Documentation sociale

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Femmes engagées. Portfolio : les femmes dans les collections du Musée

Article de Camille Schmoll, Linda Guerry, Violaine Husson, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1331, octobre-décembre 2020, pp. 3-220.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Femme, Implication personnelle, Militantisme, Approche historique, Recherche en sciences sociales, Discrimination, Emploi précaire, Épidémie, Mutilation sexuelle, Accompagnement, Prostitution, Mouvement social, Féminisme, Représentation sociale, Littérature, Cinéma, Musique, Engagement, CIMADE, Maghreb, France, Mexique

Le rôle des femmes immigrées dans les mouvements sociaux des sociétés où elles vivent en exil émerge comme nouveau domaine de recherches.
L’engagement de ces femmes s’affirme sur tous les fronts. Ce numéro analyse la chronologie de leurs mobilisations depuis les années 1970, à la suite d’un travail de politisation des enjeux rattachés à leurs réalités migratoires et montre comment les luttes des jeunes générations font des identités multiples le terrain de leur émancipation.

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Illégaliser, régulariser

Article de Sara Casella Colombeau, Nathalie Ferré, Emeline Zougbédé, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 126, octobre 2020, pp. 3-31.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Législation, Titre de séjour, Admission, Décision, Indicateur, Action collective, Contestation, Grève, Résistance, Association, Syndicat, Insertion professionnelle, Intégration, Modèle, Droit d'asile, Illégalité, France, Royaume-Uni

Jusque dans les années 2000, de grandes opérations de régularisation ont été menées dans les pays européens pour légaliser la présence, sur leur territoire, d’une population étrangère certes maintenue dans l’ombre mais néanmoins indispensable. Présentées comme une contrepartie à une législation sur l’entrée et le séjour de plus en plus restrictive, elles ont cédé le pas au « cas par cas », à l’« admission exceptionnelle ». Mais le passage à l’examen individuel « à bas bruit » ne s’est pas accompagné d’une clarification des critères pensés hors du cadre de la loi.
Au flou juridique, médiatique et même statistique qui entourent ces régularisations, s’oppose la sélection drastique que les syndicats et associations de soutien aux sans-papiers opèrent dans les dossiers présentés aux préfectures, intériorisant leurs normes, parfois illégales. Entre « raison humanitaire » et « utilitarisme migratoire », les régularisations apparaissent plus que jamais comme la récompense d’un parcours forcément méritoire de personnes étrangères bien endurantes.

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1973, l'année intense. Portfolio : les luttes s’affichent !

Article de Yvan Gastaut, Danièle Lochak, Philippe Hanus, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1330, juillet-septembre 2020, pp. 3-237.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Parti politique, Crise économique, Communisme, Action collective, Travailleur immigré, Ouvrier, Mouvement social, Militantisme, Société, Média, Cinéma, Télévision, Littérature, Musique, Représentation sociale, Perception, Violence, Discrimination, Ethnie, Droit des étrangers, Harki, GISTI (Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés), France, Italie, Espagne, Portugal, Maghreb, Afrique, 1973

L’année 1973 est certainement une des plus violentes de l’histoire de la Ve République en matière de racisme et violences contre les immigrés tout en étant l’une des plus riches en mobilisations des travailleurs immigrés et de militantisme en leur faveur. Ce numéro interroge l’idée que la crise économique serait la source unique du tournant de la politique d’immigration et expliquerait la décision de fermeture des frontières en 1974. Il permet de nuancer les temporalités et les causalités de ce virage décisif dans la gestion et la perception de l’immigration dans la société française.

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Etudiants étrangers : des migrants comme les autres ? Les migrations pour études au prisme des mobilités sociales

Article de Hicham Jamid, Lama Kabbanji, Antonina Levatino, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 180, avril-juin 2020, pp. 19-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Étranger, Migration, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Classe sociale, Politique, Immigration, Sélection, Retour au pays, Diplôme, Réussite sociale, Insertion professionnelle, ERASMUS, France, Mali, Togo, Comores, Union Européenne

