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Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 151-158.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Culture, Projet, Accueil, Récit de vie, Danger, Témoignage
Le récit de vie d’un jeune migrant témoigne tout à la fois des multiples périls affrontés, des modalités d’accueil et de l’espoir qui constitue un des ressorts essentiels tout au long de ce périple.
Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 40-48.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Adolescent, Culture, Jeune, Repère, Environnement social
Loin d’un basculement dans la folie ou d’un embrigadement sectaire, le phénomène de radicalisation parle d’un processus intrapsychique et sociétal qui met en résonance une négation de l’Autre et une idéologie de l’effacement. Les discours radicaux sont aussi à entendre comme un processus de survie de jeunes à la recherche de repères.
Article de Béatrice Kammerer, Anne Lamy, Marie Frumholtz, Philippe Meirieuet al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 640, juillet-septembre 2021, pp. 29-60.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Environnement, Développement cognitif, Milieu naturel, Écologie, Apprentissage, Milieu rural, Jardinage, Crise, Culture
La crise sanitaire et les confinements successifs ont accru notre besoin de nature et nous ont fait prendre conscience, s’il en était besoin, de son rôle essentiel dans la construction de l’enfant. Dans la nature, ce dernier expérimente ses cinq sens et sa motricité, affronte l’inconnu, le danger parfois, et renforce de ce fait sa confiance en lui et son autonomie. Il découvre aussi les bienfaits de la coopération entre pairs, sa condition d’être humain et ses responsabilités de citoyen vis-à-vis de l’environnement. Tout cela sous réserve, bien sûr, d’être accompagné par ses parents et ses enseignants, avec lesquels il tisse, à cette occasion, une relation plus égalitaire peut-être, plus authentique et plus sereine sûrement. Ce dossier de L’école des parents analyse les bienfaits de la fréquentation de la nature en matière d’éducation et de pédagogie, et s’intéresse plus particulièrement à ceux de l’école dehors, qui rencontre de plus en plus d’adeptes en France.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 255-274.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Sport, Association, Jeune, Territoire, Statistiques, Inégalité, Représentation sociale, Milieu rural, Précarité, Culture
Malgré un taux de participation élevé et une forte attraction des pôles culturels et sportifs, les 15-30 ans pénètrent encore insuffisamment le monde associatif si on tient compte de leur nombre total dans la société française. Cet article analyse la variation des engagements incluant les simples participations et les prises de responsabilités sur le territoire d’un département français. Il exploite plusieurs niveaux d’observation pour considérer l’analyse locale des faits et s’appuie par conséquent sur des matériaux allant des statistiques générales à des datas plus fines et de première main. Nos résultats permettent de dresser une typologie des associations enquêtées (types fataliste, protecteur, éducatif). Ils soulignent par ailleurs l’existence d’« oasis » et de « déserts » associatifs, c’est-à-dire les conséquences comme les causes parmi d’autres de nettes disparités parmi les 15-30 ans. Dans ce cadre, les lieux de vie constituent des marqueurs sociaux aussi puissants que les conditions sociales d’existence.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 82-105.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Enseignant, Culture, Mode de vie
Cet article s’intéresse, à partir d’une double enquête quantitative et qualitative, aux styles de vie des universitaires et aux luttes culturelles internes à l’université. L’université a connu, ces dernières décennies, des transformations morphologiques importantes : l’augmentation du nombre d’étudiant·e·s comme d’enseignant·e·s-chercheur·e·s est allée de pair avec une modification des équilibres disciplinaires, les disciplines les plus classiques, lieux de la culture la plus patrimoniale, connaissent un déclin au profit de disciplines plus récentes, davantage ajustées aux exigences de « professionnalisation », au monde économique. Ce qui nous conduit à interroger l’homogénéité du groupe des universitaires sous l’angle de leurs origines sociales comme de leur rapport à la culture, et permet par là même d’éclairer quelques-unes des tensions qui traversent aujourd’hui l’institution, quant au type de culture qu’elle doit légitimer et transmettre. L’aristocratisme ascétique et la consommation d’œuvres culturelles classiques et patrimoniales continuent d’apparaître dominants dans l’espace universitaire. Mais de nouveaux styles de vie, davantage proches d’une forme d’hédonisme, faits d’un rapport plus distant aux humanités classiques et portés par des disciplines nouvelles viennent concurrencer les disciplines classiques et leur culture, œuvrant alors à la redéfinition du périmètre de la culture légitime.
