Documentation sociale

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La déprofessionnalisation du travail social : enjeux et défis

Article de Josée Grenier, Mélanie Bourque, Denis Bourque

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 83-93.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Réforme, Professionnalisation, Autonomie, Pratique professionnelle, Intelligence artificielle, Contrôle, Évaluation, Conditions de travail, Canada

Le travail social au Québec – et plus largement au Canada – fait face actuellement à de nombreux défis. Les transformations qui ont eu cours ces dernières années ont entraîné des modifications sans précédent dans le réseau public de la Santé et des Services sociaux du Québec. Ces changements sont fondamentaux pour les professions du travail social, leurs intervenants, leurs pratiques, et les citoyens. Le défi de reconnaissance des métiers du social constitue un enjeu majeur dans le contexte actuel. La perte de sens, le contrôle institutionnel, la démobilisation des intervenants, et même certaines avancées de l’intelligence artificielle dans les fonctions d’évaluation sociale sont des facteurs de la déprofessionnalisation que rencontrent actuellement les acteurs de terrain. Ces éléments constituent autant de défis pour ces derniers, pour la pratique du travail social, et pour la formation en travail social.

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Réappropriation des rôles professionnels dans le travail social

Article de Morgane Giladi

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 71-82.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Management, Assistant de service social, Contrôle, Identité professionnelle, Urgence médicale, Évolution, Rôle social, Valeur, Belgique

Cette contribution interroge l’impact qu’exerce la Nouvelle Gestion Publique (NGP) sur le secteur du travail social, au travers de deux angles complémentaires : la mise en tension des valeurs professionnelles des travailleurs de ce secteur, et les stratégies mises en place par ces travailleurs afin de gérer ces tensions. Dans ce cadre, l’article montre que, malgré une redéfinition des rôles et missions des travailleurs sociaux consécutives à la NGP, ceux-ci se réapproprient leur pratique professionnelle grâce aux marges de manœuvre inhérentes à leur activité, cela afin de gérer les tensions consécutives à la redéfinition de ces rôles et missions, et ainsi redonner du sens à leur pratique.

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Sociogenèse et défis du travail social hospitalier

Article de Jean François Gaspar

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 34-44.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social : Formation, Travail social, Travailleur social, Hôpital, Médecine, Professionnalisation, Reconnaissance, Identité professionnelle

Qu’en est-il aujourd’hui du travail social en milieu hospitalier ? Quelles sont ses spécificités ? Pour aborder ces questions, il importe d’abord de montrer ce que ces spécificités doivent à celles qui se posent plus globalement dans et pour l’univers du travail social. Une des sources les plus prégnantes dans la professionnalisation et la reconnaissance du travail social est sans nul doute celle de la médecine. À cette domination par le champ médical s’en ajoutent d’autres, issues des champs économique, politique et juridique. Comment dès lors donner de la consistance à ce « groupe professionnel » au sein de cet univers tellement dépendant ? C’est aujourd’hui un défi essentiel pour le travail social hospitalier.

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Les temps retrouvés de l’insertion

Article de Pauline Blum, Samuel Neuberg

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 226-227, mars 2019, pp. 104-119.

Mots clés : Travail social : Métiers, Insertion sociale, Temps, Dispositif d'insertion, RSA, Handicap psychique, Travailleur social, Chômeur

La déconstruction progressive de « l’État social » à partir de la fin des années 1970 a bouleversé le type d’emprise temporelle que les dispositifs de prise en charge des populations éloignées durablement des études et de l’emploi exercent sur leurs bénéficiaires. Dans un contexte de réduction des dépenses sociales et de santé, les prises en charge au terme indéfini sont critiquées par les acteurs de terrain, qu’ils soient chargés de l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du Revenu de solidarité active ou de l’accompagnement des personnes handicapées psychiques. Les premiers pointent du doigt les « effets pervers » de l’« assistanat » et de l’« aide ». Les seconds critiquent le placement à long terme en institution, qui est désormais limité aux cas considérés comme les plus lourds. Il ressort toutefois, à la lumière de plusieurs enquêtes ethnographiques portant sur la prise en charge des chômeurs de longue durée et des personnes handicapées psychiques, que le contrôle du temps des populations déviantes n’en revêt pas moins une importance décisive. C’est à cette nouvelle emprise temporelle des dispositifs de prise en charge et aux nouveaux usages du temps dans l’accompagnement des populations éloignées durablement des études et de l’emploi que cet article se consacre.

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Colloque étudiant de l’Institut Saint-Simon, Toulouse, 2018 : « Le travail social en recherche »

Article de Marianne Bertrand

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 115-117.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Recherche, Formation, Transmission, Pratique professionnelle, Écrit, DEAF, DEEJE, DEETS, DEES, DEAMP, DEMF

Le Pôle Institut Saint-Simon a organisé, le 15 février 2018, son 4e colloque étudiant ayant pour thème : « Le travail social en recherche ». Cet événement a deux objets : la valorisation des écrits des personnes formées au travail social et la transmission des anciens étudiants/stagiaires vers ceux qui sont actuellement en formation. Les étudiants, titulaires depuis juin 2017 d’un diplôme professionnel (DE AF, AMP, EJE, ETS, ES), dont le mémoire a été retenu par un jury, ont présenté leur travail à un public de professionnels et d’étudiants en cours de formation.

