Documentation sociale

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Réponses 41 à 50 sur un total de 2100

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Le bon usage des anticoagulants oraux chez le patient âgé

Article de Eric Pautas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 163, septembre-octobre 2023, pp. 8-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Médicament, Traitement médical, Prescription médicale, Santé, Soin, Prise en charge, Pathologie, Analyse comparative, Évaluation, Risque

Les anticoagulants oraux directs (AOD) tendent à supplanter les antivitamines K (AVK) dans leurs indications communes, dominées chez les patients âgés par la fibrillation atriale et la maladie thromboembolique veineuse. Il reste malgré tout nécessaire de savoir utiliser au mieux les AVK pour lesquels il reste des indications. Il est aussi important de ne pas considérer que les AOD pourraient être prescrits sans risque en méconnaissant certaines particularités de leur maniement, notamment chez les patients les plus fragiles du fait de leurs comorbidités et de leur polymédication.

Le bon usage du médicament

Article de Tristan Cudennec, Juliette Sabourault, Philippe Thomas, Clothilde Picartet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 163, septembre-octobre 2023, pp. 7-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Médicament, Traitement médical, Prescription médicale, Santé, Soin, Prise en charge, Pathologie, Épidémiologie, Gériatrie, Déficience cognitive, Épilepsie, Suivi médical, Maladie cardiovasculaire, Psychotrope, Diabète, Hospitalisation, Espérance de vie

Aider à mourir, est-ce prendre soin ?

Article de Alain Cordier, Roland Lallemand

Paru dans la revue Esprit, n° 502, octobre 2023, pp. 115-124.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mort, Accompagnement de fin de vie, Législation, Accompagnement, Soin, Relation soignant-soigné

La loi Claeys-Leonetti de 2016, qui autorise la sédation profonde, suscite des interrogations qui pousse certains à prôner une aide active à mourir. Mais pour ces deux médecins, soigner n’est pas tuer. Il faudrait plutôt favoriser la réflexion sur les pratiques et favoriser l’accompagnement d’une fin de vie chez soi.

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Double expertise auprès de publics handicapés âgés

Article de Armandine Penna

Paru dans la revue Direction(s), n° 223, octobre 2023, pp. 12-15.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Handicap, Personne âgée, Gérontologie, Vieillissement, Coordination des services sociaux, Équipe pluridisciplinaire, Culture professionnelle, Évaluation, Soin, Relation soignant-soigné, Deux Sèvres

Pour accompagner les cas complexes de personnes vieillissantes en situation de handicap, une équipe mobile intervient à domicile comme en établissement. L'initiative repose sur une synergie entre professionnels issus des secteurs du handicap et de la gérontologie, des têtes dirigeantes au terrain.

Addictologie : la réhab passe par le corps !

Article de Raphaëlle Pollet, Eric Peyron

Paru dans la revue Santé mentale, n° 280, septembre 2023, pp. 20-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Corps, Émotion, Image du corps, Kinésithérapie, Relation soignant-soigné, Soin, Trouble du comportement alimentaire

"Parmi les affects qui peuvent surgir dans la relation thérapeutique, la tendresse, en particulier celle du clinicien, reste suspecte. Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement, une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à la soulager. Au-delà de l'empathie et de la bienveillance, il s'engage alors parfois dans le déploiement d'un acte de tendresse. Ce mouvement, qui le bouscule, peut ouvrir et élargir le cadre thérapeutique, qui s'entoure alors de bords pour rendre dicible l'indicible."

Extrait du sommaire du dossier :
- TOVMASSIAN Laurent Tigrane. La tendresse, un acte thérapeutique
- GOLSE Bernard. La tendresse, entre affect et émotion
- MALINOWSKI Christophe. "Je voudrais juste que tout s'arrête..."
- JANSSEN Christophe. Faut-il être une bonne mère pour être tendre ?
- SCHWERING Karl-Leo. La neutralité affective du soignant n'existe pas
- VANKERCKHOVEN Nancy, VERRECHT Elisabeth, FREITAS PEREIRA David de."Je m'occupe d'elle comme d'une enfant"
- GIBEAUX Audrey Adeline. La tendresse dans le soin aux personnes migrantes
- CROMPHOUT Sophie-Caroline. Quand la tendresse fait événement...

Pourquoi la tendresse ?

Article de Laurent Tovmassian, Bernard Olse

Paru dans la revue Santé mentale, n° 280, septembre 2023, pp. 29-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Psychiatrie, Personne issue de l'immigration, Soin, Bientraitance, Affectivité, Care

"Parmi les affects qui peuvent surgir dans la relation thérapeutique, la tendresse, en particulier celle du clinicien, reste suspecte. Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement, une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à la soulager. Au-delà de l'empathie et de la bienveillance, il s'engage alors parfois dans le déploiement d'un acte de tendresse. Ce mouvement, qui le bouscule, peut ouvrir et élargir le cadre thérapeutique, qui s'entoure alors de bords pour rendre dicible l'indicible."

Extrait du sommaire du dossier :
- TOVMASSIAN Laurent Tigrane. La tendresse, un acte thérapeutique
- GOLSE Bernard. La tendresse, entre affect et émotion
- MALINOWSKI Christophe. "Je voudrais juste que tout s'arrête..."
- JANSSEN Christophe. Faut-il être une bonne mère pour être tendre ?
- SCHWERING Karl-Leo. La neutralité affective du soignant n'existe pas
- VANKERCKHOVEN Nancy, VERRECHT Elisabeth, FREITAS PEREIRA David de."Je m'occupe d'elle comme d'une enfant"
- GIBEAUX Audrey Adeline. La tendresse dans le soin aux personnes migrantes
- CROMPHOUT Sophie-Caroline. Quand la tendresse fait événement...

