Documentation sociale

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L’impératif : prévenir la récidive

Article de Marie Nahmias, Marta Nascimento

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3289, 6 janvier 2023, pp. 20-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Hébergement, Lieu de vie, Accompagnement, Expulsion, Logement, Prévention, Récidive, Prise en charge, Agresseur, Lille

Depuis plus d’un an, une structure lilloise accompagne sur les plans psychologique, social et professionnel les personnes poursuivies pour des faits de violences conjugales et les héberge provisoirement si elles sont sous le coup d’une éviction du domicile. Pensé par les différents acteurs de la métropole, ce dispositif vise à protéger les victimes et à éviter la récidive.

En finir avec l'épreuve du froid

Article de Olivier Van Caemerbeke

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 271-272, Novembre/Décembre 2022, pp. 31-35.

Mots clés : Territoire-Logement, Précarité, Énergie, Logement, Adulte en difficulté, Crise économique, Habitat, Réglementation de l'habitation, Habitat individuel, Habitat collectif, Financement

Les chiffres et les conséquences de la précarité font froid dans le dos. Dans le contexte de la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation, l'hiver 2022-2023 s'annonce particulièrement rude pour les plus de 5 millions de foyers français qui vivent dans des passoires énergétiques. Si les mesures nationales peinent à porter leurs fruits, des initiatives nouvelles voient le jour.

Un toit pour vivre, par tous les moyens

Article de Claire Boulland

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 48/2644, Semaine du 12 au 18 décembre 2022, pp. 37-38.

Mots clés : Lien social-Précarité, Fonction publique, Collectivité territoriale, Précarité, Logement, Logement social, Service public, Ressources humaines, Conditions de travail

Installer les agents près de leur lieu de travail leur permet des économies de transport. Un argument fort pour fidéliser, mais aussi pour recruter.

Les collectivités territoriales se mobilisent en amont des factures d'énergie impayées

Article de Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 46/2642, semaine du 28 novembre au 4 décembre 2022, p. 37.

Mots clés : Lien social-Précarité, Inflation, Conjoncture économique, Crise économique, Pauvreté, Précarité, Énergie, Logement, Logement social, Aide au logement, Collectivité territoriale, CCAS, Prévention, Aide financière, Politique sociale

Métropoles, villes, régions, départements... tous se mettent en rang pour lutter contre la précarité énergétique des personnes modestes ou pauvres.

Hébergement : A Marseille, un Cada en autogestion

Article de Yasmine Sellami, Edouard Hannoteaux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3285, 02 décembre 2022, pp. 22-25.

Mots clés : Lien social-Précarité, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Hébergement, Squat, Logement, Autogestion, Expérimentation, Réglementation de l'habitation, Marseille

D’abord squatté, un immeuble du centre-ville marseillais est désormais légalement occupé et autogéré par des demandeurs d’asile. L’union de quatre associations a permis la signature d’un bail d’occupation temporaire avec le propriétaire. Un projet inédit, dont l’objectif est de pallier le manque de places d’hébergement dans la ville.

Promouvoir la santé mentale des personnes âgées avec des incapacités physiques : revue systématique des interventions proposées à domicile et en établissement

Article de Stéphanie Meynet, Marine Beaudoin, Annique Smedig

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 151, décembre 2022, pp. 18-29.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé-Santé publique, Santé mentale, Personne âgée, Logement, Établissement pour personnes âgées, Bien-être, Promotion de la santé

Introduction : la promotion de la santé mentale des personnes âgées et fragiles est une priorité de santé publique.
Contexte : la majorité des interventions ciblant la santé mentale des personnes âgées ne sont pas toujours adaptées à une population qui présente plusieurs incapacités physiques.
Objectifs : cet article souhaite fournir aux professionnels de la gérontologie un aperçu des interventions adaptées à leur lieu d’exercice (domicile ou établissement de longs séjours) et aux caractéristiques de leurs usagers (plus de 75 ans avec des incapacités physiques).
Méthode : un examen systématique de la littérature a été effectué dans les bases de données PsycInfo, PubMed et Cochrane, entre 2001 et 2022. Toutes les interventions ciblant la santé mentale ont été incluses, quelle que soit leur méthodologie de recherche.
Résultats : au total, 18 études ont été retenues pour cette revue systématique. Les limites méthodologiques de ces études viennent impacter négativement les possibilités de conclusion et de généralisation des résultats de la présente revue. Toutefois, les interventions sociales et de soutien psychologique semblent prometteuses.
Discussion : un accompagnement personnalisé semble représenter un facteur important pour garantir le succès d’une intervention à domicile comme en établissement de longs séjours.
Conclusion : d’autres études restent nécessaires pour fournir des preuves d’efficacité.

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Répondre aux urgences environnementales : la part du travail social

Article de Dominique Grandgeorge, Franck Duvigneau, Julie Neuwels, Elisabeth Gerlet al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 102, décembre 2022, pp. 3-98.

Mots clés : Travail social : Métiers, Écologie, Environnement, Travail social, Formation, Établissement social et médicosocial, Lieu de vie, Logement, Innovation, Pratique professionnelle, Participation

Les conséquences déjà avérées du réchauffement climatique, mais aussi des crises environnementales globales ne peuvent que concemer directement le travail social, ne serait-ce que pare qu'aucun secteur d'activité n'est épargné. Mais si le travail social peut être considéré, comme tout particulièrement concerné, c'est qu'il est que de telles crises systémiques touchent plus particulièrement les populations les plus vulnérables - soit celles que les travailleurs sociaux doivent accompagner, soitt à l'échelle mondiale, la fédération internationale des travailleurs sociaux semble s'en être pleinement saisie, la diffusion de cette sensibilité à toutes les échelles pet sembler limitée au regard des enjeux repérés.

