Documentation sociale

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L'approche interdisciplinaire des situations de refus de soins : une voie pour faire face aux tensions éthiques soulevées

Article de Florence Mathieu-Nicot, Monique Martinet, Aurore Pernin, Julien Boyer

Paru dans la revue Perspective soignante, n° 76, avril 2023, pp. 101-111.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Refus, Soin, Émotion, Pluridisciplinarité, Équipe soignante, Refus de soins

Dans un contexte d'évolution constante des techniques médicales, la surmédicalisation de la vieillesse ou du handicap est une tendance croissante. Le choix de refus de soins par le patient entraîne les équipes soignantes sur deux versants opposés : la nécessité du respect du droit à la décision et l'impératif de protection des personnes. En tant que professionnels, quelle attitude adopter ?

L'approche émotionnelle et existentielle du refus de soins et d'aide

Article de Serge Philippon

Paru dans la revue Perspective soignante, n° 76, avril 2023, pp. 75-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Éthique, Refus, Soin, Émotion, Refus de soins

Dans la clinique psychiatrique, il arrive que des patients refusent des soins au cours d'un traitement alors que celui-ci arrive à son terme. Cette opposition, souvent signe du mal-être du patient, peut être considérée comme une résistance à vaincre qui entraîne pour celui-ci un changement dans la relation thérapeutique avec les soignants.

Le rôle de la puéricultrice en situation de soins palliatifs néonataux

Article de Claire Mesierz

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 366, avril 2023, pp. 20-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Observation, Soin, Soins palliatifs, Qualité de la vie, Nourrisson, Enfant malade, Prématurité, Accompagnement de fin de vie, Pathologie périnatale, Puéricultrice

En service de néonatologie, la puéricultrice prend en soins des nouveau-nés prématurés et/ou porteurs de pathologies graves. Elle est donc présente au début de la vie, et parfois durant les derniers instants des enfants en soins palliatifs. Les soins ont alors pour seul objectif d’assurer le confort de l’enfant et de lui apporter la meilleure qualité de vie possible. L’évaluation et l’observation globale de la puéricultrice permettent de proposer un accompagnement individualisé et adapté à l’enfant et à sa famille.

Quel est le rôle de l'assistant sanitaire en ACM ?

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 238, avril 2023, pp. 76-81.

Mots clés : Culture-Loisirs, Accueil collectif de mineurs, Santé, Soin, Secourisme, Accueil de loisirs

Même si le terme d'"assistant sanitaire" (AS) n'existe pas sous cette formulation dans la réglementation, il correspond à une fonction et à des missions réelles et importantes dans tous les lieux accueillant collectivement des mineurs. De nombreuses questions de lecteurs nous parviennent au sujet de son rôle en ACM. Nous avons choisi d'y répondre ce mois-ci sous la forme d'un questions-réponses.

Evolutions sociétales et vigilance managériales

Article de Bernadette Roussely

Paru dans la revue Soins cadres, vol. 32, n° 142, mars 2023, pp. 5-30.

Mots clés : Santé, Management, Soin, Accès aux soins

Le virage gestionnaire pris par le management à l’hôpital depuis plusieurs dizaines d’années a mis le soin à égalité avec toute autre marchandise. Toujours plus d’actes, d’interventions, de clients à satisfaire… « Compter est devenu un symptôme . »
Les managers, soumis à des injonctions paradoxales entre productivité, démarche qualité et efficience, se retrouvent un peu démunis face aux nouvelles générations de soignants qui n’adhèrent plus à ces exigences. Les métiers du soin sont victimes de la grande démission, « ample phénomène de démissions professionnelles qui a commencé aux États-Unis à partir de juillet 2020, à la suite de la pandémie de Covid-19, lorsque des millions d’Américains insatisfaits de leur travail ou de leur salaire, ont quitté leur emploi » . Face à la dureté des métiers de soignant et au peu de considération dont ils font l’objet, les candidats ne se bousculent pas… La pénurie de personnel questionne les compétences qui se font de plus en plus rares. Une vigilance se révèle nécessaire compte tenu des besoins en personnel pour que le niveau de qualification de certains métiers ne soit pas revu à la baisse.

