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Réponses 1 à 10 sur un total de 651

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Le vide dans le contre-transfert : clinique du sujet contemporain

Article de Frédéric Tordo

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 65-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Contre-transfert, Technologie, Identité, Thérapie, Transfert

Avec certains sujets, l’analyste ou le psychothérapeute ressent un vide dans le contre-transfert, consistant en une hallucination négative qui intervient en miroir du travail du négatif chez le patient. Ce contre-transfert rend compte des modalités transférentielles de ce patient, ainsi que d’un trouble limite de la subjectivation relié à une défaillance du miroir interne. Ce miroir interne est alors recherché au dehors, au sein du transfert, mais il l’est aussi à un niveau « transitionnel » dans des prothèses.

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"Je vous écoute..."

Article de Louis Hector, Nathalie Micou, Eric Lotterie, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 284, Janvier 2024, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Psychiatrie, Posture professionnelle, Implication personnelle, Parole, Entretien, Rencontre, Accompagnement, Cadre thérapeutique, Soin, Relation soignant-soigné, Émotion, Distance, Délire, Pair aidant, Thérapie, Psychothérapie, Transfert, Contre-transfert, Communication, Communication verbale, Communication informelle, Sexualité

Peut-on soigner sans prendre le temps d’évoquer avec le patient ce qui le préoccupe, l’angoisse, l’agite, sans se poser avec lui pour découvrir ce qu’il a à nous raconter de son vécu, de son ressenti ? Mais sait-on vraiment ce que signifie écouter ? Comment recevoir cette parole sans timbre, balbutiante, désincarnée, délirante, agressive voire violente ? Que faire de l’innommable ? Il ne s’agit pas seulement d’être le destinataire et le réceptacle de cette parole, comme un contenant passif prêt à tout accueillir. Il faut détoxiquer, reformuler, élaborer, trouver un fil, quelque chose d’un sens possible et partageable.
Ce dossier constitue les actes des 9es Rencontres soignantes en psychiatrie organisées par la revue Santé mentale le 17 octobre 2023 à Paris sur le thème : « “Je vous écoute… ” : comment recevoir la parole du patient ? »
Il contient les articles suivants :
- « Je vous écoute… » Comment recevoir la parole du patient ? ;
- « Être écouté de façon entière » ;
- L’entretien à l’épreuve du délire ;
- Écouter, c’est permettre à l’autre de s’écouter ;
- Parfois, écouter ne suffit pas ;
- Un fil d’Ariane pour l’entretien clinique ;
- « Donc, si je comprends bien… » ;
- Travail émotionnel de l’écoute ;
- « J’ai plus d’érection ! C’est vos cachetons… » ;
- Quand la parole de l’autre nous saisit ;
- L’Open Dialogue : un miroir de l’écoute ? ;
- Une écoute de l’inclassable.

Intersubjectivité et restauration des contenus psychiques

Article de Wafa Ammar

Paru dans la revue Dialogue, n° 242, décembre 2023, pp. 131-148.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Symbolique, Violence, Parentalité, Affectivité, Corps, Relation enfant-mère, Protection de l'enfance, Placement, Carence affective, Souffrance psychique, Besoin primaire, Thérapie, Tunisie

Ce texte examine l’importance de l’intersubjectivité comme garant du développement psychique et de la capacité de symbolisation. Le défaut intersubjectif dans un contexte de violence familiale conduirait à une perturbation de l’élaboration psychique et à une inscription dans l’agir corporel. La rencontre thérapeutique, en tant que situation rapprochée à la relation mère-enfant, repose sur la nécessité d’être sensible à ce qui se met en place et à en comprendre le sens. Elle est surtout une situation de changement qui se base sur la restauration des liens autrefois entravés et va de la négativité vers la restauration des contenus psychiques et la mise en mots. Une illustration clinique sert d’appui pour montrer cette transformation.

