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Trouble dissociatif de l’identité et adolescence : quels enjeux cliniques ?

Article de P. Espi

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 7, novembre 2023, pp. 349-355.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Identité, Trouble de la personnalité, Souffrance, Souffrance psychique, Réseau social, Traumatisme, Psychiatrie, Approche clinique

Dans les services de pédopsychiatrie, nous rencontrons de plus en plus d’adolescents qui nous rapportent des symptômes « dissociatifs », et il ne devient plus rare que soit évoqué le diagnostic de trouble dissociatif de l’identité. La visibilité accrue de certains symptômes psychiatriques peut être liée à un meilleur repérage et une formation accrue des cliniciens, mais également aux changements de contextes sociétaux qui peuvent favoriser l’émergence ou l’entretien de certaines formes d’expression de la souffrance psychique. L’adolescence contient également ses remaniements identitaires et ses dialectiques propres, venant nécessairement colorer les troubles et leur signifiance, qui parfois doit être décryptée au-delà du passage à l’acte ou de la forme syndromique inaugurale. Nous proposons ici de discuter nos interrogations par rapport au trouble dissociatif de l’identité à l’adolescence, et certains des enjeux psychopathologiques qui sont soulevés.

Les enveloppes psychiques et les vécus familiaux d’une jeune fille anorexique et de ses parents

Article de Élide Dezoti Valdanha Ornelas, Claire Squires, Valeria Barbieri, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 145-162.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Trouble du comportement alimentaire, Relation familiale, Relation enfant-parents, Psychanalyse, Identification, Traumatisme, Image de soi, Souffrance psychique, Rorschach (Test de)

Les troubles des conduites alimentaires surviennent le plus souvent à l’adolescence sur un fond d’organisation peu stable d’un moi en devenir, les symptômes focalisant sur l’alimentaire un déplacement de besoins affectifs, difficiles à assumer. Ils se constituent à partir d’une interaction complexe à la fois sur le plan individuel et sur le plan relationnel-familial. L’article présente une étude descriptive du fonctionnement intrapsychique individuel et des vécus familiaux du point de vue du père, de la mère et de la fille (diagnostiquée anorexique), à partir d’entretiens et de l’application du Rorschach. Les données recueillies montrent des liens familiaux marqués par des sentiments d’intrusion et de profonde solitude. Le couple parental a montré peu de soutien mutuel et des difficultés chroniques. Père, mère et fille ont montré une fragilité psychique importante avec un moi peu protégé par une enveloppe solide et/ou souple. Les moments de crise de la vie familiale (les maladies, l’adolescence, le vieillissement) étaient perçus comme des tragédies.

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Crise suicidaire, trauma et crise systémique : comment repenser les liens du sujet à son environnement ?

Article de Marion Robin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 43-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Souffrance psychique, Suicide, Traumatisme, Abus sexuel, État limite, Crise, Fonction contenante, Lien social

L’augmentation importante des conduites suicidaires adolescentes depuis 2020 a renforcé la nécessité de penser la contenance, ainsi que la psychopathologie des jeunes patients dans ses liens avec les facteurs environnementaux, familiaux et sociétaux. La visibilité croissante des facteurs d’adversité (abus, négligences, évènements de vie à potentiel traumatique) avait déjà, avant la pandémie, amené les cliniciens à prendre de plus en plus en compte les dynamiques systémiques en jeu dans la crise adolescente, surtout dans les crises suicidaires, dont les crises de type « borderline ». La notion de trauma complexe est venue articuler sous un nouveau jour les chemins qui amènent chez les sujets concernés de l’adversité cumulée aux dysfonctions émotionnelles, corporelles et relationnelles. Les abus sexuels sont particulièrement identifiés aujourd’hui en tant que facteur impactant la trajectoire de vie et de soins des adolescents. Enfin, la crise écologique, qui touche de plein fouet les plus jeunes, leur impose un questionnement abyssal sur leur rapport à la finitude et au vivant, au moment où la puberté impose elle-même de construire le durable à partir de l’éphémère. Comment, dès lors, repenser dans leur complexité les liens du sujet adolescent à son environnement, afin de maintenir une pertinence de l’observation clinique et une créativité thérapeutique ?

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Comment aider les enfants et les adolescents à traverser l’expérience de la Covid‑19 ?