A l'heure du malade : temporalité et altérité dans le soin psychique

Article de Flora Bastiani

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2023, pp. 21-32.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Temps, Soin, Éthique, Philosophie, Concept, Maladie, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Altérité

Cette communication se propose de réfléchir à l’importance du temps dans les soins. Considérant que le temps vécu par chacun relève d’une construction individuelle, cette dimension peut-elle devenir un obstacle à la relation de soin ? L’impossibilité de la synchronie dans le soin peut-elle rendre impossible la rencontre entre le soignant et le patient ? Tout en abordant le rapport au temps particulier de la maladie psychique (renvoyant à différentes structures psychiques), nous souhaitons montrer comment chacun des vécus du temps renvoie à une relation à l’altérité.

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Le quiz incontinence : une initiative aide-soignante devenue levier managérial

Article de Nathalie Jaubert Segond, Nathalie Borderie, Michelle Delpy

Paru dans la revue Soins cadres, vol. 32, n° 145, septembre 2023, pp. 54-56.

Mots clés : Santé, Aide soignant, Démarche qualité, Management, Gériatrie, Dynamique de groupe, Outil, Soin, Participation

Afin d’harmoniser les pratiques soignantes au sein d’un pôle de gériatrie, des professionnels aides-soignants s’engagent. Nommés “référents continence”, ils sont tour à tour transmetteurs, formateurs et animateurs. Leur réflexion a abouti à la création d’un quiz, vecteur d’apports de connaissances, d’amélioration de la qualité des soins, de cohésion et de dynamique d’équipe. Soutenu par le cadre de santé, ce quiz est devenu un outil de management.

Enfants placés en famille d’accueil et assistants familiaux : estimations des difficultés psychosociales et des recours aux soins à partir d’une enquête en population générale et comparaisons avec les ménages ordinaires

Article de Jean Baptiste Hazo, Alexandra Rouquette

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 235-268.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille d'accueil, Assistant familial, Enfant placé, Santé mentale, Soin, Soutien psychologique, Psychiatrie infantile, Souffrance psychique, Épidémiologie, Covid-19

Le décours de la crise sanitaire du COVID-19 fut marqué par des observations inquiétantes concernant la santé mentale des enfants, adolescents et jeunes adultes. L’épidémiologie psychiatrique française a longtemps manqué de données fiables et régulières pour estimer les troubles psychiatriques et documenter les déterminants de la santé mentale des mineurs. Par conséquent les inégalités sociales et territoriales de santé mentale chez l’enfant sont peu couvertes en France et il est difficile de s’intéresser à des sous-populations particulièrement à risque. Parmi elles, les mineurs pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance se distinguent singulièrement.
Cette étude a pour objectif d’évaluer les difficultés psychosociales et les recours aux soins pour raisons psychologiques des mineurs pris en charge en famille d’accueil et de ceux en ménage ordinaire. Secondairement, les facteurs associés à ces difficultés et aux recours aux soins pour raisons psychologiques ont été identifiés. Une comparaison des ménages de famille d’accueil et des ménages ordinaires est également proposée.
Il s’agit d’une étude transversale sur données d’enquête en population générale. La population d’étude est composée de mineurs âgés de 3 à 17 ans ainsi que de leurs parents ou, le cas échéant, de l’assistant familial répondant. Les difficultés psychosociales sont évaluées au moyen du Strengths and Difficulties Questionnaire renseigné par l’adulte répondant. Ces difficultés ainsi que le recours aux soins pour raisons psychologiques sont décrits au moyen de statistiques bivariées et multivariées. Les données sont issues de l’enquête de panel EpiCov qui repose sur un échantillonnage dans les bases de données fiscales. Des pondérations spécifiques s’appliquent aux répondants et aux enfants concernés par la collecte qui a eu lieu en juillet 2021 au moyen de questionnaires téléphoniques et en ligne.
L’enquête « EpiCov » a permis de collecter des données pondérées sur 20 127 enfants représentatifs des enfants âgés de 3 à 17 ans vivant en France, parmi eux, 92 sont placés en famille d’accueil. En population générale, 9 % des enfants présentent un score de difficultés psychosociales anormalement élevé, c’est le cas de 22 % des enfants en famille d’accueil. Parmi ces derniers, 49 % des garçons et 30 % des filles ont recouru à un professionnel de santé entre mai 2020 et juillet 2021 pour un motif psychologique. D’importantes disparités socio-économiques de difficultés psychosociales et de recours sont identifiées, elles ne sont pas symétriques selon le sexe de l’enfant. D’autres facteurs de risque sont également identifiés, notamment la santé mentale et le soutien social du parent ainsi que les temps d’exposition aux écrans, d’activité physique et de lecture de l’enfant.
Les données d’EpiCov portant sur les difficultés et aptitudes psychosociales des mineurs apportent des données de cadrage importantes qui pourront en outre permettre aux autres initiatives quantitatives mobilisant les mêmes outils d’avoir des données de référence issues d’un échantillon important.

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Penser le soin psychique ?

Article de Serge Vallon, Louis Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 14-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Soin, Ethnopsychiatrie, Psychanalyse, Sujet, Responsabilité, Psychisme, Care

Il apparaît que la maladie et le soin sont imposés par notre société sans que nous en interrogions leur nomination ni le présupposé thérapeutique qui les double et probablement les précède. Concernant ces différents points, l’éclairage de l’anthropologie peut être d’un grand recours.
Par ailleurs, peut-on parler de soin psychique si le soin ne modifie pas le sujet dans l’humain ? Fût-ce volontairement ou involontairement. Mais comment faire évoluer un sujet ? Et peut-on soigner sans prendre soin de l’autre ?

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