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Le parrainage pour sortir de l'impasse ? Ambiguïtés autour d'un dispositif favorisant l'accès à l'emploi

Article de Damien Collard, Jean Baptiste Suquet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 85-95.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Diplôme, Égalité des chances, Emploi, Imaginaire, Insertion professionnelle, Jeune, Parrainage, Précarité, Résilience, Foucault (Michel), Lacan (Jacques)

Cet article se penche sur les ambiguïtés d’un projet innovant qui soutient des actions de parrainage favorisant l’accès à l’emploi des jeunes diplômés de condition sociale modeste. D’un côté, ce projet a une portée émancipatrice, dans la mesure où il favorise des actions « réparatrices » qui s’inscrivent dans une perspective d’égalité des chances, dans le droit fil de la mythologie républicaine française. De l’autre, la visée adaptatrice et normalisatrice qui sous-tend ces actions vient réduire considérablement la portée émancipatrice du projet. Mais en quoi consistent ces actions de parrainage et les pratiques qui en découlent ? Les auteurs s’attachent à les décrire et à les analyser dans une perspective critique, à la lumière des travaux de Michel Foucault sur les « techniques de soi » et de ceux de Jacques Lacan sur l’Imaginaire.

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Des formateurs engagés dans un travail d’écriture : pédagogie, recherche et professionnalisation

Article de Véronique Bourrel, Marie Canali, Virginie Lozet, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 133-140.

Mots clés : Travail social : Formation, Professionnalisation, Identité professionnelle, Écrit professionnel, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Handicap, Surveillant de nuit, Partenariat, Organisme de formation, Université, Diplôme, Travailleur social, Recherche

Cet article se propose de présenter les travaux de recherche en sciences de l’éducation de trois formateurs de l’Institut Saint-Simon : le premier s’interroge sur l’impact des écrits pédagogiques demandés aux stagiaires dans leur processus de professionnalisation. Le deuxième souhaite aborder la question de l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en situation de handicap. Le troisième aborde la question de l’identité professionnelle des surveillants de nuit et leur rapport à la formation.

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Les ressources de la proximité. Capital d’autochtonie et engagements locaux des jeunes femmes d’origine populaire et rurale

Article de Sofia Aouani, Sophie Orange, Fanny Renard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 167-189.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Femme, Classe sociale, Milieu rural, Insertion professionnelle, Revenu, Territoire

Cet article propose de mobiliser le concept de « capital d’autochtonie » pour éclairer les formes de soutien et les types de ressources sur lesquels s’appuient les jeunes femmes d’origine populaire et rurale dans leur accès à l’âge adulte. Le capital d’autochtonie va permettre à ces jeunes femmes de compenser l’absence ou la faiblesse des capitaux culturels et/ou économiques nécessaires à l’insertion professionnelle ou à l’accès à la propriété. En venant combler les décalages entre les titres scolaires et les postes occupés, ou encore en contribuant à offrir aux jeunes femmes des marges de liberté et de résistance face à l’assignation domestique au sein du couple ou aux rapports hiérarchiques dans l’emploi, les ressources locales apparaissent comme des conditions de possibilité de la conciliation entre différents impératifs sociaux qui pèsent sur ces jeunes femmes, et notamment les normes de l’emploi et de la maternité. Mais, s’il permet de pallier l’absence ou la faiblesse des capitaux centraux dans l’accès à certains marchés (emploi, immobilier, matrimonial, etc.), le capital d’autochtonie ne permet pas de compenser intégralement ce déficit.

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Soutenir le jeune et son projet : les logiques éducatives parentales à l’épreuve de l’insertion professionnelle

Article de Nicolas Charles, Marie Clémence Le Pape, Mickaël Portela, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 119-142.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Classe sociale, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Parents, Éducation, Responsabilité, Échec, Projet, Expérimentation, Séparation

L’injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d’arrêt, les menant à s’insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l’objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l’angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L’article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l’enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l’insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l’article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l’encadrement stratégique ; l’expérimentation en confiance et l’expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l’origine sociale des parents. L’article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d’échec de leurs enfants.

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Les étudiants et leurs parents face à l’exercice d’activités rémunérées en cours d’études : quatre portraits de familles

Article de Vanessa Pinto, Tristan Poullaouec, Camille Trémeau

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 97-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Jeune, Aide financière, Parents, Classe sociale, Emploi, Insertion professionnelle, Valeur sociale, Famille monoparentale

En France, dans un contexte où l’obtention d’un diplôme est nécessaire pour accéder à un emploi qualifié et où les injonctions à l’entraide intergénérationnelle sont très fortes, les études font l’objet d’une mobilisation parentale importante, notamment sur le plan financier. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 50 enquêtés – des étudiants et leurs parents ayant répondu à l’enquête nationale sur les ressources des jeunes –, l’article analyse comment se décline cette aide parentale selon les milieux sociaux, comment la participation de l’étudiant au financement de ses études est conçue et quels sens sont donnés aux études et à l’emploi étudiant. À travers quatre portraits de familles socialement diversifiées, il tente ainsi de replacer au sein de l’économie globale des rapports familiaux les études et les activités rémunérées des enfants et de les éclairer par la trajectoire de chacun des parents, leurs rapports au travail et les valeurs transmises à leurs enfants. Les familles adhèrent donc de manière très inégale en fonction de leurs trajectoires et de leurs ressources à la vision, promue par certains discours publics, du travail étudiant comme solution au financement des études et à l’insertion professionnelle des diplômés.

