Documentation sociale

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Le mal de vivre, parlons-en ! Prévention du suicide chez les adolescents

Film, 2017.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Suicide, Adolescent, État dépressif, Prévention, Écoute, Accompagnement, Psychologue, Soin, Médecin, Scarification, Parents, Témoignage, Hospitalisation, Infirmier, Suisse

Ce documentaire traite de la prévention du suicide auprès des adolescents. Il montre comment le service Suisse "Malatavie", établi en 1996 grâce à un partenariat entre les hôpitaux universitaires de Genève et la fondation Children action, soutient les jeunes qui présentent un risque suicidaire. Ce service travaille, entre autres, avec leurs familles et les services sociaux et éducatifs. Une ligne d'écoute téléphonique a été mise en place.

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L'accompagnement. Pluralité du concept et des pratiques actuelles

Article de Jacques Marescaux, Jacob Benarosch, Gérard Zribi, Axel Gauthieret al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2017, pp. 4-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, GEM, Santé, Hôpital psychiatrique, Soin, Insertion professionnelle, Handicap psychique, SAVS, Concept, Transfert

Le terme d’accompagnement vient de l’ancien français « compain » c’est-à-dire « celui qui mange son pain avec ». Accompagnant et accompagné partagent le pain, et font côte à côte un bout de chemin ensemble.Qu’est-ce que l’accompagnement de nos jours ? Qu’est-ce qui le définit et comment les pratiques ont-elles évolué depuis une dizaine d’années ? Quelles sont ses caractéristiques et ses aspects ? Quelles formes prend-il actuellement ? Quelle éthique et quelles bases théoriques sous tendent cette notion ?
Dans la Loi du 11 février 2005, l’accompagnement constitue un mode de compensation pour les personnes en situation de handicap psychique, et en modifie les contours. Le positionnement et le rôle de chacun des protagonistes de la relation d’accompagnement ont évolué. « L’accompagné » n’a plus ce statut passif, soumis aux directives de l’accompagnateur supposé savoir. Par le passé les services d’orientation prenaient des décisions sans même demander l’avis du principal concerné. Le sujet est devenu acteur de cette relation, avec une assise citoyenne à part entière, pouvant s’exprimer sur ses besoins (même s’il ne peut pas toujours les formuler clairement), sur les orientations qu’il souhaite prendre (même si celles-ci ne sont pas toujours linéaires, ou avec des détours qui sont autant d’expériences vécues). Il est sujet de son désir, et continuellement consulté sur son parcours. L’accompagnateur est près de lui, proche ou éloigné selon les moments, le guide, propose des voies, montre des chemins, écoute les suggestions mais en définitive c’est l’accompagné qui décide du chemin à prendre. Accompagner c’est être avec l’accompagné, c’est être avec lui, une présence pour lui, c’est lui être proche, le revaloriser.

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L’homme et son corps : l’acceptation de sa maladie

Article de Rosine Ntsama

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 97-104.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Honte, Concept, Culpabilité, Corps, Maladie, Représentation sociale

Cette étude aborde le concept de honte que bon nombre de penseurs définissent comme affect humain. Celui-ci traduit le dépouillement social et personnel. De par l’analyse des situations et des questions soulevées, le concept de honte engendre la culpabilité, désorganise l’individu dans son Moi, suscitant ainsi un procédé handicapant. L’individu est alors conduit vers la désintégration et l’exclusion sociale.

