Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 471 à 480 sur un total de 482

Votre recherche : *

Le rétablissement. L’exemple du programme français « Un chez-soi d’abord »

Article de Pascale Estecahandy, Paola Revue, Marie Laure Senat, et al.

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 76-81.

Mots clés : Soin, SDF, Santé mentale, Habitat, Concept, ETATS UNIS

Le concept de rétablissement « recovery » est issu de mouvement d’usagers de la santé mentale aux Etats-Unis dans les années 1970. Tout d’abord minoritaire, il fonde maintenant les politiques de santé mentale de plusieurs pays. En France, il émerge au travers de programmes centrés sur la question des publics sans-abri. Cet article illustre, à partir de l’exemple du programme « Un chez-soi d’abord », comment ce nouveau paradigme tente de modifier les pratiques professionnelles en s’appuyant sur les choix, les compétences, l’expérience des personnes usagères des services de santé mentale.

Accès à la version en ligne

Accueillir - écouter ... soigner ? La Boutique Solidarité : un accueil de jour investi

Article de Odile Carissan

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 70-75.

Mots clés : Écoute, Soin, Accueil de jour, Parole, Accueil

Qu’entend-on par « prendre soin » ? Comment élargir cette notion, lui faire prendre sens dans une pratique au sein d’un accueil de jour a priori non dévolu au soin ?
Nous verrons comment cette notion s’inscrit dans l’accueil quotidien de personnes aux prises avec une dure réalité sociale et psychique, laissant souvent peu de place à l’attention de soi. Il s’agira alors de donner une place à cette parole face à un trop fréquent « mais qui voudra m’entendre ? » et de mesurer les effets thérapeutiques de cette simple attention portée à l’autre, de ce simple accueil qui signifie déjà tant.

Accès à la version en ligne

Un sujet tombé hors du monde ?

Article de Annabelle Royer

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 64-69.

Mots clés : Exil, Traumatisme, Symptôme, Réfugié, Psychanalyse, Rêve

Ce texte prend appui sur une expérience clinique auprès de réfugiés – avec ou sans papiers – accueillis au service de la pass-psy du chu de Toulouse. Il en ressort que l’exil constitue pour nombre d’entre eux le prolongement d’une lutte pour la vie, d’un combat qui se poursuit ici sous une autre forme et sur une autre scène ; celle d’un théâtre privé traversé par le conflit psychique. Les séquelles du trauma mais aussi la surdité institutionnelle, entre procédure kafkaïenne et rejet administratif, mettent le sujet à l’épreuve d’une survie pour ne pas disparaître. Une néantisation contre laquelle il lutte par le symptôme qui se fait – de façon concomitante avec son expression pathologique – le refuge d’une singularité qui résiste à être avalée par le discours et la jouissance de l’Autre (d’ici et d’ailleurs). De l’insomnie qui résiste au traitement, jusqu’au rêve qui s’ouvre sur une Autre scène habitable pour le sujet, cet article est avant tout le témoignage des refus, mais également des lueurs et des malgré tout au lieu du désir indestructible.

Accès à la version en ligne

En cheminant avec l’équipe mobile sociale et de santé. Comment faire du lien quand on n’a pas de lieu ?

Article de Anthony Greiner

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 60-63.

Mots clés : Équipe, Rue, Précarité, Relation d'aide, Maintien du lien, Prison, SDF, Réinsertion sociale

L’équipe mobile sociale et de santé est une équipe de travail de rue dont les principales missions sont d’aller à la rencontre et d’établir du lien avec les personnes vivant à la rue. sdf, srs, gens de la rue, sans-abri, autant d’appellations qui ne s’attachent qu’à la question du non-logement. Il y a une grande différence entre le fait de se retrouver temporairement à la rue et y choir durablement. Les années passées dehors abiment considérablement les personnes, elles altèrent aussi de ce fait la capacité des institutions à leur venir en aide.
Violent, imprévisible, alcoolique, polytoxicomane, frontal, James en est un bon exemple. Plus de dix années dehors l’ont presque fait disparaître au profit de ses symptômes. C’est paradoxalement en allant à sa rencontre en prison qu’un lien de qualité a pu germer, permettant à sa sortie une prise en compte globale de sa situation et une réinscription dans le réseau des institutions aptes à lui venir en aide.

Accès à la version en ligne

Ce que veut dire le terme de clinique psychosociale

Article de Jean Furtos

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 55-59.

