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Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 1 & 2, juin 2017, pp. 40-48.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Aide sociale, Politique contractuelle, Assistance, Contrôle social
Nous n’aborderons pas la question de la genèse de la notion de contrat social et de différents débats philosophiques et politiques, même si cette notion constitue souvent une référence – implicite plutôt qu’exprimée – dans de nombreuses formes contractuelles. Notre objet central est plutôt d’analyser le contrat comme instrument de l’action publique sous tutelle de l’État social actif pour mettre en œuvre les programmes des politiques sociales actives.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 105-116.
Mots clés : Lien social-Précarité, Totalitarisme, Camp de concentration, Honte, Contrôle social, Bulgarie
Le pouvoir totalitaire ne peut pas exister sans l’ennemi, et pour le punir et le contenir il se sert du camp de concentration. Dans l’idéologie
communiste, l’ennemi est de type « social » et par conséquent rééducable. De cette acception découle l’appellation officielle des camps en Bulgarie : Foyers de rééducation par le travail. La raison d’être de ces institutions est la transformation physique et psychologique de l’individu pour qu’il ait le droit de vivre dans la société communiste en construction. Dans ce processus de rééducation/transformation de l’individu, le sentiment de honte a une place essentielle. Il est utilisé par l’institution afin de dominer l’être humain et de le contrôler dans sa totalité.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 111-124.
Mots clés : Travail social : Métiers, Parentalité, Soutien à la parentalité, Travailleur social, Mère, Addiction, Négociation, Risque, Contrôle social, Norme sociale, ONE, Office de la naissance et de l'enfance, Belgique
Cet article présente les résultats d’une analyse socio-anthropologique de la profession de travailleur médico-social au sein d’une consultation prénatale. Tenant compte du concept de parentalité, les entretiens et les
observations réalisés avaient pour but d’examiner les interactions au sein de ce service de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE). Différents auteurs sont mobilisés autour des concepts de biopolitique, de contrôle social et de transaction sociale afin d’analyser les objectifs poursuivis par l’institution ONE et les formes de négociation des normes de parentalité dans le travail clinique exercé par le travailleur médico-social.
De par leur légitimité scientifique et leur capital social et culturel, les médecins français ont détenu durant des siècles le monopole du savoir sur les femmes, alors considérées comme des mères « par nature » et réduites à leur seule faculté de génitrices. Au début du XXe siècle, cette vision de la femme est plus que tenace dans le milieu médical, bien décidé à enrayer la baisse de la natalité et le péril vénérien par une incitation générale des femmes à la « bonne » maternité. Ainsi, se basant sur la légitimité de leurs découvertes, les médecins, qui semblent souvent se muer en anthropologues moralistes, vont s’accaparer la gestion de la vie reproductive et sexuelle des femmes en cherchant par tous les moyens à optimiser leur fonction maternelle. Ce faisant, ils contribuent à la définition et à la normalisation de leur fécondité ainsi qu’à la stigmatisation de ce qui va à l’encontre de leur capacité à enfanter.