Documentation sociale

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Sur la corde raide : penser les modalités de formation en prévention de la radicalisation violente

Article de Elise Bourgeois Guérin, Cécile Rousseau, Ghayda Hassan, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 20, n° 2, avril-juin 2019, pp. 184-192.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation professionnelle, Terrorisme, Prévention, Transmission, Anxiété, Évaluation, Québec

On retrouve un impératif de formation des professionnels des milieux de la santé et de l’éducation dans la plupart des plans de lutte contre la radicalisation violente dont se sont dotés nombre de gouvernements. Peu d’études ont cependant évalué ces formations ou pensé les processus qu’elles mobilisent. À partir de l’analyse qualitative de formations portant sur la prévention de la radicalisation violente au Québec, cet article interroge les modalités de transmission de savoirs sur une telle thématique. En décrivant les mouvements que certains contenus ont suscités au sein des groupes de participants, nous proposons que la capacité à contenir l’incertitude et l’angoisse que génère l’ampleur des phénomènes de polarisation et leurs dérives violentes est un des défis principaux de ces formations. Enfin, les dispositifs favorisant l’établissement d’un climat de confiance dans le cadre des formations sont discutés de façon plus large.

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L'éducatif à l'épreuve du fait religieux

Article de Véronique Le Goaziou

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 141, 1er trimestre 2019, pp. 71-76.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Radicalisation, Religion, Prévention spécialisée, Terrorisme

En France, entre janvier 2015 et octobre 2018 (à l’heure où nous écrivons ces lignes), 246 personnes ont trouvé la mort dans des attentats ou des assassinats à caractère terroriste, revendiqués ou approuvés par des groupes djihadistes. Au fur et à mesure de ces événements, la radicalisation est devenue une cause sociopolitique majeure et une priorité nationale dans notre pays qui, à l’instar de ses partenaires européens, a conçu divers plans pour lutter contre ce phénomène.

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Violences extrêmes : le sujet de la radicalisation

Article de Elyamine Settoul, Nicolas Estano, Guillaume Monod, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 12-46.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Radicalisation, Terrorisme, Jeune, Profil psychologique, Engagement, France, Europe

Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.

Introduction

Article de Antoine Garapon

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 35-41.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Religion, Philosophie, Terrorisme

La partition traditionnelle entre la civilité à l’intérieur et l’hostilité à l’extérieur est mise à mal par le djihadisme. Dans un contexte marqué par l’individualisme et la déterritorialisation, le terrorisme endogène installe l’hostilité au cœur du lien social. Pour y répondre, il faut savoir mourir pour les valeurs démocratiques.

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Constitution d’un groupe djihadiste français. La filière Cannes-Torcy

Article de Bartolomeo Conti

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 59-73.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Terrorisme, Jeune, Radicalisation, Délinquance juvénile

Le procès de 2017 contre une filière djihadiste permet d’interroger les processus qui poussent de jeunes Français à se radicaliser. Marqué par une grande diversité sociale, culturelle et religieuse (avec une moitié de convertis), de multiples ruptures et la délinquance, le groupe constitue une communauté de frères placée sous l’autorité d’un leader charismatique. La religion y joue un rôle d’apaisement avant de sacraliser la violence.

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Aux sources de la radicalisation . Les espaces sociaux du djihadisme

Article de Mohamed Ali Adraoui

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 75-83.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Religion, Islam, Idéologie, Radicalisation, Terrorisme

Entre le terrorisme d’al-Qaïda dans les années 1990 et celui de l’Etat islamique, l’ennemi n’est plus l’Etat mais l’ensemble de la société, le djihad armé n’est plus la défense de l’islam mais l’utopie califale, et la stratégie ne consiste plus à commanditer des actions mais à susciter des carrières terroristes. Ce n’est pas l’offre idéologique qui génère une demande, mais certains profils sociaux qui s’emparent de la doctrine pour s’engager dans la violence.

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Démocratie, adolescence et djihadisme

Article de Bertrand Mazabraud

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 42-58.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune, Terrorisme, Démocratie, Criminologie, Radicalisation

Plutôt que d’enfermer et de « déradicaliser » les jeunes djihadistes, il faut entendre la question de confiance qu’ils posent à la démocratie. Dans le vide du pouvoir de la démocratie, l’adolescence est ce temps de crise où l’individu doit se produire lui-même. Il peut être séduit par l’imaginaire totalitaire du djihadisme et sa promesse d’une communauté.

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Une société sur fond de malaise terroriste : contretransferts à l’épreuve d’un contexte extraordinaire

Article de Clara Duchet

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 75-88.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Violence, Société, Psychanalyse, Contre-transfert, Écoute

Comment le clinicien peut-il penser et accueillir l’actuel lorsque, sur fond de malaise terroriste, l’après-coup tarde encore à se manifester ? Comment peut-il communiquer sur l’impensable de la violence lorsque celle-ci frappe encore à nos portes et résonne en nous ? À travers l’écriture « clinico-fictionnelle associative », l’auteur se propose de dégager quelques pistes de réflexion sur les effets du contretransfert et de la violence sociétale afin d’en faciliter la traversée intérieure, collective et singulière, au service d’une clinique qui finira inévitablement par lier violences ordinaires et événements extraordinaires.

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Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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Les "bonnes raisons" que la raison questionne

Article de Frédéric Distler

Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 6-11.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Radicalisation, Raisonnement, Sciences humaines et sociales, Religion, Croyance, Légitimité, Comportement, Folie

Face à l'inexplicable à priori, nous nous retranchons souvent derrière des explications, des arguments qui tendent bien souvent à rabattre sur le terrain de la "folie", "la déraison" des comportements qui défient notre démocratie et les droits de l'homme. Le sens commun qualifie de "fou", de "folie", "d'impensable" les actes terroristes criminels qui ont émaillé l'actualité ces dernières années. Aussi, le modèle dit de la raison permet de donner des explications plausibles et "logiques" à des actions qui à priori défient notre entendement. C'est ce cadre théorique général que nous mobilisons pour approcher une explication de comportements criminels qui, lui aussi, se donne de bonnes raisons pour agir.

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