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Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 81-93.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Parcours professionnel, Projet, Expérience, Identité, Identité professionnelle, Formation professionnelle, Perte, Altérité, Savoir, Soi
Dans un contexte de transformation du marché du travail, les transitions professionnelles se diversifient. La contribution s’intéresse aux effets de ces transitions sur les dynamiques identitaires des acteurs. Sur la base des résultats de deux études conduites auprès de professionnels qui se réorientent dans un nouveau métier ou font la démarche d’un retour en formation, plusieurs éléments sont mis en lumière : l’expérience de la transition est analysée à la fois comme un moment de perte, une épreuve plurielle et un espace de développement potentiel dans lequel de puissants enjeux identitaires sont à l’œuvre.
Article de Anne Salmon, Christine Castejon, Danièle Linhart, et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 103, 2015, pp. 21-129.
Mots clés : Travail-Emploi, Risque professionnel, Conditions de travail, Psychosociologie, Stress, Management, Souffrance psychique, Prévention sanitaire
Au-delà des postures et prises de position idéologiques ou politiques sur cette question, nous souhaitons traiter des différentes conceptions de cette notion de "risque psychosocial" aujourd'hui et surtout de la pertinence des dispositifs mis en place pour traiter, questionner et transformer les demandes à ce sujet.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 2, pp. 201-223.
Mots clés : Travail-Emploi, Compétence professionnelle, Récit de vie, Conscience de soi, Thérapie, Identité professionnelle, Prévention, Usure professionnelle, Narration
Cet article montre comment le modèle centré solution (de Shazer et Kim Berg, 1978), associé aux outils de la thérapie narrative (White, 2007) propose la reconstruction d’un nouveau langage concernant l’histoire des compétences professionnelles. En modifiant la narration, les professionnels peuvent « épaissir » une nouvelle histoire, et ancrer solidement une identité professionnelle, renforcer leurs compétences et en développer de nouvelles. Ceci permet un travail de revalorisation ; entraîne un sentiment de coopération entre les participants ; permet de travailler en amont la prévention concernant le risque d’épuisement professionnel ; permet l’ancrage d’une nouvelle « carte » identitaire professionnelle. Ainsi, est rendue possible une remise en contact avec le « moi » éthique professionnel. Les participants peuvent alors retrouver un sens dans les actes professionnels réalisés, et la possibilité de se projeter dans un avenir où leurs actions sont en lien avec leurs valeurs personnelles et professionnelles. Cette nouvelle perspective permet d’ouvrir de nouveaux possibles concernant des solutions créatives coconstruites, face à des situations difficiles.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 73-84.
Mots clés : Travail-Emploi, Collectivité territoriale, Intergénérationnel, Tutorat, Vieillissement, Fonction publique, Socialisation, MARTINIQUE
La Martinique s’achemine sur la voie d’un changement institutionnel avec la mise en place de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), en décembre 2015, entraînant la disparition du Conseil Régional et du Conseil Général. Par ailleurs, la pyramide des âges de ces deux collectivités est vieillissante. Cette situation conduira la nouvelle collectivité à renouveler dans moins de dix ans 25 % de ses effectifs. Une métamorphose des pratiques de gestion des ressources humaines s’impose. Le Conseil Régional de Martinique anticipe en développant un management intergénérationnel à travers le tutorat. Le tutorat, outil de socialisation professionnelle, consiste à transformer les agents seniors en tuteurs « passeurs de compétences reconnues », les invitant ainsi à sortir de l’individualisme. Le tutorat convoque alors la dialectique sujet-acteur. Ce dispositif propice à l’émergence d’une organisation apprenante ouvre des perspectives intéressantes pour la Collectivité Territoriale de Martinique. Cette approche s’inscrit dans les théories de l’interdépendance. Aussi l’analyse de cette initiative régionale s’appuiera-t-elle sur la sociologie singulariste qui invite à traduire systématiquement les enjeux collectifs en épreuves.
Cette contribution se place dans le contexte spécifique de la formation professionnelle allemande déterminée par l’apprentissage en entreprise et par l’école professionnelle à temps partiel (système dual). Très proche du travail au quotidien, l’épreuve de fin d’apprentissage a pour vocation de former de bons praticiens, capables de s’intégrer dans une équipe et d’assumer leur rôle de citoyens. Encore faut-il s’interroger afin de savoir si le modèle corporatiste allemand est durablement en mesure de survivre dans une société de plus en plus individualiste.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 143-153.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail social, Insertion par l'économique, Entreprise intermédiaire, Chômage, Jeune
Cet article retrace la genèse du champ de l’insertion par l’activité économique (IAE), dont l’objet est la mise au travail de chômeurs « en difficulté » afin de permettre leur accès ultérieur à un emploi de droit commun. Il entend montrer dans quelle mesure la naissance du secteur de l’IAE à la fin des années 1970 constitue une rupture vis-à-vis des pratiques dominantes dans le champ du travail social. La mobilisation du concept d’épreuve permettra de rendre compte des logiques de justification et de légitimation des initiateurs des premiers dispositifs de l’IAE pour répondre aux critiques qui leur sont adressées et tenter d’institutionnaliser l’IAE parmi les politiques d’action sociale françaises.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 85-97.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Travail, Formation, Adulte, Expérience, Analyse critique
Quelle place occupe la notion d’épreuve dans le processus de formation expérientielle des adultes ? C’est ce à quoi répond cette contribution, en mobilisant le champ de la sociologie critique française, le courant nord-américain du transformative learning et ce qu’il est convenu d’appeler l’École vincennoise (Lourau, Ardoino). L’article montre notamment les enjeux épistémologique, méthodologique et pédagogique d’un modèle d’analyse et de pratiques d’accompagnement qui consacre le concept de réflexivité dans une acception multiréférentielle.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 39-50.
Mots clés : Travail-Emploi, Sécurité, Santé, Travail, Prévention, Communication, Législation, Banque de données, Information, Italie
Cet article présente les premiers résultats d’une recherche sur la sécurité et la santé sur les lieux de travail. Dans une perspective socio-culturelle, cette recherche analyse les processus de communication mis en œuvre dans les actions de prévention, au sein du contexte spécifique de la santé publique. L’analyse se centre sur un cas d’étude : le projet Inform@zione, initiative nationale réalisée par trois organismes publics italiens, pour constituer des archives numériques utilisables dans la formation et la promotion de la sécurité au travail.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 27-37.
Mots clés : Santé-Santé publique, Travail-Emploi, Agriculture, Agriculteur, Travail, Santé, Maladie professionnelle, Accident du travail, France, Algérie
La question de la santé au travail des agriculteurs demeure occultée. Spontanément associé à l’air pur et à la nature, le travail agricole est tout aussi dangereux pour la santé que le travail industriel. Subordonnée au travail et à ses conditions sociotechniques, la question de la santé au travail se construit socialement dans un rapport aux institutions (prévention, assurance). Elle révèle combien le travail est conçu comme une activité sociale, d’échange et de production symbolique. Ainsi, dans l’agriculture familiale artisanale comme dans l’agriculture intensive industrielle, le rapport social des travailleurs agricoles à la santé s’exprime d’abord paradoxalement par des résistances à la reconnaissance des risques professionnels. En référence à des travaux réalisés en France et en Algérie, cet article montre combien la question de la santé, encastrée dans le travail, resurgit avec la mise à l’épreuve des solidarités, familiales et professionnelles, révélant la présence d’un bien commun sous-jacent.