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Comment dessiner sa famille quand on en est séparé ? L’analyse de dessins d’enfants d’âge de latence placés dans le cadre de la Protection de l’enfance

Article de Gabrielle Douieb, Marion Feldman

Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 201-221.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Dessin, Famille, Séparation, Enfant placé, Mécanisme de défense, Traumatisme, Psychanalyse, Période de latence, Transfert, Contre-transfert

Cet article s’inscrit dans le cadre d’une recherche doctorale portant sur les représentations de la séparation chez des enfants placés en Protection de l’enfance. Il s’intéresse ici spécifiquement au dessin de la famille de deux enfants d’âge de latence placés en foyer. L’article analyse chaque dessin en profondeur puis tente de dégager les éléments saillants communs aux enfants rencontrés, tout en les mettant en lien avec les mouvements transféro-contretransférentiels à l’œuvre dans ces rencontres-séparations. Ces dessins montrent de grandes difficultés de représentation, les personnes dessinées sont peu différenciées. Cette indistinction pourrait être mise en lien avec le concept de mentalisation qui aurait été mis à mal par les traumatismes vécus par ces enfants. Mais ce trouble de la mentalisation semble aussi fonctionner comme un mécanisme de défense contre les reviviscences traumatiques et des mouvements pulsionnels agressifs.

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Effets sur le développement cognitif et langagier d'un placement en pouponnière, et adaptation de l'intervention orthophonique : une étude de cas unique longitudinale

Article de Jeanne Duverger

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 3, 2020, pp. 181-199.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Développement cognitif, Langage, Pouponnière, Enfant placé, Orthophonie

L’étude porte sur la compréhension du retard cognitif et langagier d’une jeune enfant en pouponnière, et présentant un retrait relationnel majeur. Face au profil atypique de ces enfants, nous avons voulu démontrer la pertinence de la démarche orthophonique de l’ajustement protologique et langagier, basée sur les interactions entre pensée, action et langage (créée par Lydie Morel). Cette étude de cas unique utilise une méthodologie quantitative de suivi longitudinal : tous les comportements de jeu, langagiers et communicationnels ont été recueillis et quantifiés, grâce à l’usage de la vidéo. Nous avons consacré des temps d’observations in situ et d’échanges avec les professionnels, afin de comprendre quels sont les éléments de la vie et de l’environnement de ces enfants qui peuvent avoir des incidences sur leur développement cognitif et langagier. Se pose la question de la persistance en France de séjours institutionnels de longue durée chez de jeunes enfants, et souligne la nécessité d’évaluation du développement et de l’état psychologique des enfants placés.

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Être infirmière puéricultrice dans une pouponnière sociale d’accueil d’urgence

Article de Myriam Philippon Asse

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 332, décembre 2019, pp. 25-26.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Puéricultrice, Pouponnière, Accompagnement, ASE, Équipe pluridisciplinaire, Observation, Enfant placé, Soutien à la parentalité

L'infirmière puéricultrice a un rôle essentiel à jouer au sein de l'équipe, dans le contexte particulier de l'accueil d'un enfant, faisant suite à une décision de placement.

L’histoire de l’enfant confié : album de vie ou projet pour l’enfant ?

Article de Nathalie Chapon

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 103-109.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Origine, Enfant placé, Assistant familial, Récit de vie, Projet pour l'enfant, Parcours institutionnel, Mémoire, Protection de l'enfance, Identité

De nombreux chercheurs reconnaissent que l’enfant confié doit avoir accès à son histoire, connaître ses origines, son parcours institutionnel. Que ce soit l’album de vie ou le PPE, ces deux outils ont été pensés et diffusés il y a plus de quinze ans, afin d’apporter des éléments de réponse. Qu’en est-il de leur application aujourd’hui ?

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Paroles d’hommes dans la famille d’accueil : reconnaître leur place et penser leur spécificité

Article de Ariane Boyer, Raphaële Noël

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 185-204.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Famille d'accueil, Placement, Père, Rôle, Paternité, Implication personnelle, Enfant placé, Assistant familial, Conjoint, Autorité, Québec (province du)

Rares sont les études qui s’intéressent aux hommes dans la famille d’accueil. Les échantillons des recherches sont la plupart du temps composés presque exclusivement de femmes. À partir des résultats d’une recherche qualitative sur l’expérience de familles d’accueil québécoises et dans un cadre de référence psychodynamique, l’objectif du présent article est de décrire les enjeux spécifiques à l’expérience et au vécu des hommes dans un contexte d’accueil familial. Les résultats montrent, d’une part, que les hommes rencontrés portent des valeurs et un héritage familial traditionnels teintés par une vision collectiviste et altruiste. D’autre part, ces hommes présentent une vision de leur rôle en complémentarité avec celui de leur conjointe, notamment à l’égard des relations avec l’institution. Pourtant, ils ne profitent pas de l’espace de parole qui leur a été proposé de la même façon que les femmes rencontrées. Les résultats seront discutés sous l’angle d’une réflexion quant à l’intégration des hommes dans les études sur le placement et sur le type d’accompagnement à privilégier auprès de ceux-ci.

