Documentation sociale

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Être une équipe, faire équipe

Article de François Chobeaux, Saül Karsz, Hamdou Sy, Monique Besseet al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 144, 4e trimestre 2019, pp. 13-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Travail d'équipe, Conflit, Projet, Éthique, Motivation, Décision, Établissement social et médicosocial, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Intervention sociale, Pluridisciplinarité, Compétence, Accompagnement, Supervision, Transfert, Coordination, Solidarité, Confiance, Psychosociologie, Psychiatrie, Infirmier

Être une équipe n’est jamais acquis, sauf dans les déclarations formelles. Car une équipe ce n’est pas qu’un groupe, un amalgame, c’est un partage voulu, des interactions assumées, des connivences analysées, des cohérences recherchées, des solidarités en actes, des frottements humains aussi.
Mais l’équipe, c’est qui ? À voir les « réunions d’équipes », ce serait de plus en plus seulement ceux et celles qui sont en contact direct et permanent avec les usagers, les destinataires. Qu’en est-il alors des cadres, des psys et des paramédicaux ? Et de cette nouvelle espèce : les coordonnateurs ? Quel périmètre pour l’équipe ? Une équipe unique ou bien des équipes multiples ? Et cette multiplicité est-elle complémentaire (interdisciplinarité) ou intégrative (transdisciplinarité) ?
Faire équipe est un processus exigeant, complexe, et en remaniement permanent, comme en témoignent les solides réflexions et propositions portées par ce dossier.

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Supervision, analyse des pratiques, régulation d'équipe...

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 142, 2e trimestre 2019, pp. 13-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Travail d'équipe, Coopération, Éthique, Supervision, Parole, Désir, Transfert, Violence, Écriture, Analyse de la pratique, Pratique professionnelle, Observation, Interprétation, Relation soignant-soigné, Conflit

Le travail social et le travail de soin bouleversent, du fait de la rencontre intime, directe, profonde, avec les usagers. Cette pratique singulière d’accompagnement, de soutien, d’aide, nécessite de délier, de dissoudre les affres du transfert, d’identifier les affects qui ne manquent pas de plonger chacun dans la plus grande perplexité. Il s’agit dans ce numéro d’explorer et de préciser les dispositifs existants, multiples et variés, pas toujours bien repérés (supervision, app, gap, régulation, analyse institutionnelle, en équipe, en individuel…) et, à travers les témoignages d’animateurs et de participants, d’en dégager les effets produits sur la pratique quotidienne des intervenants.

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Ecrire dans le social

Article de Joseph Rouzel, Véronique Bodin, Cristos Stamatopoulos

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 100, pp. 5-89.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Écrit professionnel, Éducation spécialisée, Évaluation, Subjectivité, Atelier d'écriture

La thématique de ce centième numéro s’est imposée comme une évidence : l’écrit dans le social. Un titre qui réunit deux terrains d’action qui, chaque trimestre, mobilisent nos énergies, suscitent notre curiosité, confirment nos convictions à être, à exister comme revue, espace démocratique d’information et d’expression à usage des acteurs du Social à entendre au sens large.

L’Observatoire, qui, année après année, numéro après numéro, thématique après thématique, scrute le Social à travers les écrits des acteurs de terrain, souhaitait ici les convier à "réfl’écrire" à leurs écrits du quotidien.
- Quels sont ces écrits professionnels ?
- Pourquoi les travailleurs sociaux écrivent-ils ?
- Est-ce une obligation, une corvée administrative, un outil au cœur de leur pratique ?
- Quels sont les enjeux de l’écrit ?
- Avérés, sous-jacents, sous-estimés, sont-ils tous bien cernés ?
- Et, enfin, cet exercice de la mise en mots ne mérite-t-il pas davantage d’attention, de prise en main, de prise en conscience ?

De ce dossier, il ressort que les écrits professionnels représentent une dimension incontournable du travail social. Ce sont des enquêtes, des rapports, des compte-rendus d’entretien, des anamnèses, des notes de suivi, des cahiers de communication, des journaux de bord informatisés, des projets individualisés, des PV de réunion, des projets d’institution, des écrits collectifs, des argumentaires dans des dossiers de demande de subsides, des rapports d’activités quand il faut les justifier, et encore des courriers, des courriels, en interne, vers l’externe, à destination des bénéficiaires, ou encore de leur famille, ...