- Une relation humaine au cœur du soin plus que jamais nécessaire / page 5
Bernadette Roussely
- D’une difficulté du management qui relève du soin et de la santé / pages 6-9
Patrick Macquaire
- Management et nouveau rapport au travail / pages 10-12
Bernadette Roussely
- Le quiet quitting ou mettre le travail à distance / pages 13-14
Bernadette Roussely
- Crise des métiers du soin et réactivité managériale / pages 15-20
Corinne Cellard-Beal
- Questions de soins, le soin et le management / pages 21-24
Patrick Macquaire, Jean-François Gomez
- Faut-il former les managers à la psychologie ? / pages 25-27
Pascal Barreau
- Les évolutions sociétales ou la transformation de la contrainte en opportunité / pages 28-30
Aurélia Rolland

Prévention et promotion de la santé chez les 40-55 ans : quels enjeux pour la pratique ?

Article de Emmanuelle Hamel, Dagmar Soleymani, Agnès Michon

Paru dans la revue La Santé en action, n° 463, mars 2023, pp. 3-39.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Travail, Environnement social, Mode de vie, Emploi, Chômage, Famille, Femme, Parcours professionnel, Secteur primaire, Prévention, Soin, Accès aux soins, Relation, Médecin, Travailleur âgé, Sport, Activité physique

"Ce numéro spécial présente un état des connaissances scientifiques sur les déterminants et l'état de santé des 40-55 ans. Puis il explore ce qui peut être mis en œuvre au profit de la santé des quadras et quinquas, ces " invisibles " des schémas de prévention et de santé publique. Sont passés en revue plusieurs programmes et dispositifs innovants qui s'attachent à améliorer la santé des personnes de cette tranche d'âge. Une trentaine de scientifiques et de professionnels de terrain ont apporté leur contribution à ce numéro spécial. Ce qui frappe dans ce constat est le creusement des inégalités sociales de santé : à mi-vie déjà, selon leur conditions de vie l'écart est considérable entre les personnes ayant bénéficié de conditions favorables et a contrario celles dont le parcours a été beaucoup plus rude et la santé est déjà dégradée."

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Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Éthique de la rencontre en réanimation

Article de François Thomas, Michel Slama, Michel Dupuis, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 7-26.

Mots clés : Santé-Santé publique, Soin, Philosophie, Fin de vie, Décision, Coma, Déontologie

Dossier composé de 5 articles :
- Éthique de la rencontre en réanimation (avant propos)
- La raison en réanimation
- Le processus décisionnel en situation de fin de vie : aspects éthiques et pratiques
- Expériences d’une éthique de la rencontre en réanimation
- Les directives anticipées éclairées par la clinique de la post-réanimation et du handicap grave acquis

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Admissions inappropriées des résidents d'Ehpad aux urgences

Article de Patrick Manckoundia, Valérie Quipourt, Jérémy Barben, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 42-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Gériatrie, Urgence médicale, Coordination, Hôpital, Hospitalisation, Partenariat, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Suivi médical, Pratique professionnelle, Statistiques, Santé, Prise en charge

Après un point sur les admissions inappropriées des résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) aux urgences, nous proposons des axes pour les réduire. Ils comprennent le fait d’attribuer au médecin coordonnateur un rôle de clinicien, d’organiser la continuité et la permanence des soins dans tous les Ehpad, de signer des conventions entre Ehpad et hôpital pour des hospitalisations directes et la collaboration avec les équipes mobiles et hotlines gériatriques, de généraliser le niveau d’intervention médicale en Ehpad, et d’approfondir la formation des soignants d’Ehpad à la gériatrie.

Amélioration du parcours cognitivo-comportemental par la mise en place d'un staff pluridisciplinaire ville-hôpital

Article de Caroline Maggiore, Nathalie Camus, Cécile Yilmaz, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 36-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Coordination, Expérience, Accompagnement, Suivi médical, Pathologie, Déficience cognitive, Neurologie, Hôpital, Hospitalisation, Maladie d'Alzheimer, Étude de cas, Organisation du travail, Équipe pluridisciplinaire, Approche clinique, Diagnostic, Démence sénile, Trouble du comportement, Signalement, Dispositif

Afin d’améliorer le parcours cognitivo-comportemental, et en s’appuyant sur une histoire de travail en collaboration ville-hôpital bien ancrée, un staff mensuel regroupant des professionnels hospitaliers, extrahospitaliers et une association d’usagers permet d’analyser et de répondre de manière coordonnée et graduée aux situations complexes. Après neuf mois de fonctionnement, le récit de trois situations complexes illustre les bénéfices et limites d’un tel dispositif.