Article de Daniel Oppenheim

Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 130-139.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Repère, Adolescent, Enfant, Conditions de vie, Qualité de la vie, Mort, Vie quotidienne, Psychothérapie, Insécurité, Souffrance psychique, Relation enfant-parents, Peur, Média, Covid-19

Les enfants et les adolescents ont souffert de la pandémie de la Covid-19. Leur qualité de vie et leur santé mentale se sont dégradées. Pour les aider à traverser cette épreuve, il importe de tenir compte des éléments les plus significatifs de leur expérience, de la déstabilisation de leurs repères et de leurs points d’appui, de l’aggravation de leur sentiment d’insécurité, de la réactivation des séquelles d’autres traumatismes, des conditions de vie, parfois très difficiles. Les psychothérapeutes et autres professionnels ont dû adapter leurs pratiques et la réflexion collective doit se développer sur ces aménagements.

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Accueillir, évaluer et orienter les familles des jeunes adolescents au Relais étudiants-lycéens… de la clinique médico-pédagogique Dupré

Article de Anthony Brault, Marie Villette, Agnès Mora Oger, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 17-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Pré-adolescent, Phobie, Cadre thérapeutique, Rencontre, Accueil enfant-parents, Décrochage scolaire, Collège, Accès aux soins, Souffrance psychique

Le Relais de Sceaux (clinique Dupré, Fondation santé des étudiants de France), qui reçoit des adolescents et jeunes adultes et leurs familles, est une porte d’entrée aux soins médico-psychologiques. À partir de 2013, l’ouverture de l’accueil aux 11-15 ans a bouleversé le fonctionnement de départ du Relais. À côté du dispositif d’accueil sans rendez-vous des 16-25 ans, un protocole spécifique adapté aux collégiens a été mis en place. Il s’appuie sur un contact téléphonique avec les parents préparant la première rencontre. Via une situation clinique, les auteurs, psychologues et psychiatres exerçant au Relais de Sceaux, exposent les spécificités cliniques de collégiens pour lesquels la rencontre familiale est un préalable indispensable à l’instauration d’un soin psychique individualisé.

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"Je ne voulais pas mourir, juste me tuer"

Article de Xavier Pommereau

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 30-35.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Suicide, Écoute, Risque, Groupe d'appartenance, Prévention, Souffrance psychique, Vulnérabilité

Adolescence recluse et refus de l’altérité : le phénomène Hikikomori

Article de Nicolas Sajus

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 117-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Altérité, Famille, Isolement, Psychopathologie, Adolescent, Souffrance psychique, Lien social, Trouble du comportement, Prise en charge, Symptôme, Japon

L'hikikomori définit un syndrome de claustration volontaire chez certains adolescents. Il est décrit pour la première fois au Japon. L'approche sociale (syndrome primaire) est très contingente à une dialectique psychopathologique (syndrome secondaire). Il serait un nouvel idiome sociétal traduisant une souffrance eu égard au passage du monde de l'enfance vers celui de l'adulte. L'enjeu thérapeutique sera de restaurer un lien à l'altérité tant au plan familial qu'environnemental.

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Le suicide des jeunes : penser l'impansable

Article de Xavier Pommereau, François Ladame, Nathalie de Kernier, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 391, octobre 2021, pp. 12-61.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Suicide, Adolescent, Jeune, Risque, Approche clinique, Mort, Symptôme, Santé mentale, Souffrance psychique

Les conduites suicidaires sont « inexplicables » au sens réducteur de causalité simple et univoque. Chaque histoire demeure singulière. Les réactions au suicide sont aussi multiples.