Toutefois, à y regarder de plus près, ces écrits, qui semblent tant aller de soi, posent parfois question. Pointons sans être exhaustifs : une certaine difficulté à écrire quand le pour qui et le pour quoi ne sont pas suffisamment clairs, quand le temps manque car écrire nécessite un temps long, une mise en pensée avant une mise en mots, et que ce temps n’est pas toujours prévu, reconnu ; un certain malaise parce qu’écrire, c’est s’exposer, exposer ses compétences, ses failles, mais aussi s’engager, prendre des responsabilités ; la peur de trop écrire et de ne pas être lu jusqu’au bout ; la peur de ne pas assez dire, de ne pas suffisamment bien traduire l’urgence, la gravité, la complexité de la situation ; la nécessité de peser ses mots ; la frustration à devoir rendre des comptes plutôt que rendre compte, à devoir cocher des cases plutôt qu’écrire ; la question de la place de la subjectivité, des émotions, des ressentis ; enfin, celle de la place de l’usager, de son rapport à l’écrit, de l’accès et de la place qui lui sont donnés, ...

On le voit, la thématique peut être largement explorée, interrogée. Et ce dossier ne suffira pas à épuiser le sujet, d’où l’idée de prolonger la réflexion lors d’une matinée début 2020. On vous tient au courant !

Les ados, ça cause

Livre de Marie Springer, Jean Pierre Lebrun, Joseph Rouzel, édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Parole, MECS, Déscolarisation, Écoute, Échec, Placement, Séparation, Altérité, Parents, Institution, Approche clinique

"Les ados, ça cause", ou plus précisément "ça peut causer" si nous, les adultes, nous les réinscrivons dans un bain de paroles. Au fil des vignettes cliniques, l'auteure rend compte de sa pratique de psychologue clinicienne travaillant avec des éducateurs au sein d'une MECS auprès d'adolescents pour la plupart déscolarisés, désengagés dans leur vie à leur arrivée et qui ne savent pas ce que parler veut dire.
En étant à leur écoute, elle tente d'entendre ce que les jeunes disent, ou pas, de leur quotidien souvent englué dans des répétitions d'échec, de passages à l'acte. Elle repère les mots liés à l'histoire singulière de chacun à partir desquels ils se sont construits et ils doivent tracer leur avenir. "Ce petit livre transmet en acte, à sa manière, un essentiel qui est de plus en plus souvent occulté, en voie de disparition, voire même aboli : le travail avec des jeunes placés en institution est entièrement tributaire des mots dits et non-dits qui les amènent là".

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Déchiffrer la déficience intellectuelle : la clinique du sujet auprès d'adolescents

Livre de Gérard Portier, Joseph Rouzel, édité par l'Harmattan, publié en 2019.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap mental, Adolescent, Sujet, Approche clinique, Éducateur spécialisé, Psychologue, Psychanalyse, Médiation, Thérapie, Subjectivité, IME

Marin ou Paul donnent ici, dans leur inhibition déchirante, l'impression d'être condamnés à leur situation de handicap et à la dépendance à l'Autre : parental, médical, social... Chloé dans un diagnostic qui l'écrase, la révolte et ne fait pas la part belle à la dimension subjective, rêve pourtant d'un autre monde. Jade ou Lucia, dans l'expression de la honte à ne pas dire, invitent leurs parents à la parole qui délivre du secret. Que fait-on du mal-être et du vécu propre du sujet face à son histoire ? Comment peuvent opérer l'aide éducative et psychologique quand elles prennent en compte la dimension inconsciente chez l'adolescent, chez ses parents et dans l'instance de travail éducateur-psychologue ? L'inhibition ou autres manifestations de l'adolescent ne peuvent-elles pas être des leviers pour qu'advienne le sujet ?

Traité sur la parole dans les situations d'aide : les pratiques sociales en dette de la psychanalyse

Livre de Jeanne Lafont, Joseph Rouzel, édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Relation d'aide, Aide sociale, Don, Psychanalyse, Transfert, Relation travailleur social-usager, Réel, Aliénation

Une pratique de la parole dans le champ de l'aide sociale : quels concepts, quels actes, quelles conséquences, quel pronostic ? L'auteur donne une légitimité, conceptuelle et historique, aux pratiques d'aide des services sociaux, dans le respect de l'histoire des " usagers s. La parole est le vecteur fondamental des échanges et des entretiens, et la psychanalyse, comme science fondamentale, reste indépassable pour comprendre les mécanismes en jeu dans la manière dont peut être vécue toute aide sociale.
En effet, il y a un savoir, une compétence, dans la manière d'user de la parole qui peut rendre un don - matériel, en argent, en démarches administratives - bénéfique ou maléfique ! Cette réédition s'avère salutaire au regard du succès actuel des sciences comportementales et des neurosciences, qui pensent se passer d'une analyse approfondie des effets de la parole, et font fi des effets d'aliénation que toute "aide" produit (qu'elle soit légitime, autorisée par la loi, voulue par un Etat) ainsi que du malaise que peut rencontrer un acteur social dans sa mission.