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D’une politique de défamilialisation à des pratiques de refamilialisation : les ressources des jeunes saisies par la Garantie jeunes

Article de Julie Couronné, Marie Loison Leruste, François Sarfati

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 79-96.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Prestation sociale, Mission locale pour l'emploi, Famille, Aide sociale, Individualisation, Pauvreté

À partir d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales, cet article analyse les représentations et les usages de l’allocation mensuelle versée dans le cadre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des « jeunes Neets vulnérables ». Le propos porte à la fois sur les positions et sur les pratiques des acteur·trices, qu’il s’agisse des professionnel·les (conseiller·es d’insertion et directions de mission locale) ou des destinataires.
La Garantie jeunes relève du principe d’activation et les ressources économiques versées dans son cadre sont un encouragement à la mise en action des destinataires. L’article met en évidence une tension entre défamilialisation et refamilialisation qui caractérise l’usage que font les jeunes de l’allocation. Alors que ce dispositif est construit sur le principe de la défamilialisation de l’aide sociale, son appropriation par les jeunes révèle au contraire un usage familial très fort, dévoilant ainsi des « transferts familiaux inversés ». Néanmoins, l’allocation qu’ils et elles perçoivent à titre individuel, les conforte aussi comme individus. Individus en capacité de contribuer au collectif familial.

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La confiance institutionnelle des jeunes en Europe : quel effet de l'action publique ?

Article de Tom Chevalier

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 13-42.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Institution, Union européenne, Jeune, Citoyenneté, Comportement politique, Intégration, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Depuis le début de la crise économique, les partis radicaux ont engrangé de plus en plus de voix partout en Europe, notamment chez les jeunes. Et les électeurs de ces partis, qu’ils soient de droite ou de gauche, partagent un faible niveau de confiance politique, notamment dans les institutions. Or les niveaux de confiance institutionnelle des jeunes diffèrent grandement d’un pays à l’autre en Europe. Comment donc rendre compte de ces différences ? Nous affirmons dans cet article que ces différences sont dues à l’action publique. À partir d’analyses multiniveaux sur les données de l’European Social Survey, nous montrons que plus les politiques de citoyenneté économique sont inclusives et/ou plus les politiques de citoyenneté sociale sont individualisées, et plus la confiance à l’égard des institutions est prononcée chez les jeunes en général.

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Quelle reconnaissance des compétences transversales ?

Article de Paul Santelmann, Sébastien Bauvet, Caroline Letor, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 218, mars 2019, pp. 1-198.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Expérience, Savoir, Enseignement supérieur, Transmission, Formation alternée, Insertion professionnelle, Université, Marché du travail, Compétence sociale, Formation professionnelle, Interculturel, Syndicalisme, Maladie

Ce dossier regroupe des contributions relatives à l'usage et à la portée des compétences transversales dans l'enseignement supérieur et en formation des adultes, ainsi qu'aux différentes définitions mobilisées dans ces registres.

L'inclusion dans et par l'emploi : contextes et tensions

Article de Hervé Jory

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 85-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Politique de l'emploi, Innovation sociale, Inclusion

Cette contribution explore la portée et les limites de la mise en œuvre du principe d’inclusion dans et par l’emploi. Elle envisage l’importance des configurations institutionnelles liées à ce principe à propos du dispositif récent Parcours Emploi Compétences (PEC). S’appuyant sur un corpus d’entretiens, la réflexion porte ensuite sur les enjeux de l’inclusion en termes d’innovations sociales dans le champ des politiques de lutte contre le chômage.

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Les modalités d'inclusion scolaire et professionnelle des jeunes sortant des Instituts Thérapeutiques Educatifs et Pédagogiques

Article de Melaine Cervera, Audrey Parron

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 37-47.

Mots clés : Ecole-Enseignement, ITEP, SEGPA, Fin de la prise en charge, Intégration scolaire, Scolarité, Insertion professionnelle, Trouble du comportement, Inclusion

Cet article présente des modalités d’inclusion vers le milieu ordinaire de jeunes sortant d’un accompagnement en Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP ou DITEP). Dans un contexte qui tend à favoriser les passerelles entre l’institution spécialisée et les structures de l’Éducation nationale, nous rendons compte, en premier lieu, à travers des résultats issus d’une enquête quantitative et qualitative, de trajectoires scolaires entre les dispositifs spécialisés et le milieu ordinaire. Aux termes de nos analyses, nous proposons, en second lieu, une discussion autour du recours à l’enseignement adapté pour permettre une inclusion scolaire à la sortie du (D)ITEP et autour de la rupture « de fait » avec les dispositifs de compensation du handicap dédiés aux adultes à la sortie de la filière infanto-juvénile.

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