Les migrations étudiantes se déploient aujourd’hui selon des modalités liées aux dynamiques récentes de la mondialisation néolibérale, au développement d’un marché du travail toujours plus tertiarisé et à la place qu’y tiennent désormais les étrangers. Les étudiants internationaux, dans ce qui est devenu un marché très stratifié et relativement complexe de l’enseignement supérieur mondial, forment néanmoins une population socialement hétérogène. En remettant la classe sociale au centre de l’analyse, ce dossier vise à rendre compte de la diversité de leurs trajectoires et de repenser l’articulation entre les études supérieures, la mobilité géographique et la mobilité sociale. En s’inscrivant dans le cadre des réflexions menées depuis 2016 par le collectif de chercheurs MobElites, il a pour objectif de montrer comment et jusqu’à quel point les migrations pour études peuvent générer, ou non, une mobilité sociale et, à un autre niveau, reproduire ou engendrer de nouvelles inégalités pendant, mais aussi après les études. Ce faisant, ce dossier interroge les inégalités liées à la globalisation, en multipliant les approches disciplinaires et théoriques, et à travers des terrains et des méthodologies variés.

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Politiques d'expulsion

Article de Claudia Charles, Patrick Henriot, Claire Rodier, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 125, juin 2020, pp. 3-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Expulsion, Droit d'asile, Législation, Enfermement, Répression, Droits de l'homme, Retour au pays, Contrainte, Droit européen, France, Royaume-Uni, Europe

Expulser à tout prix : tel est le credo qui inspire la politique d’immigration et d’asile de l’Union européenne et de ses États membres. Un credo devenu obsession comme en témoigne l’adoption, en 2008, de la directive « Retour » qui pose des règles communes en matière d’éloignement des ressortissant·es de pays tiers et systématise le recours à l’enfermement pour pallier le « risque de fuite » des personnes à expulser, tandis que des pouvoirs croissants sont parallèlement accordés à l’agence Frontex pour améliorer l’« efficacité » des « éloignements ». Si le taux des expulsions finalement réalisées est loin d’être à la hauteur des moyens mis en œuvre, ces politiques toujours plus coercitives vont de pair avec la violation des obligations internationales des États et l’aggravation constante des atteintes portées aux droits fondamentaux des personnes migrantes.

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"Petite enfance" et migrations

Article de Anne Françoise Dequiré, Yvan Gastaut

Paru dans la revue Migrations société, vol. 31, n° 178, octobre-décembre 2019, pp. 13-103.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeune enfant, Enfant, Migration, Immigré, Représentation sociale, Média, Accueil, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Famille, Hébergement, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Travail social, Professionnel de l'enfance, Centre maternel, Mère, Soutien à la parentalité, Socialisation, École primaire, Discrimination, Maladie, Médecine, Tradition, France, Italie, Afrique

Ce dossier a pour ambition d’apporter une contribution à l’éclairage de la thématique de la « petite enfance », qui suscite un intérêt croissant tant dans l’espace public que chez les chercheurs. Il s’interroge sur les conditions d’accueil et les modalités d’accompagnement favorisant l’accueil des enfants et des familles ainsi que les difficultés rencontrées par ces enfants dans le ou les pays de migration. Il s’agira ainsi de montrer comment l’enfance et la petite enfance sont devenues un enjeu des politiques migratoires actuelles, jusqu’à évoquer les politiques d’intégration mises en place par les pays d’accueil, ainsi que leurs effets sur les jeunes enfants et leur famille.

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Frontières d’ailleurs

Article de Cristina Del Baggio, Ibrahim Soysüren, Pascaline Chappart, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 121, juin 2019, pp. 5-32.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Migration, Mondialisation, Contrôle, Répression, Expulsion, Droit d'asile, Clandestinité, Travailleur immigré, Illégalité, Intégration, Mariage, Zone d'attente, Suisse, Mexique, Algérie, Niger, Arabie Saoudite, Japon, République de Corée, France

Si l’on déplace le regard pour aller voir les « frontières d’ailleurs », on s’aperçoit que les politiques migratoires n’échappent pas à l’uniformisation inhérente à la mondialisation : durcissement des contrôles, généralisation de l’enfermement, expulsions et rafles, militarisation des frontières, externalisation et sous-traitance de leur surveillance, invocation de l’identité nationale pour rejeter ou marginaliser les indésirables, exploitation de la force de travail des étranger⋅es jusqu’à des situations de quasi esclavage... Dans des déclinaisons différentes, les mêmes logiques sont à l’œuvre un peu partout sur la planète.
Que l’on dirige le projecteur sur la Suisse, pionnière à bien des égards, ou sur la Corée du Sud et le Japon, partagés entre leur désir d’homogénéité culturelle et les nécessités économiques ; que l’on regarde du côté du Mexique, en train de devenir une immense zone frontière sous la pression des États-Unis, ou de l’Arabie saoudite, où la main d’œuvre étrangère, qui représente 70% de la population active, voit ses droits bafoués ; qu’on observe l’Algérie et le Niger, agents tacites d’une politique de mise à distance des migrant⋅es et réfugié⋅es encouragée par l’Europe, on trouvera dans ce numéro de Plein droit autant d’illustrations de la gestion contemporaine de « ceux d’ailleurs » par « ceux d’ici », conjuguant répression et utilitarisme.