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L’intervention sociale auprès des plus démunis : prendre en charge le corps vulnérable et le sentiment de honte

Article de Gisèle Dambuyant Wargny

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 85-95.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, SDF, Corps, Honte, Stigmatisation, Travailleur social, Relation d'aide, Soins esthétiques, Vulnérabilité

Tous les publics de l’intervention sociale – exclus, désaffiliés ou fragiles – cumulent des précarités qui marquent les corps, les stigmatisent et les discriminent physiquement et socialement. Ces réalités sont souvent associées à un sentiment de honte et de culpabilité. Dès lors, les prises en charge sont nécessaires pour soutenir et faire évoluer les vulnérabilités et les ressentis négatifs de ces personnes. Si les médecins s’occupent prioritairement de l’aspect médical et les psychologues du traitement psychologique, les intervenants sociaux se partagent la prise en charge sociale, appréhendant l’estime de soi et la revalorisation de la personne. L’aide psychosociale peut prendre en charge le corps désocialisé. Les soins esthétiques peuvent soulager le corps éprouvé. Tous contribuent à soulager le corps stigmatisé, et au-delà à contrer la vulnérabilité contemporaine.

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Dynamiques intergroupes et changement social autour de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe en France

Article de Anna Savio, Elise Vinet, Marie Préau

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 22, automne 2016, pp. 181-192.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Changement social, Identité, Norme, Mariage, Représentation sociale, Stigmatisation, Homosexualité

Dans le contexte français de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, cet article s’attache à mettre en évidence les conditions générales d’émergence et d’actualisation du changement social.
A partir d’apports issus des champs de l’identité sociale et des relations intergroupes, il propose que l’ouverture à un groupe minoritaire d’une institution d’Etat jusque-là réservée à une part majoritaire de la population met en jeu un certain nombre de dynamiques symboliques et sociales pouvant transformer le sens et le contenu des identités sociales, minoritaires et majoritaires. En appui sur les théories s’intéressant aux conditions de transformation des normes et des représentations, l’article montre que ces dynamiques sont effectivement fondatrices du processus de changement social, dont il détaillera les enjeux pour ce contexte social et symbolique particulier.

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L'individu pluriel ? : enjeux de la construction de soi au travail

Article de Brigitte Almudever, Raymond Dupuy

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 22, automne 2016, pp. 7-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail, Sociabilité, Parcours professionnel, Identité professionnelle, Identité, Socialisation, Soi, Développement, Famille d'accueil, Précarité, VAE

Aujourd’hui où semblent se démultiplier les possibilités, pour les sujets, de s’inscrire dans des sphères de sociabilité variées, d’y expérimenter de nouvelles formes de lien à autrui, d’y enrichir les différents registres de leurs activités - professionnelles, sociales, familiales, de loisirs - et d’y construire des représentations de soi multiples, quelles sont les conditions et les modalités de construction de l’unité de la personne?
Quand les trajectoires de vie intègrent des bifurcations de plus en plus nombreuses (carrières "nomades", familles recomposées, reconversions professionnelles...), des ruptures (émigration...), des incertitudes et des "temps suspendus", comment s’élabore le sentiment de continuité sur lequel fonder une identité personnelle, professionnelle ou sociale?
La figure du "sujet pluriel" a inspiré la littérature; elle est présente dans différents courants de la sociologie; elle soutient en psychologie des approches originales.
Ce numéro examine les processus de construction de soi et de socialisation plurielle entre dissonances, conflits, contradictions et rêve d’unité.

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L’écrit, reflet du métier

Article de Stéphane Corbin, Jacques Riffault, Thierry Pissarello, Sandrine Dautignyet al.

Paru dans la revue Espace social (la revue proposée par le CNAEMO), décembre 2016, pp. 5-87.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Philosophie, Langue, Langage, Éducation spécialisée, Écrit professionnel, Usager, Rapport, Temps

"Comment, mettre en œuvre deux formes d'écrits (celle de l'"usager" et celle du travailleur social) qui témoigneraient de l'intérêt à s'entendre sur ce qu'il convient de mettre en œuvre pour le bien de l'enfant, des enfants... Ne conviendrait-il pas de rappeler que pour que la parole advienne, il faut créer une ambiance favorable, prendre le temps d'établir une relation authentique afin que cette parole circule, ne soit pas figée d'un côté ou de l'autre...Ce ne peut se faire sans la reconnaissance de la singularité de chacun et la prise de conscience de nos représentations réciproques. Autrement dit comment créer ou recréer les conditions de la bientraitance vis à vis des "usager" ? De même pour que les travailleurs sociaux puissent envisager sereinement leur rapport à l'"usager" et la manière de traduire par écrit leur action, un tiers institutionnel doit être suffisamment porteur pour une mise en confiance et garantir des conditions de travail favorables aux missions confiées. Or, comment les cadres peuvent-ils encore aujourd’hui garantir la qualité des écrits c’est-à-dire le reflet clinique de notre travail tout en répondant aux exigences procédurales de l’administration ?...."

