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Article de Cécile Charrier, Sandrine Sananès, Dominique Demaria, et al.
Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 343, novembre-décembre 2015, pp. 3-22.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Culture-Loisirs, Créativité, Violence, Art-thérapie, Émotion, Peinture, Atelier, Musique, École, Projet pédagogique, Théâtre, Socialisation, Conflit, Spectacle, Humour, Atelier de Charenton, ARP (Association ressources pédagogiques pour une culture de non-violence)
Le rationnel et l’empirisme sont des repères sûrs… c’est certain ? La recherche de solution lors d’un conflit passe inexorablement par une rupture avec la confortable habitude et à la sécurité de la routine. Sinon, le risque est de voir surgir comme solution immédiate la violence et son cycle de destruction. Alors, la créativité peut-elle vaincre la violence ? La créativité, la création sont les moyens d’une expression sensible, d’un regard sur soi, sur l’autre et d’un langage au-delà du parler. La créativité pourrait faire partie de ces « enseignements » que les enfants vont faire dès le plus jeune âge. Cette compétence trouverait un intérêt à une époque où les changements sont nombreux. Encore faut-il être en mesure de saisir son essence…
L’histoire de Miguel, un enfant de 6 ans, illustre l’intérêt de l’approche systémique, et plus spécifiquement du travail transgénérationnel dans le cas des « phobies scolaires ». Le travail thérapeutique a consisté en une prise en charge en centre de jour avec des séances psychothérapeutiques individuelles et familiales. L’inclusion de la grand-mère maternelle est devenue cruciale dans le processus thérapeutique car elle a permis de révéler en quoi le symptôme, qui se manifestait comme une « phobie scolaire », venait révéler un trauma trangénérationnel qui n’avait pas été travaillé.
Cet article présente le SCP (Soutien au comportement positif), les conditions requises pour pour assurer une implantation réussie ainsi que les interventions préventives et correctives préconisées par ce système de gestion des comportements. Les effets du SCP sont également montrés...
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2925, 18 septembre 2015, pp. 34-35.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Inégalité, Réforme, Mixité sociale
L’école fonctionne mal, elle est de plus en plus source d’inégalités. Aujourd’hui, ce constat est assez largement partagé. Mais que faire pour la réformer ? Dans un ouvrage corédigé avec François Dubet, la sociologue Marie Duru-Bellat détaille « 10 propositions pour changer l’école ». Refusant le pessimisme ambiant, elle plaide notamment pour une meilleure répartition des moyens.
L’Éducation nationale accueille douze millions d’élèves. Ce qu’on y appelle « groupe » est avant tout une simple subdivision technique des effectifs. Le terme ne préjuge ni d’un type d’enseignement ni d’un état du vivre ensemble.
La doxa scolaire privilégie une approche tératologique du groupe en termes de phénomènes délétères (bandes, clans, chahuts, débordements...) et les rares enseignants s’appuyant sur une pédagogie de groupe sont soupçonnés de galvauder leurs missions didactiques au profit d’animations récréatives. Dans ce contexte, la création de groupes destinés à traiter à part des élèves en difficulté (parfois contre leur gré) peut amplifier leur désaffiliation. Rares sont les formations où la vie de groupe fait partie d’une manière d’apprendre ensemble.
Article de Isabelle Nédélec Trohel, Line Numa Bocage, Jean Claude Kalubi
Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 70-71, juillet 2015, pp. 19-221.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Handicap, École, Norme, Scolarisation, Intégration, Formation, Pratique professionnelle, France, Suisse, Belgique
De façon générale, la préoccupation relative aux pratiques inclusives et aux besoins de formation pour les soutenir est actuelle. Des pratiques d’aide et des dynamiques collaboratives se déploient, à l’école et dans divers établissements, en appui sur les textes officiels en vigueur. Elles mettent en scène plusieurs acteurs de la sphère éducative concernés par le projet de l’élève présentant un handicap ou des difficultés ancrées. Une des réponses du système éducatif à de tels enjeux consiste à tenter de lever les obstacles relatifs à ces situations, comme par exemple, questionner et étoffer les pratiques d’enseignement-apprentissage, renforcer les pratiques professionnelles et conjuguer les compétences des professionnels de divers secteurs.
Mais cela n’est pas suffisant car, compte tenu de la complexité des situations des élèves handicapés ou en difficulté, on ne connaît pas de solutions clés en main pour inclure et adapter. Le faire ne dépend pas d’une pensée magique, il ne suffit pas de le dire pour le réussir. Dans la classe le professeur ne peut endosser seul la responsabilité de l’inclusion et de l’adaptation de l’enseignement. Les contextes culturels dans lesquels les acteurs évoluent sont à prendre en compte. Dans ce dossier nous nous appuyons sur les travaux de chercheurs de France, de Suisse, de Belgique et du Québec, réunis pour communiquer autour de cette thématique à l’occasion du congrès ACFAS à Montréal, les 14 et 15 mai 2014 : comment penser l’école pour tous aujourd’hui en termes d’environnements inclusifs ?
La violence institutionnelle est d’autant moins remise en cause qu’elle est générée par ces « cadres » qui s’imposent sous le poids des règlements, des usages et des habitudes qui se sont installés. Afin de mieux cerner les manifestations et de comprendre les causes de ces violences qui affectent les institutions, nous nous sommes intéressé-e-s au cas particulier de la « grande » institution « école ». Nous avons recherchés les témoignages de celles et ceux qui la subissent et qui dans une certaine mesure ont participé à sa reproduction ; avant de faire le choix d’y trouver des alternatives.
• De la violence institutionnelle au prendre soin, Édito
• Témoignage : « la violence institutionnelle est… », entretien avec Bernadette BAYADA, professeure des écoles et directrice d’une école publique.
• L’école française, une institution violente de plein exercice ? par Jacques PAIN, professeur émérite en Sciences de l’éducation.
• L’évaluation en question, en finir avec la constante macabre, entretien avec André ANTIBI, président du MCLCM et auteur de « la constante macabre ou comment a-t-on découragé des générations d’élèves ? »
• Témoignage : maltraitances ordinaires, par Vincent ROUSSEL, intervenant et président à NVA.
• Discipline Positive, un levier de changement, par Nadine GAUDIN, professeure des écoles et formatrice certifiée en Discipline Positive.
• Thérapie Sociale, violence de l’institution ou violence dans l’institution, par Igor ROTHENBÜHLER, co-directeur de l'Institut Charles Rojzman, formateur et superviseur en Thérapie Sociale.
Trop méconnu en France, assimilé, à tort, à un fait de société, masqué par son appellation simplifiée d'hyperactivité, le TDAH reste difficile à diagnostiquer.