Documentation sociale

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Réponses 1 à 6 sur un total de 6

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À quoi sert l’expertise usagère ?

Article de Claire Heijboer

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 149-155.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Usager, Expert, Relation professionnelle, Savoir, Compétence, Coopération, Pratique professionnelle, Participation, Intervention sociale, Expérience

Si l’on parle facilement de savoirs usagers, ou de savoirs d’expérience pour décrire les connaissances, capacités et compétences des personnes usagères d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux, la notion d’expertise usagère est plus difficilement employée, voire même souvent décriée. Cependant, cette dernière démontre les opérationnalités de ce savoir que nous entendons dévoiler

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Être éducateur aujourd’hui. Hommage à Jacques Ladsous

Article de François Chobeaux, Robert Caris, Joseph Rouzel

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 13-78.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Éducateur spécialisé, Témoignage, Formation, Motivation, Étudiant, Travail d'équipe, Accompagnant éducatif et social, Expérience, VAE, Coordonnateur, Précarité, Savoir, Relation éducative, Travail social, Transfert, Éthique, Droits de l'homme, DEES, Responsabilité, Ladsous (Jacques)

Que devient le métier d’« éducateur », ce terme générique qui signifiait pour Jacques Ladsous l’accompagnement, le soutien, la proximité, l’engagement ? Il a progressivement été morcelé en diverses fonctions et en divers niveaux de classification. Il est aujourd’hui question que certains de ces éducateurs, ceux qui sont « spécialisés », accèdent à un grade universitaire et deviennent « coordonnateurs ». Et la relation dans tout ça ? Éducateur rime peu à peu avec ordinateur, et moins avec public, contact, partage. Mais des jeunes, et des vieux, renâclent, résistent, s’accrochent, et inventent.
Un dossier qui croise analyses et témoignages, paroles et réflexions, pour réfléchir à l’avenir d’une profession.

Rapports égalitaires dans la production des savoirs scientifiques : l’exemple des recherches participatives en santé mentale

Article de Baptiste Godrie

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 101-116.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Santé mentale-Souffrance psychique, Recherche, Santé mentale, Usager, Chercheur, Savoir, Expérience, Inégalité

La recherche en santé mentale constitue un domaine dans lequel le monopole des chercheurs sur la production de la science est particulièrement fort. Mais c’est également un domaine de recherche où ce monopole est remis en question, comme en témoignent les revendications, depuis les années 1970, de regroupements de personnes avec une expérience vécue des problèmes de santé mentale. Leurs critiques envers la production traditionnelle de la science ont contribué à l’essor d’approches participatives qui visent à placer les savoirs expérientiels de ces personnes au cœur des processus de recherche. En nous appuyant sur une analyse de la littérature anglo-saxonne, nous présentons, dans cet article, plusieurs types de recherche participative en santé mentale, leurs épistémologies sous-jacentes, et discutons de leur contribution au développement de rapports plus égalitaires dans la production des savoirs scientifiques en santé mentale.

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Le croisement des savoirs dans les recherches participatives. Questions épistémologiques

Article de Patrick Brun

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 45-52.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Exclusion sociale, Pauvreté, Participation, Formation, Savoir, Recherche en sciences sociales, Expérience, ATD Quart Monde, CNAM (Conservatoire national des arts et métiers)

Le mouvement ATD Quart Monde et le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) ont organisé en 2015-2016 un séminaire épistémologique autour des recherches participatives en croisement des savoirs avec des représentants de milieux de pauvreté et des professionnels. Le but était d’établir les plus-values de recherches académiques menées en croisement des savoirs avec ces acteurs et de préparer un appel aux chercheurs en faveur de cette démarche.
Trois problématiques ont structuré nos réflexions : la nature des savoirs expérientiels et les questions posées par la mise en dialogue de ces savoirs avec les savoirs académiques ; les conditions du processus relationnel mis en œuvre dans le croisement ; enfin, les critères de validation compte tenu des finalités différentes des participants et les modalités d’une co-validation.
Des consensus ont été actés, les bénéfices attendus pour chacun des co-chercheurs identifiés et un certain nombre de débats menés ouvrant sur un travail d’approfondissement de cette forme de recherche.

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Qu’apportent les savoirs expérientiels à la recherche en sciences humaines et sociales ?

Article de Eve Gardien

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 31-44.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Savoir, Formation, Expérience, Pair aidant, Handicap, Santé mentale, Empathie, Maladie chronique, Compétence

Cet article apporte un ensemble de connaissances relatives à la nature des savoirs expérientiels et à leurs modalités sociales de production et de légitimation. Il montre en quoi chaque être humain est concerné par ces savoirs expérientiels. Dans le même temps, certains de ces savoirs présentent de véritables spécificités : une typologie des savoirs expérientiels issus des situations liées au handicap, à la maladie chronique ou aux troubles de la santé mentale est ainsi présentée. Une fois cette contextualisation effectuée, une réflexion sur les causes de la non-reconnaissance des savoirs expérientiels et une discussion sur les intérêts des sciences humaines et sociales à les prendre davantage en considération sont développées. La conclusion revient sur les limites d’un parti pris trop dogmatique sur l’usage des savoirs expérientiels dans le champ académique.

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Parole(s) et savoir(s) des personnes directement concernées : l’exemple du programme expérimental « Un chez-soi d’abord »

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 73-84.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Santé mentale, SDF, Logement, Savoir, Expérience, Parole, Vulnérabilité, Empowerment, Rétablissement, Un chez soi d'abord

Le contexte expérimental du « Chez-soi d’abord » démultiplié par l’option « rétablissement » a été au carrefour de confrontation de différents savoirs (scientifiques, professionnels, expérientiels). L’évaluation de ce programme expérimental montre que les personnes directement concernées par un parcours de rue et des troubles mentaux sévères ne dissocient pas leurs vécus ayant trait à des situations vulnérables de ceux qui se caractériseraient par des capacités d’agir. En mettant particulièrement la focale sur la parole et sur les savoirs de ces personnes, comment la recherche, immergée dans cet environnement de savoirs multiples, peut-elle se situer ? La perspective ici tenue converge vers le fait que la voix des gens enquêtés est insubstituable en ce qui concerne notamment les choses qui comptent le plus pour elles (entendre des voix, « faire avec » une agoraphobie, traverser des épisodes anxieux ou dépressifs, avoir des ennuis administratifs, solder ses dettes avec la justice, etc.) et la manière dont elles font face à ces épreuves et trouvent les moyens de les dépasser ou sont en partie défaites par elles. In fine, notre posture de recherche a consisté à mieux comprendre comment la parole et les savoirs des personnes concernées rendent visible et documentent une situation de « relance personnelle » où vulnérabilité(s) et capabilité(s) sont inextricablement entrelacées.

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