Si le contraste entre urgence des mesures à prendre - urgence qui n'implique pas moins un travail voire une planification, sur le long terme - et une forme d'attentisme voire de déni a déjà commencé à être pensé, la réflexion mérite d'être poursuivie à partir d'une perspective ancrée dans le travail social et l'intervention sociale. Le présent numéro des Cahiers du Travail Social vise ainsi à continuer à alimenter la réflexion concernant la manière dont le travall social peut - ou doit - se saisir des défis posés par les crises climatiques et écologiques, autrement dit prendre toute sa part.

Comprendre la protection juridique des majeurs

Article de Véronique Baudet Caille

Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 29, décembre 2022, pp. 1-79.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Majeur protégé, Curatelle, Tutelle, Placement, Habilitation familiale, Logement, Incapacité, Directeur d'établissement, Cadre de l'intervention sociale

Parmi les usagers accueillis au sein des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS), un certain nombre d'entre eux sont placés sous un régime de protection juridique, en particulier sous tutelle ou curatelle, en raison de l'altération, médicalement constatée, soit de leurs facultés mentales, soit de leurs facultés corporelles de nature à les empêcher d'exprimer leur volonté.
Il est ainsi fondamental pour les directeurs et cadres du secteur de connaître les règles très précises fixées par le code civil essentiellement.
Nourri de nombreux exemples de jurisprudence, ce hors-série détaille ces diverses mesures de protection juridique dont la mise en œuvre reste souvent ressentie comme une contrainte supplémentaire dans un contexte de tensions accentuées par la crise du Covid-19.

Adapté, partagé, le logement et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 23, novembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Inclusion, Habitat, Adaptation, EHPAD, Maintien à domicile, Colocation, Intergénérationnel, Expérimentation, Accueil familial, Décision, Vulnérabilité, Sécurité, Personne handicapée, Architecture, Innovation sociale, Lien social, Jardinage

Du "chez soi" au droit d’habiter
"VAIS-JE POUVOIR RESTER CHEZ MOI ?"
Quand le diagnostic tombe, toute personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé et ses proches se posent inévitablement cette question. Car, à l’heure où les repères se perdent progressivement, le domicile est avant tout un repaire rassurant. Reste à l’adapter. Or, la prévention est le maillon faible de l’accompagnement en France, comme le prouve la chasse perpétuelle aux financeurs pour pérenniser les postes d’ergothérapeutes à temps complet, garants de l’adaptation nécessaire du logement, puis de son appropriation.
La question de l’habitat ne se résume toutefois pas au domicile. Il peut, selon la dépendance, prendre la forme d’un hébergement en Ehpad ; à condition que la dimension domiciliaire soit prise en compte. Depuis plusieurs années, de nombreux directeurs se sont saisis de cette problématique dans un contexte de détérioration de l’image des établissements. Certains ont opté pour le Design Thinking. Derrière ce terme anglais se cache une adaptation qui s’appuie sur l’observation et l’écoute des professionnels et des résidents. Avec la volonté de réinventer les repères, de gommer au maximum l’institution, d’humaniser l’habitat.
DERRIERE "CHEZ MOI", PLUSIEURS OPTIONS.
D’autres tentent de relever le défi lors d’une reconstruction. C’est le cas d’un Ehpad public dans la Marne, avec la volonté d’une structure ouverte à tous comprenant de nouveaux espaces, des tiers-lieux où des étudiants, des locataires, des personnes en formation, des habitants peuvent côtoyer des résidents. Un engagement porté par la directrice, mais freiné par des financeurs frileux et draconiens en matière de normes sanitaires.
Méconnue, une troisième voie est née dans le Morbihan dans les années 1990, avec des habitats partagés où huit personnes souffrant de troubles cognitifs vivent en colocation. Depuis, quelques projets ont essaimé dans la région lilloise avec les maisons Ama Vitae, en région parisienne ou en Alsace, non sans difficultés… Même si les textes législatifs apportent des réponses, notamment avec la création en 2021 de l’aide à la vie partagée avec pour conséquence l’émergence du nouveau métier d’animateur du projet de vie sociale et partagée qui ne dispose d’aucune formation. Si l’habitat inclusif semble séduire les habitants et les professionnels, heureux d’avoir enfin le temps de bien accompagner et d’avoir de nouvelles responsabilités partagées, des freins sont encore nombreux : offre limitée sur le territoire, peu de demandes et reste à charge rédhibitoire. Tant que ces projets ne seront que des expérimentations, les financements resteront fragiles.
CHANGER DE REGARD ET DE MODELE.
Domicile, accueil familial, Ehpad, unités protégées, accueil temporaire, habitats inclusifs… Comment trouver son chez-soi, quand la société tout entière porte un regard dévalorisant et infantilisant sur les personnes souffrant de troubles neurocognitifs ? Comment vivre en toute liberté quand le domicile est fermé à clef ou lorsque l’unité de vie est accessible avec un digicode ? Au-delà des questions d’architecture, d’adaptation, c’est la culture organisationnelle qu’il faut changer. Penser compétences plutôt que dépendances. Voilà le chemin qui reste à faire. Car le droit d’habiter, si cher à Denis Piveteau, ne se résume pas à un toit mais à un pouvoir de choix, de décision, à une vie à l’extérieur. L’approche devra être transversale et pas uniquement sanitaire ou médico-sociale.