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Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 36/2632, Semaine du 19 au 25 septembre 2022, p. 38.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement social, Logement, Habitat, HLM, Habitat collectif, Collectivité territoriale, Mixité sociale, Milieu urbain
Les collectivités territoriales sont confrontées à des réticences de plus en plus vives contre la densification, alors même que les besoins en logements sociaux augmentent.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 36/2632, Semaine du 19 au 25 septembre 2022, pp. 36-37.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement social, HLM, Habitat collectif, Logement, Financement, Bailleur, Réglementation de l'habitation, Milieu urbain, État, Collectivité territoriale, Énergie, Rénovation urbaine, Rénovation de l'habitat, Politique de la ville, Conjoncture économique
De nombreuses mesures ont modifié l'équilibre financier des organismes de logement social, aujourd'hui confrontés à une hausse du taux du livret A et à des objectifs ambitieux de rénovation énergétique imposés par l’État.
C'est au maire de veiller à ce que tout enfant de 3 ans et plus résidant sur sa commune soit scolarisé. Mais les élus se heurtent aux difficulté de recensement des enfants en grande précarité, faute d'un cadre sécurisé afin de partager les données. En matière de scolarisation, la médiation scolaire a fait ses preuves. Elle permet de lever progressivement les craintes des familles à l'égard de l'institution et de les rapprocher de l'école. Un travail d'autant plus efficace que les familles ont des perspectives. L'Etat est à la fois celui qui investit pour la médiation scolaire à destination des familles les plus éloignées de l'école et celui qui applique les décisions d'expulsion. Deux facettes qui déconcertent les acteurs de terrain.
Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 79-96.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Exil, Hébergement, Logement, Accueil, Statut juridique, Calvados
Cette contribution vise à mettre en lumière l’influence des catégorisations administratives des personnes exilées sur leur accès au logement et à l’hébergement, public d’une part, dans des structures d’accueil institutionnelles et des centres d’hébergement d’urgence, et privé d’autre part, chez des particuliers accueillant bénévolement des exilés à leur domicile. À travers une étude du paysage de l’hébergement dans le département du Calvados, en Normandie, l’article essaie de saisir les processus de classement et de hiérarchisation des exilés à partir de leur statut administratif. Les catégorisations administratives sont un élément central de la structuration du droit au logement et à l’hébergement des étrangers, et il existe, de plus, des écarts entre les règles juridiques et leur mise en pratique. Les collectifs locaux d’hébergement privé, qui élaborent leur action par rapport aux besoins des exilés rencontrés sur le terrain, sont également amenés à faire des choix dans la prise en compte des statuts administratifs. Selon leur positionnement, ils conçoivent l’hébergement privé comme un accueil transitoire, inconditionnel, ou d’urgence, tout en adaptant leur action aux évolutions des politiques publiques et des dispositifs d’accueil institutionnel des exilés. Nous verrons que même lorsque les hébergeurs souhaitent initialement s’écarter des hiérarchisations administratives, leurs pratiques d’accueil finissent par être influencées par le poids de la précarité multiforme et souvent durable subie par les exilés. À l’échelle des collectifs comme à celle de chaque cohabitation, l’hébergement privé des personnes ayant le moins de chances d’obtenir la régularisation de leur situation administrative présente de nombreuses difficultés.
Face au sans-abrisme en France, le développement des pensions de famille est encouragé. Ces logements pérennes et accompagnés accueillent des publics en grande exclusion. Mais, au-delà d’être un toit, le logement est un espace d’identité. À travers une recherche participative, l’article vise à éclairer l’Identité-logement de résidents, auparavant sans domicile.
Le protocole est mené sur les pensions de famille, par un groupe de résidents, d’intervenants sociaux et de chercheurs. Les données sont recueillies à l’aide d’entretiens semi-dirigés, de focus group et d’observations participantes.
D’après nos résultats, l’accès au logement n’engendre pas spontanément une rupture. L’Identité-logement se construit par des boucles récursives entre habitudes passées et présentes, produisant de nouvelles perceptions sur soi-même et son environnement. Le sentiment de sécurité ontologique est le socle de l’Identité-logement. Si la pérennité du logement semble essentielle à asseoir ce sentiment, c’est pourtant la confiance que le résident accorde à la durabilité du changement avec sa vie d’avant qui permet son renforcement et la stabilisation de son Identité-logement.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social (RDSS), n° 4, juillet-août 2022, pp. 746-756.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement, SDF, Hébergement, Pauvreté, Politique sociale, Accueil d'urgence
Les politiques visant le logement des personnes défavorisées reposent maintenant sur une stratégie dite de "logement d'abord". Celle--ci consiste à accélérer le passage d'un hébergement à un logement pour les personnes comptées comme sans-domicile. Une telle stratégie ambitionne de limiter le recours à l'hébergement. Or cette modalité d'habitation, dans ses diverses configurations, a très fortement crû et continue de croître. Un panorama des formes d’hébergement souligne cette progression. De fait, l’hébergement prend une importance grandissante. Les dispositifs en relevant, alors qu'ils étaient historiquement marginaux, deviennent centraux dans la politique du logement."
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, pp. 32-34.
Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Aire de stationnement, Nomadisme, Logement, Logement insalubre, Discrimination, Environnement, Santé, Pollution, Risque, Collectivité territoriale, Intercommunalité, État, Aménagement du territoire, Concertation, Exclusion sociale, Invisibilité sociale
Exposition à diverses nuisances, équipements obsolètes ou insuffisants... les aires d'accueil des gens du voyage ne sont pas toujours hospitalières. Les collectivités évitent le sujet.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, p. 30.
Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Nomadisme, Aire de stationnement, Logement, Logement insalubre, Discrimination, Minorité culturelle, Inégalité, Santé, Environnement, Conditions de vie, Exclusion sociale, Invisibilité sociale, Accès aux droits
Décidée par les élus intercommunaux et communaux, la localisation des aires d'accueil des gens du voyage est souvent éloignée des services publics, des commerces, à l'encontre de la loi. Une relégation qui tend à rendre invisibles les gens du voyage. Située sous les bretelles d'autoroute, à proximité des voies ferrées, de déchetteries, de stations d'épuration, de cimenteries, d'usines classées "Seveso"... Les aires d'accueil représentent des risques pour la santé des gens du voyage. Face à cette prise de conscience assez récente, les élus locaux esquivent les questions, pris entre les contraintes réelles du manque de foncier, les desiderata de leurs administrés, les attitudes discriminantes et l'anti-tsiganisme des uns et des autres.