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Religion et discrimination

Article de Patrick Simon, Liza Rives, Nasar Meer, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1324, janvier-mars 2019, pp. 6-139.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Religion, Discrimination, Islam, Judaïsme, Ethnie, Voile religieux, Femme, Victime, Violence, Représentation sociale, Laïcité, Radicalisation, Image, France, Etat unis

Dans ses déclinaisons institutionnelles, spirituelles ou sociales, la religion – et singulièrement l’islam – est au coeur des débats de société dans de nombreux pays européens et outre-Atlantique. La crispation à l’égard de l’islam en France se lit dans de nombreux faits divers, dans les déclarations de certains commentateurs politiques et essayistes, et dans les sondages d’opinion. Le dernier sondage sur « les fractures françaises» réalisé en juillet 2018 par Ipsos pour la Fondation Jean Jaurès, Sciences Po et le journal Le Monde montre que, si 92 % des personnes interrogées pensent que la religion catholique est compatible avec les valeurs de la société française et 81 % pensent de même pour la religion juive, elles ne sont plus que 42 % à le penser pour l’islam. Les enquêtés sont également 73 % à trouver que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres alors qu’ils ne sont respectivement que 22 % et 21 % à le penser pour le catholicisme et le judaïsme. Ces perceptions relativement négatives de l’islam sont bien entendu influencées par le débat sur la laïcité, et la vague récente d’attentats qui a renforcé l’amalgame entre musulmans et terroristes, et plus généralement la conviction que l’intégrisme et la radicalisation à fondement religieux est propre à l’islam (47 % des personnes interrogées considèrent que l’islam «porte malgré tout en lui des germes de violence»).

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Roms et Tsiganes

Livre de Jean Pierre Liégeois, édité par la Découverte, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Gens du voyage, Approche historique, Identité, Statut social, Langue, Culture, Scolarité, Nomadisme, Origine, Minorité culturelle, Représentation sociale, Mode de vie, France, Europe

Roms, Tsiganes, Gitans, Manouches, Gens du voyage... On en parle quotidiennement. Mais sait-on qu'ils forment, depuis des siècles, la minorité la plus importante d'Europe ? Sait-on qu'ils ont une langue, une culture propres ? La connaissance qu'on en a passe souvent à travers le filtre de préjugés qui se sont sédimentés au cours de mille ans d'histoire et viennent inspirer puis justifier les actions menées à leur égard.
Cette minorité transnationale existe par la force d'une organisation sociale qui a permis sa survie dans la dispersion et face à des traitements coercitifs : rejet, esclavage, envoi aux galères, extermination, assimilation. Il s'agit de communautés dynamiques, qui vivent aujourd'hui une mutation profonde et se positionnent en tant que partenaires des institutions nationales et internationales. Roms et Tsiganes sont au cœur des enjeux sociopolitiques du XXIe siècle, marqué par l'émergence des minorités et par le développement de la mobilité dans une Europe qui s'interroge sur ses frontières.
Ils sont également au centre des réflexions sur le multiculturalisme et des réponses interculturelles à y apporter.

Les violences intra-genre dans l’espace privé : des mères contre leurs filles en contexte migratoire

Article de Hakima Mounir

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 35-48.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Violence, Femme, Mère, Fille, Migration, Internet, France, Maroc

On étudie ici les violences des femmes à l’égard des femmes, en l’occurrence des mères envers leurs filles, destinées à faire respecter les traditions du pays d’origine dans un contexte migratoire (familles marocaines vivant en France), à partir des témoignages écrits par des filles postés sur un forum de discussion Bladi.net. Il s’agit de la part de ces filles d’une forme de dénonciation de violences verbales et morales, parfois physiques, qu’elles jugent très dégradantes. On examine ensuite les réponses que ces filles reçoivent de la part d’autres participantes à ce forum, qui indiquent que seule une infime minorité d’entre elles estime que ces violences n’ont pas à être, et suggère d’avoir recours aux possibilités offertes par les lois françaises pour y faire face.

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