Documentation sociale

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Réponses 11 à 20 sur un total de 89

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L’accompagnement des personnes sans-abri au prisme d’une éthique partagée

Article de Catherine Dekeuwer, Yoann Jeanselme, Tiphaine Lacaze

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 171-182.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Éthique, Consentement, Contrainte, Étude de cas, Samu social

Les situations rencontrées par les professionnels sur le terrain du sans-abrisme sont d’une complexité majeure : difficulté de penser une inclusion dans un système en crise économique et sociale, normalisation du travail social d’aller vers, exercice des droits de l’usager en contexte contraint… Comment, au-delà des dilemmes et impasses qui se posent aux professionnels et aux personnes accompagnées, amener une ressource de pensée adaptée à la singularité de chaque situation et laissant vivace le désir d’agir avec l’autre et pour l’autre ? Cet article, au travers d’une étude de cas qui met en jeu les notions juridiques de consentement et de contrainte de la personne, met en avant les apports d’une réflexion éthique collégiale.

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L’inclusion des enfants porteurs de handicap

Article de Jean David Edighoffer

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 347, mai 2021, pp. 19-22.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Enfant handicapé, Insertion sociale, Représentation sociale, Exclusion sociale, Intégration, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Intégration scolaire, AESH, DEAES, Formation, Information

Œuvrer pour inclure les enfants porteurs de handicap dans la société est un enjeu de santé publique, car cela a un impact sur leur développement. Cependant, il n’est pas si simple de comprendre les nuances théoriques de l’inclusion et les difficultés qu’elle pose dans la pratique, alors qu’elles ont toutes leur importance dans les représentations sociales autour du handicap.

Les impulsions concurrentielles dans l’insertion par l’activité économique

Article de Patrick Gianfaldoni, Philippe Lerouvillois, Olivier Dupuis

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 241-257.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Économie sociale et solidaire, Insertion sociale, Compétition, Partenariat, Travail, Emploi, Politique

L’insertion par l’activité économique (iae) est un secteur professionnel composé d’acteurs publics et privés, ayant pour finalité l’inclusion socio-économique par le travail et pour l’emploi. Le secteur a connu ces dernières années une évolution notable des politiques publiques dédiées. D’une part, des dispositifs de contractualisation incitative se sont affirmés en matière d’efficience d’insertion. D’autre part, le développement de quasi-marchés est censé consolider le modèle économique des structures opérationnelles de l’iae, désormais considérées comme des entreprises sociales inclusives (esi). Cette nouvelle régulation publique hybride, quasi hiérarchique et quasi marchande, a participé grandement à la formation d’un environnement concurrentiel. L’objet de notre contribution est de cerner les déterminants institutionnels des dynamiques concurrentielles et de se pencher sur les formes concurrentielles complexes. Il s’agit ainsi de mettre en exergue les concurrences internes au secteur ainsi que les concurrences entre esi et entreprises hors iae, avant de se centrer sur l’intensification concurrentielle et les partenariats concurrentiels.

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Centres sociaux et espaces de vie sociale

Article de Béatrice Gangneux

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 26-35.

Mots clés : Lien social-Précarité, Centre social, Lien social, CAF, Territoire, Démocratie participative, Insertion sociale, Citoyenneté, Intervention sociale, Accueil, Animation, Accès aux droits, Écologie, Vieillissement

Les centres sociaux, équipements de proximité et espaces de vie sociale agréés par la caisse d’allocations familiales, ont comme finalité l’inclusion sociale et la socialisation des personnes, le développement des liens sociaux et la cohésion sociale sur le territoire, la prise de responsabilités des usagers et le développement de la citoyenneté. Ils répondent aux problématiques sociales d’un territoire par la mobilisation des habitants dans une démarche globale d’interventions sociales concertées.

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Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

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Les trajectoires d’ascension scolaire des jeunes issus de l’immigration

Article de Fabien Truong

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 73-87.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Enfant de migrant, Formation, Mobilité sociale, Réussite sociale

Cet article s’intéresse aux trajectoires des jeunes issus de l’émigration. Il montre quels sont les facteurs qui, sur certains territoires, influencent leurs parcours sur la longue durée. Il pointe que si l’on analyse les catégories de réussite ou d’échec au regard du temps long, celles-ci explosent, ce qui rend plus difficile l’analyse mais permet également de sortir de l’immédiateté de la représentation politique des faits sociaux. On voit en quoi les rapports des jeunes des classes populaires évoluent fortement dans le temps mais permettent à certains de s’en sortir d’autant mieux qu’ils apprennent à maîtriser les codes de conduite de leurs homologues plus aisés sans avoir le sentiment de rompre avec leur milieu d’origine.

