Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 41 à 50 sur un total de 177

Votre recherche : *

L'attention

Article de Bernard Golse, Didier Houzel, Karine Nombret, Julianna Vamoset al.

Paru dans la revue Spirale, n° 99, décembre 2021, pp. 15-168.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Attention, Embryon, Fœtus, Nourrisson, Jeune enfant, Psychopathologie, Psychiatrie infantile, Hyperactivité, Observation, Intuition, Objet transitionnel, Motricité, Épidémie, École maternelle, Technologie numérique, Lecture, Acquisition du langage, Évolution, Winnicott (Donald Woods)

Spirale publiait, il y a près de 25 ans, son premier dossier sur l’attention, dirigé par Bernard Golse. Ce concept a depuis fait couler beaucoup d’encre, suscité de nombreuses recherches et connu de nombreuses avancées. Il nous a semblé pertinent et opportun de le questionner à nouveau.
Rappelons d’abord l’importance de porter attention aux enfants. Cela semble une évidence en soi mais ce véritable trésor qu’est l’approche psychologique et psychopathologique des difficultés des enfants nous apparaît actuellement bien en danger et nous devons, tous ensemble, le préserver soigneusement.
Quelle est donc la nature des processus d’attention proprement dits et il faudra s’intéresser alors aux nouvelles connaissances en matière de croissance et de maturation psychique des tout-petits ? Quelle attention aux enfants dans certaines circonstances particulières (périnatalité, crise du Covid …) ? Faut-il encore insister sur l’importance de la culture et des phénomènes transitionnels en général comme facteurs favorisant l’attention de l’enfant au monde qui l’environne ?
A n’en pas douter, le lecteur, attentif, trouvera dans ce numéro matière à ses propres réflexions.

Accès à la version en ligne

Césarienne en urgence : de la détresse à l’illusion

Article de Celia Du Peuty

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 189-196.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Césarienne, Urgence, Relation soignant-soigné, Relation enfant-parents, Traumatisme, Image mentale, Anxiété

Nous soutenons ici l’hypothèse que la naissance d’un bébé, et singulièrement la césarienne réalisée en urgence, est l’occasion de vivre une expérience régressive, résonnant avec les vécus primaires du sujet. Les expériences archaïques vécues par les parturientes durant l’enfance sont alors reconvoquées et la césarienne risque d’être vécue comme un moment de détresse. La position parentale soignante de l’équipe obstétricale peut toutefois permettre que la césarienne soit l’occasion d’une illusion positive, ce qui soutient l’intégration psychique de cet événement. À défaut, une rencontre ultérieure avec un soignant, inscrit dans une préoccupation soignante primaire, peut permettre d’apaiser la détresse. C’est ce que nous étudierons à travers trois vignettes cliniques.

Accès à la version en ligne

Le QCEE : un nouvel outil pour étudier le développement de la compréhension des émotions par l’enfant

Article de Evelyne Thommen, Laetitia Baggioni, Aline Veyre, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 413-434.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Questionnaire, Outil, Visage, Jeune enfant, Enfant, Peur, Colère

La reconnaissance et la compréhension des émotions par l’enfant sont des aspects fondamentaux de son développement. L’étude présente les résultats obtenus à partir de l’évaluation de 284 enfants âgés de 41 à 135 mois. Le QCEE (Questionnaire de Compréhension des Émotions pour Enfants) a été utilisé comme outil de récolte des données. La reconnaissance émotionnelle est évaluée à l’aide d’expressions faciales alors qu’une tâche d’inférence d’émotions à partir d’une histoire permet d’évaluer plus spécifiquement la compréhension des émotions. Les résultats montrent que la joie est l’émotion la mieux reconnue, quels que soient l’âge et la modalité de présentation. La peur est mieux reconnue dans une histoire avec un contexte, plutôt que sur un visage, contrairement à la colère. Ces résultats permettent de montrer le partage très progressif des conventions de représentations des émotions sur le visage et dans les récits au cours du développement. Cet outil en langue française pourra être utilisé par les professionnels qui interviennent sur le développement du raisonnement émotionnel des enfants.

Accès à la version en ligne

Effets d’un entraînement associant habiletés phonémiques et musicales sur la conscience phonémique des enfants de 5 ans

Article de Johanne Belmon, Magali Noyer Martin, Sandra Jhean Larose

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 363-390.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Apprentissage précoce, Lecture, Acquisition du langage, Musique, Jeune enfant, Acquisition des connaissances, Son

