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Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3113, 31 mai 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Handicap-Situations de handicap, Scolarisation, Enfant handicapé, Accompagnement, Développement, Autonomie, Expérimentation, Statistiques, Élève
Dossier composé de trois articles:
Pôles inclusifs : l'accompagnement individualisé en péril?
Scolarisation des enfants handicapés : le flou statistique
«Le projet de loi pour une école de la confiance n'est pas inclusif»
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 85, avril 2019, pp. 13-260.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Intégration scolaire, Accompagnement, Enseignement, Apprentissage, Directeur d'établissement, Altérité, Insertion sociale, Partenariat, Technologie numérique, LEP, Élève, Personne handicapée, Qualité de la vie, Compétence professionnelle, Stagiaire, Éducation nouvelle, Participation, Inclusion
L’éducation inclusive suppose des gouvernements qu’ils assument la responsabilité et l’éducation de tous les enfants sans exception, quels que soient leurs besoins. Les conceptions de l’inclusion sont en général ancrées dans une approche fondée sur les droits de l’homme qui vise à autonomiser les apprenants, prôner la diversité et lutter contre toutes les discriminations.
Dans cette perspective (à l’échelle d’un établissement scolaire, au niveau des discours et des pratiques), la démarche inclusive s’intéresse à tous les acteurs de l’École (enfants, parents, éducateurs, environnement communautaire) et au soutien dont tous ont besoin pour être en situation d’apprendre et de participer pleinement à la vie sociale (Rousseau, 2015, Prud’homme, Vienneau, Ramel & Rousseau, 2011).
L'école est très souvent critiques pour ses incapacités, ses manques, ses lourdeurs, pourtant je témoigne avec conviction que cette réalité, partielle de surcroît, n'est pas inéluctable. Cet ouvrage rappelle les exigences qui favorisent pour un jeune l'accès au statut d'élève, en mettant en exergue le respect et la reconnaissance de l'individu comme prémices à l'apprentissage. Faisons fi des critères éculés de répartition entre "bons" et "mauvais" élèves qui aboutissent trop souvent à la stigmatisation et au rejet.
Je propose un positionnement non ségrégatif de chaque élève, face aux apprentissages, en lien avec son potentiel. Qu'un élève soit en difficulté n'est pas une infamie, mais une situation normale sur la voie de l'apprentissage. Encore faut-il identifier l'obstacle sous-jacent et des réponses adaptées à ses besoins. L'enseignant, pièce maîtresse de l'échiquier, fédère les différents partenaires (parents, intervenants médicaux et sociaux, collègues de travail, chefs d'établissement) autour des besoins éducatifs de ses élèves.
C'est à lui de mettre en pratique les actions pédagogiques variées, pertinentes et complémentaires. Parmi les outils pédagogiques, je mets en avant pour chacun d'eux les enjeux dont ils sont porteurs, avant de décrire dans le détail un mode d'utilisation rigoureux pour éviter un usage défectueux, voire contreproductif. L'éducation inclusive est un projet ambitieux où chacun a sa place. La transmission des connaissances doit être une transmission dynamique et personnalisée qui crée et alimente le désir d'apprendre chez tout élève.
Au fil de ce livre, les différents acteurs de l'école jusqu'aux responsables institutionnels sont questionnés et sollicités à partir de propositions concrètes pour enfin mettre en place l'école de "l'excellence pour tous".
La communication de contrebande en salle de classe correspond à ce que les enseignants qualifient négativement par bavardage. Notre ethnographie d’une classe de CM1 de Yaoundé révèle un réseau de communication bipolaire marqué d’une part, par une forme de solidarité des élèves à travers l’échange, le partage du matériel qui prolonge le travail de l’enseignant. D’autre part, il illustre quelques aspects d’une culture sociale non prise en compte par l’institution scolaire tels, les stéréotypes ethniques, la corruption et le favoritisme révélant au niveau microsocial une reproduction mimétique des maux de la société camerounaise d’aujourd’hui.
Ce travail vise à interroger la perception des parents et celles des enseignants quant au travail en commun mis en place autour des adaptations pédagogiques qui peuvent être proposées aux élèves présentant un trouble développemental de la coordination.
Article de A. Yahyaoui, N. Ouerhani, D. Yahyaoui Dhoua, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 7-8, novembre-décembre 2018, pp. 407-420.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Décrochage scolaire, Violence, Prise en charge, Adolescent, Parents, Enseignant, Élève
La violence à l’école et le décrochage scolaire constituent une grande préoccupation aussi bien pour les pédagogues, pour les parents que pour les cliniciens. Plusieurs facteurs explicatifs sont proposés. Qu’ils soient d’ordre individuel, familial, scolaire ou en lien avec le groupe des pairs, ces facteurs impactent la santé psychique, scolaire et sociale de l’enfant. Des prises en charge sont proposées à l’échelle nationale et internationale et semblent donner des résultats probants. Chacune de ces initiatives a impliqué de manière différenciée parents, élèves et enseignants. Aucune n’a mis au travail un projet intégrant le triangle pédagogique c’est-à-dire à la fois les parents, les enfants et les enseignants au sein de l’établissement scolaire.