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Idées suicidaires : un lien porteur pour qui n’en peut plus de soi

Article de Michèle Gennart, Marco Vannotti

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 271-293.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Suicide, Relation soignant-soigné, Thérapie, Approche clinique, Psychothérapie, Empathie, Famille

Le suicide est souvent appréhendé comme un droit individuel, comme une décision à laquelle le sujet aboutirait par une délibération de soi à soi. La clinique nous donne tout autre chose à voir et à penser. D’une part, le suicide apparaît comme l’une des plus douloureuses blessures affectant les liens et la fiabilité dans les familles. D’autre part, il survient très souvent là où l’appartenance du sujet à son contexte interhumain est « mortellement » touchée. Plutôt que d’en appeler à l’autre auquel il ne croit plus, le sujet blessé se retourne contre lui-même, mais meurtrit indirectement les siens. L’un des enjeux de l’intervention thérapeutique vise alors à retrouver le champ interhumain originaire du mouvement suicidaire, et à y travailler les vécus d’injustice sans créer de nouvelles victimes. Il s’agit encore de mobiliser concrètement les proches – dont la présence s’estompe dans l’horizon suicidaire – en sorte de ré-affirmer les liens d’attachement, la solidarité et le soutien mutuel. Les auteurs s’interrogent enfin sur la manière de tenir bon, en tant qu’intervenants, face à ces confrontations éprouvantes à la proximité – ou à l’effraction – de la mort.

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La place du concept d’objets flottants dans la littérature scientifique francophone et anglophone : analyse en réseaux des auteurs et analyse lexicale « Si une image vaut mille mots/maux » : comment s’y retrouver ? »

Article de Sandie Meillerais, Olivier Sorel, Antoine Derobertmasure, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 337-364.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche systémique, Concept, Thérapie, Objet, Vocabulaire, Recherche, Winnicott (Donald Woods)

L’objectif de notre étude est de clarifier le flou linguistique et conceptuel qui s’étend autour de l’utilisation des objets flottants, afin de répondre à la question suivante : « Comment se détermine sémantiquement l’utilisation des objets médiateurs dans le cadre d’interventions thérapeutiques systémiques ? ». Pour ce faire, une analyse de réseaux des auteurs et une analyse sémantique ont été élaborées. L’analyse de réseaux (VOSviewer) a modélisé l’étendue des publications relatives à notre thème tandis que l’analyse lexicale, conçue avec Tropes© a déterminé des profils terminologiques selon des appartenances épistémologiques. Ces analyses ont été opérationnalisées pour la littérature francophone et anglophone. Les résultats présentent des ponts linguistiques et des modes d’usages terminologiques variés en fonction des courants d’appartenance théoriques des auteurs.

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Un tiers étranger dans le couple âgé. L’externalisation d’une maladie neuro-évolutive comme levier thérapeutique pour soutenir la relation conjugale

Article de Emmanuelle Ballarin Chamillard

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 295-316.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Thérapie, Maladie évolutive, Aidant familial, Éthique, Gérontologie

Nous discuterons dans cet article de comment une maladie neuro-évolutive s’immisce dans la vie du couple en tant que tiers étranger. Nous proposons à partir de trois situations cliniques, de rendre compte d’une nouvelle pratique clinique en gérontologie inspirée des thérapies narratives notamment l’externalisation du problème grâce à l’utilisation des objets flottants (Caillé et Rey, 2004). Hortense nous montrera les répercussions positives du processus d’externalisation sur le couple conjugal. Paul nous permettra d’illustrer la puissance du tiers étranger qui conduit le couple conjugal à une mutation relationnelle. Enfin, nous verrons avec Agathe que le couple adopte une position défensive face au tiers étranger en choisissant le repli.

