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L’échec scolaire, comme système complexe de manifestations, du type : absentéisme, résultats scolaires faibles, absence d’intérêt pour l’école, difficultés d’adaptation aux exigences du système d’enseignement, représente l’essence de cette recherche. L’étude a été réalisée sur un échantillon de 30 enseignants de deux écoles de Constanţa : l’une internationale, l’autre de l’enseignement d’État. Les réponses aux questions du questionnaire ont permis de réaliser une comparaison entre les deux systèmes d’enseignement. Les auteurs (se) proposent des objectifs comme : que signifie l’échec scolaire, en général et en particulier, pour chaque type de système d’enseignement ; quelles sont les causes de l’échec scolaire et leurs manifestations dans l’institution ; la description de la relation professeur-élève ; l’évaluation et l’auto-évaluation du style didactique ; l’attitude du professeur devant l’évaluation ; les moyens utilisés pour la motivation positive et négative ; les solutions pour prévenir et diminuer l’échec scolaire ; les aspects démographiques et culturels qui influencent l’échec scolaire ; le rôle de la famille dans le processus instructif-éducatif comme facteur influençant le succès/ou l’échec scolaire. À la fin de l’étude, on présente les conclusions et les implications pratiques de la recherche.
Paru dans la revue Devenir, vol. 28, n° 3, 2016, pp. 159-175.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Attachement, Mode de garde, Enfant, Enseignant, École maternelle
La littérature met en évidence les facteurs influant sur le style d’attachement dans le mode de garde, dont l’organisation du mode d’accueil (désignation d’un adulte référent) et la relation de l’adulte à l’enfant et aux parents. L’étude est menée auprès d’un groupe d’enfants ayant fréquenté un jardin d’enfants ne désignant pas d’adulte référent et privilégiant la parole et l’écoute, comparé à un groupe d’enfants ayant fréquenté des crèches dans lesquelles l’adulte désigné comme étant en charge d’un enfant répond à ses demandes de contact corporel. La qualité de l’attachement des enfants est évaluée à l’aide du questionnaire PCV-P administré aux enseignantes de petite section de maternelle. Les résultats confirment l’hypothèse selon laquelle les enfants ayant fréquenté le jardin d’enfants tendent à présenter plus fréquemment un style d’attachement insécure que ceux du groupe témoin, probablement en raison de l’absence de référent stable et de contacts physiques.
Article de Bertrand Geay, Mathias Millet, Jean Claude Croizet, et al.et al.
Paru dans la revue Diversité, n° 183, janvier-mars 2016, pp. 5-164.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, École maternelle, Enquête, Sociologie, Socialisation, Acquisition des connaissances, Famille, Inégalité, Coéducation, Projet éducatif, Enseignant, Rôle, Relation équipe éducative-famille, Lecture, Écrit, Technologie de l'information et de la communication, Activité périscolaire, Jeu éducatif, Loisir, Pédagogie, Rennes
L’article souligne l’importance des apprentissages informels en découvrant la culture de l’autre lors d’échanges scolaires franco-allemands. L’approche comparative des institutions du côté français et du côté allemand s’est effectuée par des entretiens et une méthode vidéo-ethnographique pour analyser le choc interculturel comme une expérience transitionnelle tant du point de vue de l’enseignant que du point de vue des élèves. Le cadre théorique anthropologique des rituels comme aire intermédiaire permet d’appréhender le passage d’un univers à un autre, expérience qui fait vivre l’écart entre deux modèles scolaires, entre deux manières d’habiter le rapport au monde et aux autres. L’espace transitionnel de l’expérience interculturelle a permis une prise de conscience et une modification des rapports au savoir et à la pédagogie.
Le Liban, pays de dix-huit communautés religieuses officiellement reconnues par l’État, a subi, à partir de 1975, une terrible et sanglante guerre civile qui a duré une quinzaine d’années. Ces communautés religieuses s’entre-déchirent jusqu’à présent pour créer un Liban à leur image. La liberté de l’enseignement approuvée par la constitution permet à chaque communauté religieuse d’avoir ses propres institutions scolaires et son propre projet d’éducation. De ce fait, l’éducation à la citoyenneté impose des épreuves à tous les Libanais ainsi qu’aux différentes écoles. En effet, le Libanais appartient d’abord à sa communauté religieuse, puis à sa famille politique et enfin au Liban. Comment peut-on donc arrêter un programme pour éduquer les nouvelles générations à une citoyenneté nationale et non communautaire ?