouble de personnalité borderline à l’adolescence

Article de E. Pham, A. Aouidad, A. Edan, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 4, juin 2021, pp. 185-189.

Mots clés : Adolescent, État limite, Trouble de la personnalité, Dépistage, Évaluation, Stigmatisation

Le trouble de personnalité borderline (TPB) est une pathologie fréquente, sévère et encore majoritairement diagnostiquée chez l’adulte bien que sa présence à l’adolescence soit aujourd’hui attestée. En effet, plusieurs obstacles semblent s’opposer à ce diagnostic avant l’âge de 18 ans.

Impact social : au service des valeurs

Article de Clémence Dellangnol

Paru dans la revue Direction(s), n° 197, mai 2021, pp. 20-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Contrat à impact social, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Indicateur, Management, ASE, Accompagnement, Jeune majeur, Solidarité, Valeur, Accès aux soins, Emploi, Insertion sociale, Précarité, Insertion professionnelle

Elle est souvent perçue comme un énième avatar d'une obsession de la mesure et de la performance des organisations. Pourtant, l'évaluation d'impact social peut être un formidable outil de défense des modèles et des missions du secteur social et médico-social. A condition d'en modeler soi-même les objectifs, les outils et les indicateurs.
Lancées à titre expérimental par Apprentis d'Auteuil, les Toulines ont fait l'objet d'une évaluation d'impact en 2018. Grâce à ses résultats positifs, ce programme d'accompagnement de jeunes majeurs sortant de l'aide sociale à l'enfance a pu tripler le nombre de ses établissements.
L'évaluation d'impact social du Réseau Apreva positionne les garages solidaires comme un maillon de l'accès à l'emploi pour les publics précaires. Elle souligne leur contribution à une meilleure qualité de vie en facilitant l'accès à la vie sociale et aux soins.

VigilanS, un dispositif de veille

Article de Christophe Debien, Maxime Vieux

Paru dans la revue Santé mentale, n° 256, mars 2021, pp. 42-46.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Thérapie, Communication, Compétence professionnelle, Écoute, Empathie, Évaluation, Lien social, Prévention, Suicide

VigilanS est un dispositif en prévention du suicide qui s'intègre à une stratégie nationale multimodale. Initié à Lille en 2015 et en cours de déploiement sur toutes les régions de France, il se base sur l'initiation d'un lien entretenu par différents médias (téléphoniques, postaux) avec tout individu suicidant qui lui est adressé par un service de soins. VigilanS poursuit comme objectifs d'éviter la réitération suicidaire mais aussi de réduire la mortalité par suicide au sein de cette population. C'est un dispositif qui se veut innovant et évolutif au regard de la complexité de la crise suicidaire et de la variété des populations qui lui font face. Par ailleurs, d'autres types de dispositif voient le jour dans le monde afin de construire une prévention du suicide la plus efficiente possible, que ce soit par le biais des outils numériques ou encore des particularités populationnelles comme celles des jeunes.