En maternelle, la conscience phonémique est reconnue comme un prédicteur de réussite ultérieure en lecture. L’objectif de cet article est d’analyser les effets d’un entraînement associant musique et conscience phonémique sur les habiletés phonémiques des enfants de cinq ans. Il s’agit donc de transposer des pratiques déjà répandues dans le milieu de la rééducation de la dyslexie à la population typique, à savoir l’utilisation d’entraînements musicaux comme outil d’apprentissage en conscience phonémique. 54 enfants de cinq ans bénéficient soit d’un entraînement phonémico-musical, soit d’un entraînement exclusivement phonémique à raison de deux sessions de 25 minutes par semaine durant 7 semaines. Les principaux résultats mettent en évidence l’effet bénéfique de l’entraînement phonémico-musical comparé à l’entraînement exclusivement phonémique. Les enfants du groupe phonémico-musical sont capables de réaliser des tâches phonémiques plus complexes que ceux du groupe exclusivement entraînés par la conscience phonémique à la fois concernant le traitement cognitif alloué à la tâche (épi vs métaphonémique), la position du phonème dans le mot (initiale vs finale) ainsi que sur le niveau de difficulté des items.

Accès à la version en ligne

Un maternage insolite : analyse de l’interaction nurse-enfant

Article de Miriam Rasse, Geneviève Appell, Myriam David

Paru dans la revue Spirale, n° 98, octobre 2021, pp. 180-181.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation adulte-enfant, Psychologie du développement, Soin, Jeune enfant, Interaction, Qualité, Distance, Communication, Agressivité, Affectivité, Maternage, Pikler (Emmi)

À Lóczy, un « pattern d’interaction » existe, tout comme dans la relation maternelle. Il a de la consistance et de la force. Il est prégnant, se manifestant tout au long de la vie de l’enfant et, de ce fait, il est un facteur essentiel de structuration de sa personnalité.
Le pattern d’interaction est un ensemble à plusieurs dimensions qui peut se définir à partir de la quantité d’interactions, de leur répartition dans le temps, leurs formes, modes, tonalité et points d’application, ces divers aspects étant interdépendants, solidement soudés par un fil directeur qui les détermine, les dirige et les anime, à savoir les désirs, les craintes et les conflits de la mère, ou plutôt, à travers elle, du couple parental.

Accès à la version en ligne

Donald W. Winnicott aujourd'hui

Article de Joël Clerget, Anne Boissière, Sabine Yapaudjian, Dominique Sandreet al.

Paru dans la revue Spirale, n° 98, octobre 2021, pp. 15-168.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-parents, Naissance, Rencontre, Prématurité, Relation adulte-enfant, Intégration, Parentalité, Psychologie du développement, Portage, Culture, Multi-accueil, Soin, Jeu, Jeune enfant, Lecture, Langage, Corps, Psychisme, Winnicott (Donald Woods)

Psychanalyste n’ayant jamais tout à fait cessé d’être un pédiatre, si ce n’est dans la pratique effective, du moins dans l’esprit, Donald Woods Winnicott a rencontré des bébés. Il a rencontré des bébés accompagnés. Quand vous voyez un bébé dans un landau, disait-il, il y a toujours quelqu’un qui pousse ce landau. Il a rencontré des bébés avec leurs fantaisies et leurs fantasmes, leurs jeux et leurs plaisirs, souffrants ou joyeux, malades ou en pleine santé (healthy). Un bébé, dans un environnement fait d’histoire et de relations partagées, est inséparable de son entourage humain. La langue anglaise marque le mouvement de la vie par l’usage de la forme dite progressive des verbes : ing. Ainsi being, doing, playing, dreaming, etc. Nous retrouvons en français pareille forme progressive dans l’expression « allant-devenant dans le génie de son sexe » de Françoise Dolto ou dans des mots tels que accueillance, portance, arrivance, etc., concernant très directement la vie des bébés.
Décédé à l’âge de 75 ans, il y a tout juste 50 ans, de Winnicott nous gardons en nous les apports cliniques et conceptuels, variés et souvent si subtils. Nous vous proposons d’envisager différentes facettes de son œuvre. Il a publié de nombreux textes (articles et livres), mais il a aussi donné de multiples conférences à divers publics professionnels, non spécialisés en psychologie ou en psychanalyse.
À destination des parents aussi. Il a, de sa voix haute qui le faisait parfois prendre pour une femme, participé à des émissions de radio, à la BBC notamment. L’originalité de son œuvre est à découvrir. C’est ce à quoi nous vous invitons dans ce numéro de Spirale qui lui est consacré.

