Documentation sociale

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La place des soins de support

Article de Maxime Frelaut, Marion Aupomerol, Lena Degousée, Florian Scotté

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 21-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Soin, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Définition, Sexualité, Couple, Gériatrie, Recherche, Statistiques, Vulnérabilité, Suivi médical, Approche globale, Traitement médical, Qualité de la vie, Dépendance, Isolement, Espérance de vie

Les soins de support, dans un contexte de cancer du sein chez la personne âgée, relèvent de la prise en charge standard en oncogériatrie. Néanmoins, le renforcement multidisciplinaire de différentes équipes transversales peut venir soutenir l’approche globale, indispensable à la qualité des soins et du parcours de vie. L’évaluation se trouve à la base de cette prise en charge. Issue de celle-ci, l’approche de la santé sexuelle est une nouveauté souvent trop peu considérée chez les patients âgés souffrant d’une pathologie maligne mammaire.

Le cancer du sein de la femme âgée

Article de Tristan Cudennec, Djamel Ghebriou, Katia Nobre, Marion Aupomerolet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 9-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Recherche, Statistiques, Dépistage, Traitement médical, Accès aux soins, Innovation, Savoir, Recherche médicale, Risque, Étude de cas, Pluridisciplinarité, Suivi médical, Qualité de la vie, Couple, Sexualité, Chimiothérapie, Gériatrie, Isolement, Dépendance

Bientraitance : une vigilance permanente

Article de Aurélie Vion, Hugo Steverlynck

Paru dans la revue Direction(s), n° 212, octobre 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Bientraitance, Violence institutionnelle, Management, Dépendance, Personne âgée, Handicap, Relation travailleur social-usager, Directeur d'établissement, Responsabilité, Éthique, Association

L'affaire Orpea a remis le sujet des maltraitances sur le devant de la scène. En Ehpad, en foyer de l'enfance, à domicile... A chaque scandale, son lot d'émotion et d'indignation. Pourtant, les professionnels du secteur social et médico-social multiplient les actions à différents niveaux. Mais se heurtent au manque de moyens et à l'absence d'une politique publique à la hauteur des enjeux.

Une maison où les aidants sont au coeur de l'attention

Article de Justine Canonne

Paru dans la revue Direction(s), n° 212, octobre 2022, pp. 16-18.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, TIERCE PERSONNE, Dépendance, Handicap, Maladie chronique, Équipe pluridisciplinaire, Pluridisciplinarité, Isolement, Lien social, Répit, Rhône

Accompagner et soutenir les aidants de personnes avec handicap ou maladie chronique invalidante : c'est la mission de la Maison de répit de la Métropole de Lyon. Première structure spécialisée en France ouverte en 2018, elle s'appuie aussi sur les compétences d'une équipe mobile et de nombreux bénévoles. Objectif : permettre aux proches de se reposer et de se ressourcer.

Révéler les compétences des personnes polyhandicapées

Article de Suzanne Igier, Christine Jullien Fouquet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3272, 2 septembre 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Communication non-verbale, Polyhandicap, Dépendance, Empowerment, Décret 2017-982 du 9 mai 2017, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

TRIBUNE - La communication non verbale prime majoritairement dans les échanges avec les personnes polyhandicapées, ce qui rend les accompagnements complexes. Doit-on en rester à ce constat ? Non, répondent les auteures, qui invitent à changer les pratiques pour faciliter les interactions avec ce public et lui donner sa place de sujet.

Les habitants non autonomes de la résidence autonomie, révélateurs des contradictions du modèle

Article de Vattani Saray Delabar

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 109-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Résidence autonomie, Souffrance psychique, Représentation sociale, Adaptation, Vieillissement, Foyer logement, Équipe soignante, Reconnaissance

Créés en 1957, les logements-foyers ont été transformés en 2015 en résidences autonomie par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Le recentrage des missions de ces établissements autour de la prévention de la perte d’autonomie a construit l’image d’un habitat regroupant exclusivement des personnes âgées autonomes. Cette étude, issue d’une immersion d’un an dans une résidence autonomie et structurée autour d’entretiens avec les membres de l’équipe de l’établissement, présente une réalité plus contrastée. Les résidences autonomie accueillent un public hétérogène, parfois dépendant, au sens du référentiel réglementaire, ou qui interroge les contours de l’autonomie, notamment pour les habitants en souffrance psychique. Les représentations sociales structurées autour de l’idéal de la personne âgée active et autonome, partagées en partie par les acteurs participant au fonctionnement et au contrôle des résidences autonomie, entrent donc en contradiction avec la diversité des situations rencontrées et les besoins qu’elles engendrent. La mise en tension des équipes qui en résulte et l’absence de moyens adaptés questionnent la capacité de la résidence autonomie à s’adapter à ses habitants et, plus généralement, la catégorisation des personnes âgées dans le cadre des politiques du vieillissement.

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Dépendance : données et défis

Article de Laurent Toulemon, Elisabeth Algava, Nathalie Blanpain, et al.