Article de Laëtitia Ngatcha Ribert, Arielle Gondonneau
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 91-103.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Stigmatisation, Vocabulaire, Langage, Violence, Souffrance psychique, Personne âgée, Philosophie, Culture, Représentation sociale
Cet article propose d’interroger les changements de terminologie et appels aux changements sémantiques et rhétoriques à l’œuvre ces dernières années dans le champ du vieillissement. Le bannissement de mots du vocabulaire est-il une réelle avancée pour réduire la stigmatisation ? Il est mis en lumière la tension contradictoire entre d’une part un effort pour réduire la violence symbolique de certains vocables, réalisé selon divers procédés, et d’autre part la permanence d’effets stigmatisants qui ne parviennent pas à être éradiqués. Changer les mots, est-ce suffisant pour changer le regard sur la vieillesse ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. XIII-XXI.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Langage, Culture, Pratique professionnelle, Interprétation, Étudiant, Linguistique
Dans l’espace des points de vue sur le travail social, la formation offre, à n’en pas douter, un panorama privilégié. Lieux de brassage, d’échange et de transmission où se côtoie la diversité des professionnels d’aujourd’hui et de demain, les établissements de formation constituent autant de balcons sur la culture du secteur qui, parce que c’est le propre de l’homme que d’être au monde par le langage, s’exprime par des mots. N’importe quel observateur y trouvera donc, en procédant à leur examen, une voie féconde pour saisir les fondements de la langue du social.
Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 66-70.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Assistant familial, Famille d'accueil, Famille monoparentale, ASE, Mineur non accompagné, Culture, Stéréotype, Pouvoir, Femme, Violence, Interculturel
Famille d'accueil, famille monoparentale : le rapprochement n'est pas anodin. Sommes-nous d'abord une famille monoparentale, puis une famille d'accueil en suivant ? Ou bien est-ce chronologiquement le contraire : nous sommes famille d'accueil avant de devenir famille monoparentale ?
Cette contribution à deux voix s’est construite comme un dialogue qui enchâsse des perspectives, macro, méso et micro concernant l’éducation et les apprentissages à travers la diversité des apprenants. La diversité culturelle au sein du système français est un élément important dans l’appréhension de la situation de handicap, car elle donne à lire des phénomènes de société, des incompréhensions, des non-dits, qui ne facilitent pas le quotidien des personnes. Sur le plan épistémologique, l’objet de cet article est de situer les travaux scientifiques dans une entrée contextuelle au sein de laquelle les dimensions culturelles anthropologiques seront des sources explicatives (Sabatier, 2014). La situation territoriale envisagée est celle de Mayotte, en tant qu’illustration exemplaire et critique des liens entre classification du handicap et processus de désignation d’une situation de handicap. Ce dialogue imaginé entre des cultures et des contextes permet d’intégrer des paradoxes et des différences, en vue de les articuler en un tout ; c’est ce qu’on pourrait appeler la psychologie des contacts de cultures (Denoux, 2004). Nous tentons en même temps de contextualiser les questions posées par la classification du handicap, de les décontextualiser et de les recontextualiser, tels que le font S. Genevois et N. Wallian en 2020 dans le champ didactique, à partir de Mayotte ou du champ du handicap. L’intérêt de notre article ne réside donc pas dans une perspective centrée sur Mayotte, mais plutôt dans l’art de croiser autisme, handicap et contexte mahorais.