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Don et contre-don dans la relation d'accompagnement et les organisations de travail

Article de Philippe Chanial, Joseph Rouzel, Philippe Chavaroche, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 508-509, septembre-octobre 2018, pp. 5-197.

Mots clés : Travail social : Métiers, Don, Théorie, Travail éducatif, Relation éducative, Travail social, Accompagnement, Relation d'aide, Posture professionnelle, Travailleur social, Approche clinique, Usure professionnelle, Équipe, Établissement de santé, Établissement social et médicosocial, Management, Rencontre, Altérité, Contre-don, Mauss (Marcel)

Il s'agit de dégager ce qui dans l'activité du secteur ressort d'une logique du don. Avant tout pour jeter les bases d'une autre manière d'analyser le travail social et le rôle des Essms dans la société, et pour présenter une autre sociologie qui, démontrant ce que le tout-quantitatif et la dictature de l'échange marchand ont de délétère (et de trompeur), indique les voies à suivre pour redécouvrir l'humain et (ré)inventer des pratiques qui respectent pleinement son essence sociale...

Être éducateur aujourd’hui. Hommage à Jacques Ladsous

Article de François Chobeaux, Robert Caris, Joseph Rouzel

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 13-78.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Éducateur spécialisé, Témoignage, Formation, Motivation, Étudiant, Travail d'équipe, Accompagnant éducatif et social, Expérience, VAE, Coordonnateur, Précarité, Savoir, Relation éducative, Travail social, Transfert, Éthique, Droits de l'homme, DEES, Responsabilité, Ladsous (Jacques)

Que devient le métier d’« éducateur », ce terme générique qui signifiait pour Jacques Ladsous l’accompagnement, le soutien, la proximité, l’engagement ? Il a progressivement été morcelé en diverses fonctions et en divers niveaux de classification. Il est aujourd’hui question que certains de ces éducateurs, ceux qui sont « spécialisés », accèdent à un grade universitaire et deviennent « coordonnateurs ». Et la relation dans tout ça ? Éducateur rime peu à peu avec ordinateur, et moins avec public, contact, partage. Mais des jeunes, et des vieux, renâclent, résistent, s’accrochent, et inventent.
Un dossier qui croise analyses et témoignages, paroles et réflexions, pour réfléchir à l’avenir d’une profession.

Les trouvailleurs soucieux…

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 82-89.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Politique, Institution, Travail social, Rencontre, Identité professionnelle, Management

Une dérive gestionnaire, un management débridé, une organisation du travail taylorienne… auraient-ils eu la peau de ce qui fonde le cœur de la pratique en travail social : à savoir une clinique de la rencontre humaine, hors de laquelle tout acte technique s’avère porter à faux ? Or la clinique elle-même, sur le terrain comme en formation, ne se soutient que de ses appuis institutionnels, politiques, éthiques.

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La folie douce - Psychose et création

Livre de Joseph Rouzel, Jacques Cabassut, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Folie, Créativité, Art, Création, Paranoïa, Écriture, Musique

Sans doute la folie douce s'oppose-t-elle à la folie furieuse, qui se manifeste dans des passages à l'acte souvent violents. Joseph Rouzel poursuit sa réflexion sur les liens entre psychose et création. Dans la foulée de son ouvrage La folie créatrice, l'auteur soutient une alternative au traitement des psychotiques. Très souvent, dans ses créations et productions, un psychotique met en oeuvre une forme d'auto-traitement qui lui procure un certain apaisement et appelle à une reconnaissance du corps social.
Encore faut-il, et d'une : qu'on lui foute la paix ; et de deux : que ses productions, créations, inventions, trouvailles soient accueillies comme faisant signes d'un sujet et non d'un dysfonctionnement. A partir de récits de vies singulières (Jeannot et son plancher ; Glenn Gould et la musique ; Marcel Bascoulard, clochard céleste...), parfois tirés de l'expérience clinique (la sienne ou d'autres), l'auteur poursuit une nécessaire élaboration théorique dans le fil des histoires ici contées.

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