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La relaxation, entre détente et thérapie

Article de Dominique Servant, Catherine Potel, Astrid Roustang Jeglot, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 282, novembre 2023, pp. 25-77.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Bien-être, Corps, Détention, Hypnose, Relaxation, Sophrologie, Thérapie, Santé mentale

Sommaire du dossier :
- SERVANT Dominique. Pour une approche actuelle de la relaxation
- POTEL Catherine. La détente, une histoire originaire
- POTEL Catherine. La "régression accompagnée"
- ROUSTANG-JEGLOT Astrid. Relaxation et hypnose, le corps d'abord
- POTEL Catherine. Se former en relaxation
- TRICOT Marie, HACHEREZ Yvan. Un atelier de relaxation en détention
- VILLAIN Joëlle. Découvrir la relaxation psychanalytique Sapir
- PISTRE Florence. "Le toucher, ça m'oblige à me détendre"
- BASTE Nathalie. Sophrologie : principes et pratique

Impact d’un programme d’éducation thérapeutique du patient sur la qualité de vie d’enfants avec TDAH et celle de leurs parents

Article de O. Le Lidec, C. Michelon, C. Vernhet, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 7, novembre 2023, pp. 356-363.

Mots clés : Santé-Santé publique, Trouble du comportement, Hyperactivité, Autisme, Méthode, Bien-être, Famille, Qualité de la vie, Éducation, Thérapie, Projet thérapeutique, Soin

L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est une approche de soin globale centrée sur les besoins d’individus vivant avec une pathologie chronique qui vise à améliorer la qualité de vie. Le programme d’ETP « Mieux vivre avec un TDAH » est destiné aux enfants et adolescents de 8 à 14 ans avec un TDAH et à leurs parents. Il comporte 5 séances de groupe à thème et deux entretiens semi-structurés en individuel. L’objectif de cette étude est d’examiner l’évolution de la qualité de vie des enfants et des parents bénéficiant du programme « Mieux vivre avec un TDAH ».

L’écoute clinique de la parentalité : un espace pour symboliser la dyade parent-enfant

Article de Mariana de Sousa e Silva, Katia Tarouquela Brasil, Éliana Rigotto Lazzarini, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 21-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Risque, Psychisme, Approche clinique, Rôle, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Thérapie, Médiation, Filiation, Santé mentale, Souffrance psychique

La parentalité impose au sujet un travail psychique intense qui s’appuie sur des aspects narcissiques, archaïques, sur l’histoire de la filiation et de la transmission psychique. La parentalité est, avant tout, liée à un processus qui comporte des risques psychiques particuliers face aux événements de vie. Identifier ces enjeux dans la relation parent-enfant et comprendre ce qui est sollicité pour le sujet face à des événements nécessite de remodeler les alliances et de trouver un nouvel équilibre psychique. Dans le cadre d’une recherche clinique, les auteures, impliquées dans un dispositif d’écoute psychanalytique de la parentalité, proposent une discussion quant aux repères cliniques des enjeux qui sous-tendent la relation parent-enfant. Ce questionnement est discuté par deux vignettes cliniques, celle de Maria qui, après son accouchement, expérimente des vécus corporels primitifs projetés sur son bébé et celle de Camila, qui commence son analyse après la tentative de suicide de sa fille. Dans l’ensemble de ces vignettes, on observe une réorganisation de la dynamique psychique et une possibilité de symboliser davantage les modes d’alliance de la dyade parent-enfant.

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Évaluation du fonctionnement familial : le modèle des fonctions de Guy Ausloos comme données probantes fondées sur la pratique

Article de Stéphane Bujold, Guy Ausloos

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 3, septembre 2023, pp. 211-222.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Évaluation, Compétence, Symptôme, Modèle, Approche clinique, Rôle, Fonction, Thérapie

Bien qu’il existe différents types de modèles d’évaluation du fonctionnement familial (Pauzé et Petitpas, 2013 ; Pauzé et al., 2017), cet article vise à présenter le modèle d’évaluation du Dr Guy Ausloos comme une pratique clinique (Practice-Based-Evidence) efficace. Il appert que la théorie des fonctions du Dr Ausloos est un outil clinique qui a le mérite d’être facilement utilisé par une panoplie de thérapeutes, allant des débutants aux plus expérimentés. Cette théorie comprend six fonctions selon deux catégories : les fonctions logistiques (programmation, pilotage et contrôle) et les fonctions relationnelles (communication, distance et mémoires). Cette évaluation a l’avantage de mener directement à des hypothèses permettant l’établissement du plan d’intervention. Finalement, ce modèle s’inscrit dans la logique de la compétence des familles (Ausloos, 1995).

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