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L'écrit, reflet du métier

Article de Catherine Georget, Stéphane Corbin, Jacques Riffault, et al.

Paru dans la revue Espace social (la revue proposée par le CNAEMO), décembre 2016, pp. 8-64.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Métiers, Écrit, Écrit professionnel, Milieu ouvert, Usager, Enfant placé

« L’écrit révélateur du rapport à l'usager Au fond, il s’agit de réinterroger les enjeux de nos écrits (en les confrontant pourquoi pas à ceux des
"usagers"), écrits professionnels comme moyen de mettre à distance ce que l’on fait, volonté de s’arrêter pour penser, responsabilité dans les conséquences importantes qu’ils peuvent engendrer mais aussi acte politique dans le sens où ils peuvent devenir force de propositions et d’accompagnement des transformations sociales.
Interroger nos écrits, c’est interroger les enjeux personnels, professionnels et sociétaux qui font notre style au sens de l’étymologie gréco-latine, c’est-à-dire être identifiable dans le sens que nous donnons à nos actions, avec peut-être comme parti pris de retrouver une certaine liberté, une part importante d'initiative dans ce que nous estimons de notre responsabilité à transmettre et retransmettre par l'écriture. » (Extrait de l’introduction du dossier écrit par Catherine Georget)

Texte intégral du document

Se déplacer à domicile : soutien à la fonction symbolisante dans une consultation thérapeutique familiale

Article de Elisabeth Lévy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 72, 2016, pp. 114-127.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Soins à domicile, Deuil, Histoire familiale

Déplacer le dispositif du soin au domicile ne va pas de soi. Il arrive que les patients nous amènent à agir, à nous déplacer, à créer une nouvelle aire thérapeutique pour penser. La visite à domicile (vad) est alors apparentée à la technique du psychodrame. Lorsque la mort « recouvre » une naissance, ici au décours d’une grossesse gémellaire primipare, l’histoire familiale est mise à mal. Le travail psychique qu’implique la venue d’enfant, au niveau narcissique, au niveau objectal, est mis en difficulté. Nous tenterons de montrer comment nous avons pensé la visite à domicile comme un soin pour la relance représentationnelle, travaillé autour de la fonction symbolisante de l’objet par un « acte parlant ». Ce dispositif part d’un travail sur l’inter-transfert des co-thérapeutes, qui est d’autant plus sollicité dans le cadre de la vad, pour qu’un dialogue intersubjectif reprenne entre deux parents.

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Et si les soignants commençaient à parler

Article de Arnaud Barbier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 56, décembre 2016, pp. 81-90.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Relation soignant-soigné, Parole, Pratique professionnelle, Souffrance psychique

Il est classique de penser que la parole est le pilier sur lequel repose le soin psychique. Parole du patient adressée à cet autre, soignant, supposé prendre soin de lui. Mais l’épreuve que constitue la pratique en institution nous confronte à ce risque de ne plus rien voir, ne plus rien entendre et ne plus rien en dire. Nous supposons que la mise en mots des vécus des équipes soignantes par la création de dispositifs, d’espaces du dire du côté des soignants est un préalable indispensable à la relation soignants-soignés. C’est par la relation soignant soigné qu’il peut y avoir du soin à condition que soit dans un autre temps, questionné ce qui se joue, se re-joue, devrions nous dire, dans cette relation, sinon au risque d’un retour au même forcément épuisant pour le soignant.

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