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La honte comme outil de transformation de l’être humain. L’internement en République populaire de Bulgarie

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Radoslav Gruev
Titre de la revue
Pensée plurielle
Titre du dossier
Honte et remords dans l'espace public
numéro
44
Mentions d'édition
2017
Dates
2017
Pages début-fin
pp. 105-116
Etiquettes de collation
bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Domaines Prisme
Lien social-Précarité
Mots-clés Prisme
Totalitarisme, Camp de concentration, Honte, Contrôle social
Lieux
Bulgarie
Présentation de l'éditeur

Le pouvoir totalitaire ne peut pas exister sans l’ennemi, et pour le punir et le contenir il se sert du camp de concentration. Dans l’idéologie
communiste, l’ennemi est de type « social » et par conséquent rééducable. De cette acception découle l’appellation officielle des camps en Bulgarie : Foyers de rééducation par le travail. La raison d’être de ces institutions est la transformation physique et psychologique de l’individu pour qu’il ait le droit de vivre dans la société communiste en construction. Dans ce processus de rééducation/transformation de l’individu, le sentiment de honte a une place essentielle. Il est utilisé par l’institution afin de dominer l’être humain et de le contrôler dans sa totalité.

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