Paru dans la revue Après demain, n° 63, juillet-août-septembre 2022, pp. 3-44.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Vieillissement, Évolution, Accompagnement, Maintien à domicile, Politique

Aide à domicile : quand on veut, on peut

Article de Christophe Robert

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 269, septembre 2022, pp. 17-21.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Dépendance, Autonomie, Vieillissement, Personne âgée, Recrutement, Ressources humaines, Rémunération

Avec la poursuite de l'allongement de l'espérance de vie et l'arrivée aux âges avancés des générations issues du baby-boom, la France vieillit et le nombre de personnes âgées s'accroît. Cette réalité impose aujourd'hui de redonner tout son sens au développement de l'aide à domicile. A l'heure où il est de coutume d'entendre que ce secteur traverse une crise des vocations, le Jas est parti à la rencontre de la fédération ADMR de Seine-Maritime. Sa capacité d'innovation témoigne que, par-delà les moyens, c'est bien d'une réelle volonté que dépend aussi la résilience.

« Nous arrivons à la fin des Ehpad »

Article de Maxime Ricard, Gérard Brami

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3271, 26 août 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Organisation, Conditions de vie, Prise en charge, Individu, Dépendance, Modèle, Changement, Résidence autonomie, Accompagnement

Dans son dernier livre, Gérard Brami, ancien directeur d’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), remet en cause la viabilité de ces structures. Et parle de « désastre gérontologique » annoncé.

Retarder l'entrée en institution : faire face à la perte d'autonomie

Article de Alexandra Marquet, Olivier Guérin, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 20, août 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Institution, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Accueil temporaire, Consentement, Vulnérabilité, Santé, Activité, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Alimentation, Motricité, Lien social

Rester chez soi, jusqu’à quand ?
QUAND PREVENTION RIME AVEC MAISON.
Vouloir rester à domicile, dans son cadre sécurisant. C’est le choix assumé par une écrasante majorité de Français qui rejettent l’entrée en établissement médico-social. Reste à éviter l’acharnement domiciliaire. Car quand la dépendance s’installe, que les troubles cognitifs s’aggravent, quelles sont les perspectives et les alternatives ? Face au vieillissement de la population, la meilleure arme reste la prévention synonyme de maintien à domicile. Et pour repousser la fragilité, première étape vers la perte d’autonomie inéluctable, les déterminants sont nombreux : préservation du lien social, sentiment d’utilité, activités physiques devenues une véritable alternative non médicamenteuse ou encore alimentation plaisir afin d’éviter la dénutrition responsable de chutes, de passages aux urgences, puis d’entrée en Ehpad.
SAVOIR S’ENTOURER DES (BONNES) PERSONNES.
Quand les premiers symptômes apparaissent et que la situation devient plus complexe, encore faut-il être bien accompagné pour rester à domicile. C’est le temps où les premières aides sont sollicitées. "Le plus tôt possible" ne cessent de marteler les experts. Si l’équilibre est parfois difficile à trouver entre "faire seul" et ouvrir sa porte aux professionnels pour "faire avec", mieux vaut ne pas (trop) tarder pour éviter tout épuisement de l’aidant ; le seul garant d’une vie à domicile. Car l’entrée en établissement est dans la plupart des cas due à une requête des proches ou des professionnels et non un choix assumé des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé. Si le consentement est sacralisé, sur le terrain, c’est l’assentiment par non-opposition qui se développe dans le meilleur des cas. Parfois le placement temporaire devient durable sans que le principal intéressé soit informé. "Pour son bien". Certes, mais pas pour une meilleure intégration. L’honnêteté et le devoir de transparence devraient pourtant primer.
IMAGINER UN AUTRE SYSTEME.
Depuis des années, des dispositifs ont essaimé sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux. Mais force est de constater que le millefeuille de solutions n’aide pas les familles qui demeurent mal informées… Avec à la fin une entrée en Ehpad toujours aussi douloureuse. Si elle est synonyme de sécurité, elle entraîne une perte d’autonomie pour ceux qui arrivent trop tôt. Rester à domicile, dans ses repères, paraît donc être la meilleure solution. Mais à condition que le couple aidé-aidant soit dignement accompagné. Offre domiciliaire à développer, prévention à conforter car les équipes spécialisées Alzheimer sont appelées beaucoup trop tardivement quand il n’est plus possible de travailler sur les capacités préservées. Quant aux interventions psychosociales qui se développent en Ehpad, leur recours à domicile reste à la marge : peu visibles, peu nombreuses et avec quel financement ? Aujourd’hui, les conditions humaines, matérielles et financières ne sont pas réunies à domicile et l’Ehpad est mal considéré. Le terme même d’institutionnalisation devrait d’ailleurs nous interroger. A quand une véritable collaboration entre professionnels du domicile et des établissements médico-sociaux ? Décloisonner, créer du lien entre tous. Ce n’est pas une loi qui changera la situation, l’enjeu intégratif devra concerner toutes les politiques publiques. Les professionnels de terrain et les experts débordent de suggestions dans ce numéro spécial.