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Donner aux jeunes vulnérables du temps au présent pour miser sur l’avenir

Article de Samuel James, Aude Kerivel

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 165-182.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Vulnérabilité, Politique de l'emploi, Politique sociale, Insertion sociale, Insertion professionnelle, FEJ (Fonds d’expérimentation pour la jeunesse)

Jeunes détenus, neet (Not in Education, Employment or Training, ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), jeunes sortant de l’Aide sociale à l’enfance, jeunes sans domicile fixe : des catégories de populations que les politiques publiques peinent à atteindre. Depuis 2009, le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (fej) accompagne des projets destinés à combler les manques des dispositifs de droit commun. Cet article s’articule autour des enseignements d’évaluations de quatre de ces projets. L’enjeu est de déterminer et d’analyser les facteurs de réussite de ces dispositifs : un travail inductif de construction des politiques publiques à partir des connaissances de terrain et des besoins des jeunes, des dispositifs centrés sur l’emploi ou l’allocation financière et qui ne négligent pas la nécessité de lever les potentiels freins administratifs, de santé et d’isolement. L’entrée dans un dispositif qui s’adapte à leurs besoins, et qui leur permet surtout de prendre le temps nécessaire, à un moment propice de leur trajectoire, semble être un levier permettant à ces jeunes que nous pouvons regrouper sous le vocable « vulnérables » de « s’en sortir ».

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Limiter l’accès aux services de droit commun pour mieux insérer ? Le « non-recours par interdiction temporaire » dans les politiques locales des bidonvilles

Article de Louis Bourgois

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 245-266.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Action sociale, Bidonville, Non-recours, Accès aux droits, Gens du voyage, Insertion sociale, Citoyenneté, Hébergement temporaire, Migration

Cet article met en lumière et déconstruit des pratiques locales de ciblage et de traitement particulier de populations vues comme des publics spécifiques de l’action sociale. À partir d’une enquête portant sur la politique de résorption des bidonvilles dans une grande agglomération française, nous démontrerons la mise en œuvre par les pouvoirs publics de parcours différenciés marqués par des pratiques institutionnalisées de non-recours aux droits. Nous proposons ainsi un enrichissement de la grille d’analyse du non-recours (Warin, 2016) en introduisant la notion de « non-recours par interdiction », consistant, dans une temporalité limitée, à interdire l’accès à un ensemble de services dits de droit commun pour des raisons d’ordre à la fois politique et opérationnel. Nous analyserons par ailleurs les réactions et stratégies mises en place par les intervenants sociaux et les personnes concernées par les dispositifs – entre acceptation, contestation, contournement ou neutralisation (Le Bourhis et Lascoumes, 2014). Au-delà des populations ici concernées (familles migrantes reconnues comme Roms européens), nous posons l’hypothèse que ces logiques de ciblage et de non-recours institutionnalisés sont présentes dans un large nombre de secteurs de l’action sociale, posant ainsi la question de l’universalité des droits et de la citoyenneté des destinataires de l’action publique.

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Projets d’insertion bien ordonnés et normes de « bon recours » dans les fonds départementaux d’aide aux jeunes

Article de Christophe Trombert

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 175-200.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Aide financière, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Projet professionnel, Intervention sociale, Vulnérabilité, Dossier administratif, Jeune en difficulté, Décision

L’article aborde les caractéristiques de demandes d’aide financière à l’insertion jeunesse que produisent des professionnels de l’intervention sociale lorsqu’ils ont recours et participent aux fonds départementaux d’aide aux jeunes. Alors que le budget annuel d’aide financière est limité et que le nombre de demandeurs ne peut être estimé à l’avance, quels sont les repères cognitifs et normatifs des acteurs pour sélectionner les dossiers ? Dans cette recherche des conceptions pratiques des normes d’insertion, nous laisserons en partie de côté l’étape de l’instruction de l’aide pour nous concentrer sur la prise de décision en commission d’attribution. Nous verrons qu’une vulnérabilité initiale n’est pas suffisante pour comprendre les décisions d’accord et de refus. Des garanties du bon usage de l’aide pour améliorer une insertion socioprofessionnelle, un projet professionnel « réaliste », une cause légitime aux difficultés rencontrées, un rapport méritoire aux aléas de la vie, apparaissent comme des paramètres centraux de l’appréciation des situations, c’est-à-dire conditionnent l’accès à une instruction de la demande d’aide puis à une décision d’accord.

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L’action communautaire des biffins, un défi pour le travail social

Article de Olivia Mercier, Elisabetta Bucolo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 137-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Commerce, Empowerment, Pauvreté, Solidarité, Groupe, Émancipation, Précarité, Insertion sociale, Économie

Le travail social fait l’objet de critiques qui soulignent ses carences et le besoin de repenser l’action sociale dans la mesure où elle est susceptible de priver les personnes de leur force de proposition et d’initiative. Un ensemble de pratiques citoyennes propose un changement de paradigme et s’inscrit dans le sillage de l’action communautaire. Il s’agit de démarches d’action collective qui relèvent d’une logique d’empowerment par la valorisation des ressources des personnes, des groupes, des communautés. C’est une action politique, levier pour le pouvoir d’agir des plus pauvres et des exclus, capable d’appuyer le déploiement de formes inédites d’organisation et de solidarité issues de collectifs citoyens qui viennent questionner le travail social. Cependant, l’action communautaire reste difficile à cerner car elle agit dans plusieurs domaines et s’exprime sous différentes formes. Pour cette raison, nous nous sommes intéressées à une pratique spécifique, celle des biffins en Île-de-France, de l’Association de marché écologique individuel organisé de la récupération (AMELIOR). Elle favorise une forme d’insertion renouvelée, ainsi non seulement les biffins s’auto-organisent mais ils revendiquent des droits dans une visée d’émancipation par l’occupation d’espaces socio-économiques dont ils sont généralement exclus. Nous questionnerons ainsi l’impact de l’action communautaire des biffins sur les pratiques et le cadre du travail social.

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