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Qualité de vie et représentations d'attachement d'enfants accueillis en foyer dans le cadre d'une mesure de protection de l'enfance

Article de Emmanuelle Toussaint, Fabien Bacro, Agnès Florin, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 2, 2019, pp. 165-185.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Qualité de la vie, Bien-être, Attachement, Enfant placé

L’amélioration du bien-être des enfants est une préoccupation majeure des politiques publiques. En protection de l’enfance, la question du bien-être des enfants confiés a également commencé à susciter depuis peu une attention grandissante. Pour autant, dans la littérature, il n’existe pas de définition du bien-être qui fasse consensus, ni de méthode unique pour le mesurer. Dans le secteur de la santé, en revanche, l’amélioration du bien-être des patients a donné lieu à de nombreux travaux relatifs à la mesure de la qualité de vie. Ainsi, cet article s’intéresse aux relations entre qualité de vie et qualité des représentations d’attachement chez des enfants accueillis dans une institution relevant de la protection de l’enfance. Il présente les résultats d’une étude réalisée auprès de 40 enfants (28 garçons et 12 filles) âgés de 4 à 10 ans, confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et accueillis en foyer d’accueil d’urgence. L’âge moyen est de 6 ans et 9 mois. Leur qualité de vie a été appréhendée à l’aide de deux outils d’évaluation dont l’un renseigné par les enfants eux-mêmes (Manificat et Dazord, 1997) et l’autre par leurs éducateurs référents (Ravens-Sieberer et Bullinger, 1998). Les représentations d’attachement ont été évaluées avec la tâche des histoires à compléter (the Attachment Story Completion Task), créée par Bretherton, et al. (1990), et le système de codage mis au point par l’équipe de Lausanne (Miljkovitch, et al., 2003). Les résultats font apparaître des liens entre les représentations d’attachement et la qualité de vie globale évaluée par les enfants eux-mêmes ou par les professionnels. Les implications pour la pratique seront discutées en insistant sur les conditions nécessaires pour soutenir l’adaptation de l’enfant à son nouveau lieu de vie dans l’objectif de rechercher son mieux-être

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Enfant « corps étranger » placé en famille d’accueil et « processus de greffe » : vers un modèle de compréhension des problématiques de rupture de lien

Article de Alexandra Bernard, Almudena Sanahuja

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 103-114.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille d'accueil, Enfant placé, Assistant familial, Intégration, Souffrance psychique, Placement familial, Psychanalyse, Famille, Intimité

Alors qu’un nombre important de situations relevant d’une souffrance psychique du lien est régulièrement rapporté par les professionnels de la protection de l’enfance, peu d’études se sont penchées sur le processus psychique inconscient nécessairement à l’œuvre pour permettre l’accueil et l’intégration, même provisoire, dans une famille d’un enfant qui initialement n’en fait pas partie. Les auteurs de cet article cherchent à étudier la dynamique de fonctionnement psychique sous-jacent à l’accueil de l’enfant, en appui sur les conceptualisations théoriques psychanalytiques groupales et psychanalytiques familiales. Les propositions de lecture offrent un modèle de compréhension des ruptures de liens rencontrées dans les problématiques du placement familial.

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Jeu et parcours de placement : quand l'activité ludique devient la voie de compréhension et de reconstruction du vécu de l'enfant placé

Article de Alexandra Mettlen, Marie Stiévenart

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 1, janvier-mars 2018, pp. 59-70.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Jeu, Prise en charge, Récit de vie, Personnalité, Histoire familiale

L'enfant, qui traverse une trajectoire de placement, ancre dans son vécu les traces d'une existence singulière. Au moyen de ses mots, de ses gestes, de ses interactions, de ses inactions et de ses actions, notamment observables dans l'activité ludique, l'enfant placé nous raconte son histoire, nous expose ses besoins et les ressources qui l'animent. Pour parvenir à comprendre la subjectivité de l'enfant et ainsi adapter la prise en charge en visant la reconstruction, les équipes institutionnelles peuvent donc utiliser le jeu.