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Les réponses aux urgences et aux situations de crise psychiatriques

Article de Laure Zeltner, Laurent Defromont, Simon Vigne, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2021, pp. 1-89.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Adolescent, Souffrance psychique, Urgence, Témoignage

Structurer une bonne organisation des urgences et des réponses à la crise en psychiatrie, c’est savoir mobiliser tous les segments de l’offre de soins favorisant une évaluation pertinente des situations, dispensant avec diligence les premiers soins intensifs adaptés puis développant les bonnes orientations et accompagnements d’aval, consolidant la sortie de crise et enclenchant le processus de rétablissement…
L’hospitalisation est souvent pertinente, mais ce n’est pas le seul segment à mobiliser pour répondre aux situations de crise et de détresse aiguë :
La création d’équipes mobiles, le plus souvent intersectorielles, permet « l’aller vers » le malade « in situ doloris », à l’image de la démarche de Lille-Métropole ou des équipes rapides d’intervention de crise (ERIC) organisées dans les Yvelines. Ces deux démarches sont détaillées dans ce numéro.
Il est par ailleurs opportun de poursuivre l’essaimage dans le milieu ouvert de deux types de structures définies dès 1986 par arrêté ministériel :
Les centres d’accueil permanents qui sont des CMP « habilités à répondre à l’urgence psychiatrique, ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre, disposant notamment d’une permanence téléphonique reliée avec les organismes d’aide médicale urgente et organisant l’accueil, l’orientation et, le cas échéant, les soins d’urgence ambulatoires et à domicile nécessaires ».
Des centres de crise « qui sont des centres d’accueil permanent disposant de quelques lits permettant des prises en charge intensives et de courte durée pour répondre aux situations d’urgence et de détresse aiguës », permettent d’éviter ou de limiter des décompensations sévères et durables.
La description dans ce numéro de l’activité du centre d’accueil de la rue Garancière à Paris, tourné vers l’extérieur, répond parfaitement à la mise en œuvre in situ ces deux définitions.
On notera que ces deux formes d’accueil de la crise sont quelque peu oubliées dans la circulaire de juillet 1992 relative à la prise en charge des urgences psychiatriques.
S’agissant des situations d’urgence en direction des adolescents et jeunes adultes, nous manquons particulièrement de structures de soins intensifs et de thérapie brève qui leur soient dédiées. On trouvera ci-après comment sont accueillis les adolescents à l’hôpital Robert Ballanger en ce temps d’épidémies COVID.
Un autre segment essentiel de réponse à la crise correspond à l’implémentation de la dimension psychiatrique au sein des services polyvalents des urgences : les urgences psychiatriques représentent au moins 10% des admissions d’urgence générale des hôpitaux.
Il reste que cette proportion recouvre des situations très différentes : angoisse ou souffrance psychique intense, réaction émotionnelle et/ou agressive décuplée, agitation, évocation suicidaire, problème médical suite à l’ingestion d’alcool et/ou de drogues, état de confusion, crise de panique, délire… le traitement avec efficience de ces divers cas est exposé dans deux contributions : les interventions de psychiatrie dans un hôpital général en Ile de France, la création d’une unité de psychiatrie et de liaison (UPLI) adossée aux urgences générales d’un centre hospitalier sud francilien.
De nombreux Programmes territoriaux en santé mentale (PTSM), validés en région, intègrent dans leurs priorités une meilleure structuration des urgences en psychiatrie et la coordination des structures d’accueil d’amont et d’aval : formulons le vœu que les nouvelles contractualisations qui doivent en découler avec les acteurs concernés, débouchent sur des réalisations concrètes, accompagnées des financements adaptés.
Par ailleurs, en début de chaîne, la formation de « secouristes » en milieu ordinaire aux premiers secours en santé mentale (PSSM) nécessite une généralisation, déjà bien enclenchée avec l’appui et l’intervention de Santé Mentale Franc
Enfin, notre revue n’aurait pas été complète sans la transcription de deux témoignages bien réels d’une situation d’urgence et sans l’appréciation des associations des familles (UNAFAM) et de leur vécu en situation de crise : ces témoignages montrent parfaitement le chemin qui reste à accomplir pour améliorer l’accès à des soins diligents, articulés à des dispositifs d’aval propre à sortir de la crise.

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Sécuriser des jeunes filles en grande difficulté

Article de Aurélie Vion

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Protection de l'enfance, ASE, Enfant en difficulté, Adolescent, Prise en charge, Soin, Thérapie, Trouble du comportement, Crise, Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Séparation, Santé mentale, Moselle

Depuis 2016, la Maison éducative et thérapeutique (MET) accueille des adolescentes ayant épuisé les structures classiques de protection de l'enfance. Pour gérer leurs troubles du comportement associés à de multiples problématiques, l'équipe d'éducateurs et de soignants mise sur une prise en charge sur mesure et contenante.