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Paru dans la revue Alternatives économiques, hors-série n° 120, février 2020, pp. 36-37.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Niveau scolaire, Élève, Égalité des chances, Inégalité, Réussite scolaire
Chaque année depuis 2000, l'OCDE confirme que, dans l'Hexagone, l'origine sociale a un poids déterminant dans la réussite des élèves. Les causes sont multiples
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 29-39.
Mots clés : Travail social : Métiers, Radicalisation, Définition, Anthropologie, Prévention, Signalement, Élève
Depuis 2001 et en particulier depuis 2012 en France, la notion de « radicalisation » a pris une grande place à la fois dans la recherche en sciences humaines et dans le débat public. Dans le même temps, les nombreuses tentatives de définition mettent en lumière ses failles et ses paradoxes au point qu’il est devenu difficile de travailler sur cette thématique sans en désavouer préalablement les termes. Le présent article propose de traiter la question de la définition de la « radicalisation » à partir des logiques de désignation des « radicalisés » par leur environnement. Sur la base de situations accompagnées par un dispositif de prévention de la radicalisation, il enjoint à comprendre la « radicalisation » comme un loci de l’expérience dans l’optique d’une anthropologie politique du sensible.
Le décrochage scolaire et son corollaire l’absentéisme apparaissent assez universellement comme une difficulté importante pour les systèmes éducatifs. Il n’est pas de pays développé qui n’y soit confronté. Depuis 1998, avec les dispositifs relais, puis 1999, avec le programme « Nouvelles chances », les gouvernements français cherchent des manières de mieux raccrocher les décrocheurs. Nous proposons une réflexion sur l’amont considérant qu’il vaut mieux investir sur l’accrochage scolaire et sur l’intervention en cours de scolarité pour éviter que nos élèves décrochent. De nombreux travaux invitent à renforcer ces perspectives, sans aucun doute plus profitables aux enfants, aux jeunes et à leurs familles mais aussi plus favorables pour la société tout entière si l’on prend en compte le coût humain et financier du décrochage scolaire et de l’absentéisme.
À l’heure où l’école s’interroge sur son autorité face à l’indiscipline grandissante de ses élèves, la pédopsychiatrie enregistre une hausse des cas diagnostiqués hyperactifs. Entre un élève un peu turbulent et un enfant reconnu porteur du « handicap » nommé par le DSM-V « TDAH » (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), il n’y a pas de confusion possible, mais entre ces deux extrêmes il existe des variations qui interrogent en son cœur le passage du normal au pathologique. Si un certain nombre de situations demeurent problématiques, la création d’un partenariat entre l’institution scolaire, la pédopsychiatrie et les organismes relevant du sanitaire et social encourage un tel diagnostic à l’aide de tests qui, comme le test de Conners, visent à quantifier des écarts de comportement. Ainsi l’enseignant ayant recours à ces questionnaires se fait « auxiliaire paramédical », en retour de quoi les autorités médicales, sanitaires et sociales apportent une réponse où le médecin lui-même peut être placé en position de « conseiller pédagogique ».
Paru dans la revue Esprit, n° 457, septembre 2019, pp. 47-57.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Savoir, Élève
C’est bien l’aventure du sens qui convainc les élèves : celle d’un savoir unifié, clarifié et réflexif, épousé par eux au terme de la vraie méthode, le chemin après qu’on l’a parcouru. L’universel du sens permet en effet le partage du commun contre la guerre des mémoires et l’atrophie moderne de l’intelligence.
Article de Maïtena Armagnague, Isabelle Rigoni, Simona Tersigni
Paru dans la revue Migrations société, n° 176, avril-juin 2019, pp. 17-164.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Élève, Immigré, Scolarité, Politique, Éducation, Acteur scolaire, Établissement scolaire, Inégalité, Droit d'asile, Enseignant, Scolarisation, Inclusion
Ce dossier thématique comprend huit contributions pluridisciplinaires en sciences sociales et du langage ainsi qu’un entretien avec la cinéaste Julie Bertuccelli autour de son expérience et de son long métrage La cour de Babel, tourné au moment de l’application, au sein de l’Éducation nationale, de la circulaire de 2012 instituant des dispositifs « UPE2A » pour les élèves primo-migrants et dits allophones. L’expérience de ces élèves ainsi que celle de leurs enseignants et éducateurs est ici analysée à différentes échelles. Partant du constat d’une occultation de l’enfance et de la jeunesse par la sociologie de la famille et de l’éducation, les auteurs ont veillé à analyser les résistances adulto-centriques qui traversent le champ migratoire français, tout en prenant soin de les contourner pour se situer au plus près des jeunes enquêtés. De plus, questionner le paradigme inclusif aujourd’hui revient également à pratiquer une socio-histoire de l’effacement des avatars de catégories coloniales. Celles-ci se reconfigurent au sein de l’Éducation nationale dans un paradigme implicitement glottophobe lequel nécessite une déconstruction sociologique historiquement ancrée portant simultanément sur des structures expériencielles et pédagogiques à l’origine de la segmentation ethnique et raciale à l’école. C’est à la lumière de ces questionnements que le dossier aborde les politiques éducatives en matière d’enfants migrants en France, sans vouloir imposer une analyse surplombante coupée des expériences des principaux acteurs concernés.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3113, 31 mai 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Handicap-Situations de handicap, Scolarisation, Enfant handicapé, Accompagnement, Développement, Autonomie, Expérimentation, Statistiques, Élève
Dossier composé de trois articles:
Pôles inclusifs : l'accompagnement individualisé en péril?
Scolarisation des enfants handicapés : le flou statistique
«Le projet de loi pour une école de la confiance n'est pas inclusif»
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 85, avril 2019, pp. 13-260.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Intégration scolaire, Accompagnement, Enseignement, Apprentissage, Directeur d'établissement, Altérité, Insertion sociale, Partenariat, Technologie numérique, LEP, Élève, Personne handicapée, Qualité de la vie, Compétence professionnelle, Stagiaire, Éducation nouvelle, Participation, Inclusion
L’éducation inclusive suppose des gouvernements qu’ils assument la responsabilité et l’éducation de tous les enfants sans exception, quels que soient leurs besoins. Les conceptions de l’inclusion sont en général ancrées dans une approche fondée sur les droits de l’homme qui vise à autonomiser les apprenants, prôner la diversité et lutter contre toutes les discriminations.
Dans cette perspective (à l’échelle d’un établissement scolaire, au niveau des discours et des pratiques), la démarche inclusive s’intéresse à tous les acteurs de l’École (enfants, parents, éducateurs, environnement communautaire) et au soutien dont tous ont besoin pour être en situation d’apprendre et de participer pleinement à la vie sociale (Rousseau, 2015, Prud’homme, Vienneau, Ramel & Rousseau, 2011).