Mots clés : Approche clinique, Précarité, Psychiatrie, Santé mentale, Intervention sociale

Comment concevoir le « social » dans ses rapports avec la psychiatrie et la santé mentale ? Illustration de l’enrichissement réciproque de la psychiatrie et du champ social dans des visées de santé mentale, cette clinique des frontières est marquée par l’apparition d’une nouvelle séméiologie, pour d’authentiques pathologies, du fait des effets destructeurs de la grande précarité sociale. Pour l’intervenant social, la pratique implique une attention, sinon un soutien en regard des effets déstabilisants de la rencontre, lorsqu’il faut établir un lien avec un sujet en détresse, caché sous un masque « antisocial » de non-demande, de négation ou de violence.

Accès à la version en ligne

Pathologie mentale et souffrance psychique de personnes en situation de précarité : de quoi parle-t-on ?

Article de Nicolas Velut

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 47-54.

Mots clés : Précarité, Lien social, Psychopathologie, Exclusion sociale, Souffrance psychique, Symptôme, Psychosociologie

Travailler dans le champ de la précarité sociale confronte à l’omniprésence des signes du malaise social et de la souffrance psychique, évoquant une corrélation évidente entre l’état du lien social et la production de symptômes et de signes témoignant d’une souffrance psychique : c’est ce qu’a minima on peut nommer « souffrance psychosociale ». Comment définir le public précaire où se côtoient des individus aux histoires et aux parcours divers, dont le destin semble marqué par la rupture et le désarrimage au cadre symbolique, jusqu’à des états de souffrance extrême produisant des tableaux cliniques inquiétants au pronostic effroyable, faisant alors parler « d’exclusion » ? Comment articuler les pratiques de disciplines à la fois différentes et complémentaires, qui sont celles des travailleurs sociaux d’un côté et des « psys » de l’autre, pour forger une véritable « clinique psychosociale », dans une perspective institutionnelle, capable de replacer l’exclu dans un cadre langagier, dans la perspective éventuelle d’une réapparition du sujet ?

Accès à la version en ligne

Не ни гонете. Ne ni gonete. On ne nous chassera pas

Article de Pervenche Pierrillas

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 41-46.

Mots clés : Exclusion sociale, Expérience, Approche clinique, Lien social, Rue, Soin

Par une mise en récit, il s’agit de partager des histoires de rencontres. Les évocations supportent une interrogation des modalités de présence auprès de personnes rejointes sur le trottoir d’une rue, sous une tente, dans un squat. Sans filtre ni assise institutionnelle, peut-on répondre aux appels du sujet ? En quoi consistent-ils ? Aux frontières de la clinique, c’est une proposition de travailler conjointement à un apprivoisement du paysage institutionnel, pour un décor aux dimensions humaines, vers les conditions de l’hospitalité, vers le soin.

Accès à la version en ligne

Toutes voiles dehors

Article de Emmanuelle Bourlier

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 36.

Mots clés : Témoignage, Usager, Psychiatrie, Association, Soutien psychologique

À travers le témoignage d’une association d’entraide entre usagers en psychiatrie, des exemples de soutien et d’étayage, au fil du quotidien, à distance du médical et du social.

Accès à la version en ligne

Ceux qui restent - ceux qui partent. A propos du travail de rencontre d’équipes de soin au sein de Goutte de Vies

Article de Thierry Marmet, Serge Lacan, Nicolas Velut

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 29-35.

Mots clés : Association, Mort, Rue, Exclusion sociale, Institution, Rencontre

Goutte de Vies est une association qui tente d’appréhender les questions relatives aux « morts à la rue » et à leurs conséquences. Au sein du collectif, nous sommes un groupe particulièrement actif auprès des équipes des structures d’accueil et d’hébergement qui nous sollicitent et où nous intervenons ponctuellement, ce qui peut avoir des effets de libération d’une parole souvent retenue voire interdite, car elle touche à quelque chose d’impensé et d’impossible, de l’ordre de la disparition et de l’effacement subjectif, dans l’exclusion et dans la mort ... C’est de ces rencontres que nous voulons témoigner.

Accès à la version en ligne

La maison Goudouli

Article de Pierre Cabanes

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 26-28.

Mots clés : Lieu de vie, Accueil, Précarité, Rue, Habitat

La maison Goudouli accueille dans l’inconditionnalité de durée les personnes qui ne peuvent accéder aux dispositifs classiques pour quelque raison que ce soit : du fait de leurs addictions, de leurs troubles psychiques, de leur perte d’autonomie, tous très fragiles, déjà détruits par des années de vie à la rue, les plus fragiles des précaires de la rue toulousaine. Cette maison est une véritable maison, un endroit pour habiter et pour vivre comme on est, un endroit pour se sentir bien chez soi, bien loin des lieux d’hébergement, de réinsertion, de réhabilitation. Il s’agit pour cette structure de recréer jusqu’à l’idée perdue d’habiter un lieu, et au-delà, d’habiter un espace, un corps, un collectif, une intimité.

Accès à la version en ligne