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Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 382, novembre 2020, pp. 56-60.
Mots clés : Justice-Délinquance, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Criminalité, Passage à l'acte, Crime sexuel, Pulsion, Transgression
Si le viol est cet acte transgressif où l’autre n’existe plus en tant que sujet, pour ne devenir qu’objet de jouissance, quels sont les mécanismes intrapsychiques qui fondent une telle transgression, une telle démonstration de violence chez son auteur ? L’analyse menée ici, à partir d’entretiens cliniques auprès d’une centaine de détenus, nous propose de mettre en lumière les dynamiques sous-jacentes, le débordement pulsionnel, à l’origine de ces passages à l’acte. Illustrations de l’auteure selon différentes typologies d’organisation psychique.
Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 169-176.
Mots clés : Justice-Délinquance, Recherche, Criminologie, Épistémologie, Psychologie, Transfert, Émotion, Passage à l'acte, Transgression, Contre-transfert
Comment fonder une recherche à partir de sujets humains et appréhender la notion criminelle en gardant un positionnement scientifique ? La clinique de la transgression est un terrain qui ne laisse pas indifférent. La neutralité est l’une des difficultés majeures. Le « moi » du thérapeute ou du chercheur est souvent meurtri et en proie à divers affects « violents » qu’il ne peut facilement écarter. Peut-on comprendre les patients et les séances avec rigueur et objectivité ? Comment rendre scientifique la restitution du terrain de par les éprouvés transférentiels/contre-transférentiels ?
Cet article recense les multiples résistances opérant dans l’approche de cet objet d’étude et argumente divers paradigmes nécessaires pour valider l’objectivité du chercheur.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 122-127.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prison, Subjectivité, Passage à l'acte, Transgression, Transfert, Psychologie clinique, Psychologue
À partir d’une pratique de clinicienne en milieu pénitentiaire, cet article a pour objectif de témoigner de la réalité professionnelle concernant la mission, la fonction et les difficultés auxquelles sont soumis les psychologues travaillant en prison. En effet, il existe une spécificité de la pratique de par les profils psychologiques des patients pouvant s’engager dans un travail thérapeutique. De plus, ce report note, au-delà de la prise en charge soignante, des réalités institutionnelles. Nous évoquerons aussi quelques notions théoriques pouvant être mises en réflexion dans cet espace cloisonné qu’est la prison.
Article de Catherine Taglione, Roland Janvier, Bertrand Dubreuil, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, vol. 468-469, mai-juin 2015, pp. 5-184.
Mots clés : Travail social : Métiers, Sanction, Éducation spécialisée, Relation éducative, Équipe éducative, Pratique professionnelle, Vie quotidienne, Droit, Maltraitance, Management, Interdit, Transgression, Autorité, Jeune, Répression, Responsabilité, Affectivité, Passage à l'acte
Ce numéro se propose donc d’interroger la ou les finalités de la sanction dans la relation éducative, mais également la manière dont les équipes éducatives sont amenées à « jongler » avec cette question dans leur pratique quotidienne. Il s’agira également de montrer qu’entre le « trop de laxisme » et le « tout répressif », il existerait, selon certains auteurs, une voie étroite et complexe, que l’éducateur devrait suivre ; voie le long de laquelle les interdits serviraient de balises, de repères, contre lesquels les usagers viendraient se confronter pour y expérimenter la transgression et son pendant, la sanction, pris comme acte éducatif à part entière.
Livre de Chantal Rodet, édité par Chronique sociale, publié en 2014.
Mots clés : Adolescent, Crime, Détenu, Empathie, Génération, Mécanisme de défense, Passage à l'acte, Psychanalyse, Relation enfant-parents, Rencontre, Résilience, Secret, Transgression, Traumatisme, Victime
Cet ouvrage vise à interroger en quoi un sujet ayant vécu des traumatismes et/ou avant été influencé par un héritage familial psychique émaillé de non-dits, de secrets, de dissimulations... peut-être amené, dans sa relation au monde, à des passages à l'acte transgressifs, à enfreindre la loi en commettant, pour certains d'entre eux, des actes très violents, notamment contre les personnes. Pour ces sujets, l'impossibilité de "dire"éclaire de façon singulière le passage à l'acte.On considérera qu'il existe des liens étroits entre les facteurs à l'origine de cette impossibilité et les actes commis. Au regard de cette hypothèse, on mettra en perspective les effets des traumatismes sur ces sujets et, possiblement, sur leurs descendants. On se demandera d'une part, dans quelles conditions une résilience permet de ne pas entrer dans un processus d'agirs, de troubles et de répétitions transgénérationnels...d'autre part, en quoi ces hypothèses peuvent instruire une prise en charge dans le cadre d'un mandat judiciaire et éclairer la problématique criminologique en tant qu'elle prenne en compte les éléments psychopathologiques du transgresseur avec un double intérêt pour le sujet et son acte. Enfin, on ne fera pas l'impasse sur la question des outils de l'éducatif comme éléments de construction de résilience et en quoi le travail en réseau partenarial peut y contribuer.
Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.