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Faire équipe est-il préjudiciable au secret professionnel ?

Article de Laurent Puech

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 272, mars 2019, pp. 24-29.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Équipe pluridisciplinaire, Travail social, Secret professionnel, Partage d'informations

À partir de deux exemples de structurations d’équipes, l’une sur un modèle
vertical où le lien entre le cadre hiérarchique et les professionnels est resserré, l’autre défini comme un ensemble fait de professionnels autonomes, cet article propose un examen des circulations d’informations qui s’organisent. On retrouve, dans ces deux cas, une proximité forte entre les acteurs, ce qui amène parfois à produire, de façon formalisée ou implicite, des pratiques organisant ou favorisant des circulations d’informations. Ces circulations peuvent s’avérer éloignées du secret professionnel au sens légal et de ce qu’il oblige théoriquement les professionnels à ne pas faire. C’est aussi un éloignement de l’engagement pris envers le public, lorsque le professionnel lui signifie son obligation de secret. Devant ces écueils placés entre pratiques concrètes et théoriques, des alternatives opérationnelles sont rappelées pour tenter de concilier secret et travail en équipe.

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L'éducation inclusive dès la petite enfance : une recherche collaborative avec des éducateurs de jeunes enfants

Article de Marie Andrys

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 75-84.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation, Jeune enfant, Parents, Éducateur de jeunes enfants, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Inclusion

L’inclusion, présentée comme un nouveau paradigme, est définie dans le secteur de la petite enfance comme une éducation qui s’adresse à tous. Les éducateurs de jeunes enfants, au cœur de l’éducation inclusive, mettent en œuvre une mètis professionnelle pour résoudre les conflits éthiques auxquels ils font face au quotidien. Une enquête collaborative autour de l’observation-projet propose d’étudier de plus près les questions que se posent les éducateurs de jeunes enfants au sein d’un Relais d’ Assistants Maternels, d’une ludothèque et d’une crèche à Visée d’Insertion Professionnelle.

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AESH au service d'une école inclusive et bienveillante : quelles compétences éthiques ?

Article de Ulla Maguet, Nathalie Panissal

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 49-59.

Mots clés : Travail social : Métiers, AESH, Professionnalisation, Établissement scolaire, Éthique, Valeur, Intégration scolaire, Inclusion

Cet article s’intéresse à la professionnalisation des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) dans le cadre de l’inclusion d’élève dans des établissements scolaires ordinaires. Ces agents tendent peu à peu à être reconnus comme de véritables professionnels par les textes officiels et la création de diplômes. Nous explorons un élément de leur professionnalisation à travers leur éthique professionnelle. Des entretiens semi-dirigés font ressortir les soucis ou tensions éthiques qu’ils expriment lors de la prise en charge de dilemmes professionnels qu’ils rencontrent. Cette première approche exploratoire montre que les tensions vécues renvoient à des conflits intérieurs qu’ils éprouvent lors de la rencontre des cas particuliers en situation. Ils agissent selon leurs valeurs personnelles et selon la représentation qu’ils ont de leur mission inclusive.

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De quoi l'inclusion est-elle le nom ?

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 25-36.

Mots clés : Travail social : Métiers, Définition, Empowerment, Autonomie, Responsabilité, Usager, Relation travailleur social-usager, Comportement, Inclusion

Cet article vise à interroger de quoi l’inclusion est le nom. Le terme inséré est devenu ces dernières années une catégorie à part entière caractérisée par la figure de l’individu « insérés ». Cette catégorie mobilise de nombreuses notions et concepts sous-jacents tels que l’empowerment, l’autonomie, la conditionnalité comportementale. Il s’agit ici de définir ce que sous-tend le terme d’inclusion sociale puis d’étudier comment le processus d’insertion favorise l’uniformisation sociale et politique d’une population tout juste contrariée par quelques situations marginales contrôlées par l’agencement de la main droite et de la main gauche de l’État.

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Reconfiguration des métiers en vis-à-vis de la philosophie du rétablissement

Article de Christian Laval, Jean Mantovani, Delphine Moreau, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 211-219.

Mots clés : Travail social : Métiers, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Autonomie, SDF, Logement

Cet article s’intéresse à la manière dont les pratiques professionnelles se sont reconfigurées dans la période expérimentale du « Un chez-soi d’abord » (2011-2015), selon une visée qui conjuguait Housing First et Rétablissement. Comment et dans quelle mesure les équipes d’intervention ont-elles mobilisé des valeurs professionnelles en rapport avec la philosophie du rétablissement tout en inventant de nouvelles règles de métier ? Les nouveaux cadrages politiques et opérationnels de l’intervention, dans les différents temps du programme (début, en routine et fin d’expérimentation), ont mis en exergue les savoirs acquis par expérience et la volonté d’autonomie des acteurs, qu’ils soient locataires, pairs-aidants ou professionnels. Dans ce contexte, les équipes « orientées rétablissement » ont cherché à faire valoir leurs propres critères d’autonomie, en décalage avec ceux produits par les politiques publiques usuelles alors que leur intervention dépendait des partenariats et du cadre institutionnel régissant leur gouvernance.