Accès à la version en ligne

Désirs d'apprendre, théories et expériences

Article de Bernard Golse, Anna Vincze, Caroline Le Roy, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 246, septembre 2021, pp. 13-129.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Petite enfance-Périnatalité, Éducation, École, Pédagogie, Relation enfant-parents, Médiation éducative, Liberté d'expression, Psychanalyse, Surmoi, Inconscient, Apprentissage, Nourrisson, Enfant, Mémoire, Expérience, Théorie, Pikler (Emmi), Torok (Maria), Ferenczi (Sandor)

Plus qu’avec aucun autre, la psychanalyse entretient des liens inépuisables et permanents avec le domaine de l’éducation. L’être humain semble « éducable » à l’infini, mais non sans difficultés ! Les modes changent, et le mystère demeure. Le Coq-Héron tente d’apporter quelques idées à ce vaste problème qui a déjà inspiré la réflexion de Freud et de Ferenczi, et que le passage des générations et les changements de hiérarchies remettent périodiquement au premier plan.
Le thème de ce numéro s’inscrit donc dans les évolutions et turbulences de la société ; entre le soin et l’éducation, il est question de dépendance et d’autonomie, depuis les premiers âges de la vie jusqu’aux suivants, tant qu’il est question d’apprendre, « apprendre à » et « apprendre de », selon la réversibilité si particulière de ce verbe. Des auteurs et cliniciens de la psychanalyse, Bion, Ferenczi, Torok, Pikler, Korczak, nous apportent aussi éclairages, expériences et passion sur ce chantier permanent et parfois si brûlant.

Sommaire :

- Modernité des théories d’Emmi Pikler. Bernard Golse. Page 13 à 28
- La mère confrontée à l’indépendance du nourrisson. Anna Vincze. Page 29 à 36
- Maria Torok, pédo-psychothérapeute à l’école maternelle. Introjecter/incorporer le « fond primitif ». Caroline Le Roy. Page 37 à 47
- Apprendre à, apprendre de : du lien nécessaire à la médiation culturelle. Stéphanie Frigout. Page 48 à 58
- M. le maudit. Bénédicte Henry. Page 59 à 69
- Réussir à l’école ? Perspective clinique. Jean-Pierre Kamieniak. Page 70 à 77
- Liberté d’expression, humour de résistance et surmois féroces. Eva Landa. Page 78 à 88
- L’héritage fécond d’une pensée à contre-courant. Entre éducation et psychanalyse, relire Sándor Ferenczi aujourd’hui. Stefania Ulivieri Stiozzi. Page 89 à 98
- Quand la formation convoque l’inconscient. Bernard Pechberty. Page 99 à 108
- La mémoire « normative » : synthèse et réécriture du sens de l’expérience. Valentine Prouvez. Page 109 à 114
- Parents modèles, enfant modèle. Christian Gérard. Page 115 à 123
- Notre identification à Freud. León Grinberg. Page 124 à 129

Accès à la version en ligne

Le dessin, la grossesse et l’enfant à naître

Article de Olga Perelman, Hélène Riazuelo, Eduarda Carvalho, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, 5-56.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Dessin, Grossesse, Fœtus, Image mentale, Image du corps, Prévention, Psychopathologie, Recherche

Partant de trois travaux de recherche en psychologie clinique psychanalytique et développementale ayant porté sur les représentations du corps de la femme enceinte et du bébé à naître au cours de la grossesse, nous cherchons à souligner l’intérêt de proposer le dessin au cours d’entretiens en période périnatale comme support à l’élaboration psychique. Notre objectif est ainsi d’exposer ces trois recherches et les contextes cliniques dans lesquels cette méthodologie a été exploitée (populations de femmes enceintes primipares et multipares, données quantitatives et qualitatives). L’analyse des dessins se révèle pertinente lors d’entretiens de recherche mais également en matière de prévention psychopathologique périnatale. La proposition de dessiner a sollicité un matériel associatif riche accompagnant le travail de représentation parentale maternelle.

Accès à la version en ligne

Les enjeux de la référence en crèche selon les professionnelles de la petite enfance et les parents : éclairage de la théorie de l’attachement

Article de Margot Violon, Jaqueline Wendland

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 97-117.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Crèche, Relation adulte-enfant, Attachement, Professionnel de l'enfance, Étude de cas, Affectivité, Lien social, Formation professionnelle

La référence consiste à désigner une professionnelle responsable de l’accueil d’un groupe d’enfants. Sa pertinence en crèche collective est soutenue par la théorie de l’attachement, mais n’a fait que très rarement l’objet de recherches empiriques. Dans cette étude, 20 professionnelles de 11 crèches françaises, pratiquant pour moitié la référence, ainsi que 20 mères, ont été interrogés sur les enjeux de cette pratique pour l’enfant, les parents et les professionnelles. Selon les participants, la présence d’une référente permet la création d’une relation sécurisante avec l’enfant, mais peut générer aussi une certaine insécurité en l’absence de cette professionnelle. L’intensité de l’attachement est mise en cause par les participants pour expliquer cet inconvénient, alors que les théoriciens de l’attachement accordent une importance plus centrale à la qualité du lien. Ce constat laisse entrevoir un manque de formation théorique des professionnelles qui se retrouvent aux prises avec des éprouvés affectifs qu’elles peinent à comprendre et à contenir.

Accès à la version en ligne