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Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 75-88.
Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Milieu urbain, Politique sanitaire, Pollution, Qualité de la vie, Démocratie participative, Mouvement social, Los Angeles
Cet article porte un regard sur la mise en œuvre d’une approche développée par certaines communautés dans la région de Los Angeles, l’une des agglomérations urbaines les plus importantes au monde, et comment elles y répondent. Leurs défis sont cependant universels : comment faire pression sur les pouvoirs publics et les industries afin d’encourager l’implémentation de mesures favorables à un environnement plus sain ? Nous questionnerons les valeurs qui guident leurs actions ainsi que les enseignements qui peuvent en être tirés et, peut- être, nourrir des luttes similaires menées ailleurs dans le monde. East Yard Communities for Environmental Justice est par excellence un exemple de Think global, act local : penser globalement, agir localement.
Article de Jean Claude Bontron, Monique Poulot, Vincent Banos, et al.
Paru dans la revue Pour, n° 228, mai 2016, pp. 57-249.
Mots clés : Territoire-Logement, Environnement, Milieu rural, Région, Territoire, Représentation sociale
L’appartenance est aujourd’hui en pleine redéfinition dans les campagnes où la stabilité des hommes et des territoires constituait traditionnellement un socle de définition. Les évolutions sociétales et politiques dans un monde en urbanisation accélérée ont totalement changé les formes d’ancrage.
D’une part les mobilités ont transformé les modes d’habiter, soit les rapports au territoire. Quand la multiappartenance devient un phénomène général, en évolution permanente, qu’est-ce qu’appartenir aujourd’hui à un territoire rural ? À ce premier brouillage s’ajoutent les réorganisations territoriales qui, depuis près de vingt ans ne cessent de modifier les contours politiques des appartenances rurales, multipliant les regroupements et privilégiant les logiques de projet. Peut-on encore parler de territoire rural ? Quels sont désormais les liens entre territoire et appartenance ? Comment les acteurs s’adaptent-ils à cette nouvelle donne territoriale ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 98-101.
Mots clés : Territoire-Logement, Errance, Bibliographie, Analyse de contenu, Réfugié, SDF, Jeune, Identité
On ne peut introduire une revue de presse sur l’errance sans évoquer le n°48 du sociographe « Nouvelle gestion sociale des SDF » et sa revue de presse.Dans le prolongement de celle-ci plusieurs articles font état de diverses initiatives pour accompagner ces publics et leurs problématiques. Le fil des lectures rencontrées dans ces deux dernières années nous conduit auprès de différents publics et évoque également l'errance comme construction psychique et comme déviance volontaire...
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. XXV-XXXIV.
Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, SDF, Identité, Marginalité, Prise en charge, Participation, Créativité, Errance
Les conduites marginales, et notamment celles qui ont trait à l’errance, peuvent se lire comme des foyers de création, tant pour ceux qui s’y livrent que pour l’ensemble de la communauté. La reconnaissance de ce potentiel d’innovation sociale dépend grandement du travail social qui, à travers ses dispositifs, peut le favoriser ou au contraire l’inhiber.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 85-96.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Errance, Représentation sociale, Prise en charge, Exclusion sociale
Le sans-abrisme est-il synonyme d’errance ? Alors que l’opinion commune tendrait à répondre à cette interrogation par l’affirmative, Christelle Achard revient sur cette « apparente évidence ». Elle étudie le fondement de cette croyance collective : origines, limites, risques et dérives. L’auteur propose une analyse de la « condition sans-abri » à l’opposé des représentations communes. L’individu sans-abri ne serait pas errant ; ce seraient les conditions de sa prise en charge sociale qui viendraient menacer la stabilité de ses repères, et le placeraient en situation d’errance…
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 73-84.
Mots clés : Territoire-Logement, Récit de vie, Témoignage, SDF, Squat, Caen
Cet article est un témoignage de vie dans la rue, de l’hiver à l’été durant deux années. La quête d’un toit pour la nuit, d’un repas chaud ou pas, l’évitement de mauvaises rencontres. L’auteur raconte son parcours dans une ville de France, où les infrastructures sont nombreuses, où les lieux d’accueil restent « bloqués » dans des contraintes administratives. Il évoque ces longues routes pour se construire, ses allers-retours.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 49-60.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Lien social, Société, Précarité, Marginalité, Accompagnement social
L’errance institutionnelle des SDF et grands exclus se doit d’être questionnée et analysée, et cela afin de pouvoir accompagner au mieux ce public en situation de grande précarité. Ainsi, c’est à partir de l’égalité vécue dans les centres d’hébergement, mais également à partir de la différence entre les désirs de ces personnes et la commande institutionnelle, que nous tenterons d’apporter des clés permettant de comprendre cette errance et ainsi penser l’accompagnement de ces personnes à partir de nouveaux paradigmes.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.
Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation
Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.
Article de Michel Colombier, Maxime Combes, Alix Mazounie, et al.
Paru dans la revue Projet, n° 350, février 2016, pp. 6-80.
Mots clés : Territoire-Logement, Environnement, Énergie, Consommation, Écologie, Milieu naturel, Politique
L’accord de Paris porte une ambition forte (un réchauffement « bien en dessous des 2 °C »). Mais il ne suffit pas à ce que le monde en prenne le chemin. Tout se passe comme si nous voulions sans cesse repousser les limites de la biosphère. Pourquoi ? Jusqu’où ? De la confrontation à ces limites, un nouveau rapport au monde peut-il naître ?