Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 9 sur un total de 9

Votre recherche : *

« Ils grandissent loin de moi » : être père en prison

Article de Johann Bihr

Paru dans la revue Dedans dehors, n° 121, décembre 2023, pp. 10-17.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Père, Relation, Enfant, Droit de visite, Maintien du lien, Association, Accompagnement

Plus de quatre personnes détenues sur dix sont des pères de famille. Une part d'identité souvent occultée dans le système binaire et viriliste organisé par la prison. Comment ces pères et leurs proches vivent-ils cette situation? Quels liens peuvent-ils entretenir? ...

"Je suis rayé de sa vie"

Article de Odile Macchi

Paru dans la revue Dedans dehors, n° 121, décembre 2023, pp. 18-21.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Père, Paternité, Relation, Enfant, Droit de visite, Maintien du lien

Entravée par d'innombrables obstacles, l'expérience de la paternité en détention est souvent douloureuse. Une épreuve à laquelle chacun tente de faire face à sa manière....

Femmes en prison : "Le passage à l’acte se construit dans un continuum de violences"

Article de Flora Peille, Natacha Chetcuti Osorovitz

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3222, 27 août 2021, pp. 32-33.

Mots clés : Justice-Délinquance, Femme, Prison, Étude de milieu, Sociologue, Passage à l'acte, Hiérarchie, Relation, Pauvreté, Précarité, Violence, Service social, Pouvoir, Lien social

Après dix-huit mois d’enquête au sein d’un centre de détention pour femmes condamnées à des peines de dix à trente ans, Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue, affirme que, pour être efficaces, les procédés disciplinaires du parcours pénal doivent s’affiner au regard du parcours de vie des détenues.

Axelle de Russé, photographe : “Des vies de solitude, de détresse totale”

Article de Marie Nahmias, Axelle de Russé

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3181, 23 octobre 2020, pp. 38-39.

Mots clés : Justice-Délinquance, Détention, Relation, Confiance, Témoignage, Échange, Entretien, Foyer, Projet de vie, Inégalité, Homme, Femme, Réinsertion sociale

Pendant trois ans, la photographe Axelle de Russé a suivi le quotidien de cinq femmes sorties du centre de détention de Joux-la-Ville (Yonne). Baptisé « Dehors » et récompensé au festival international de photojournalisme Visa pour l’image de Perpignan en 2019, son projet illustre leur (très) difficile retour dans la société.

Assignation à domicile et autorisation(s) de sortie dans un ordre négocié

Article de Elsa Euvrard

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 1, mars 2020, pp. 49-81.

Mots clés : Justice-Délinquance, Liberté surveillée, Contrôle, Autorité, Relation, Risque, Compétence professionnelle, Communauté, Contrainte, Sociologie, Confiance, Réinsertion sociale, Sortant de prison, Québec (Province du)

Cet article s’intéresse à la manière dont les agents de surveillance communautaire construisent leur compétence relationnelle au sein d’un système doté de contraintes. À partir d’une analyse des autorisations de sorties données dans le cadre d’une assignation à domicile au Québec, l’article cherche à comprendre comment les agents gèrent la tension entre contrôle et aide inhérente à la peine d’emprisonnement avec sursis et comment ils intègrent les contraintes du système à leur prise de décision. Les résultats montrent que les autorisations peuvent être utilisées comme outil d’intervention, de collaboration ou de réinsertion sociale. Ils soulignent également que si les pratiques des agents s’inscrivent dans le cadre d’un système fondé sur la gestion des risques, elles évoluent au fil des relations avec les contrevenants, et sont susceptibles d’être infléchies par la confiance qui se crée entre l’agent et le contrevenant.

Accès à la version en ligne

La personnalité antisociale, antithèse de la psychopathologie

Article de Jérôme Englebert

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 1, mars 2017, pp. 3-27.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sociologie, Marginalité, Psychopathologie, Sociabilité, Relation, Classification, Évolution, Inadaptation sociale, Trouble de la personnalité, DSM-I, DSM-II, DSM-III, DSM-IV, DSM-V

L’article propose une réflexion critique et clinique sur la notion de « personnalité antisociale », largement usitée dans le domaine de la nosographie des troubles mentaux et des pratiques « psy- » au sein du système de justice pénale. Notre réflexion débutera par une généalogie du vocable dans différentes versions de la classification psychiatrique, depuis les années cinquante jusqu’aujourd’hui, et plus particulièrement celle faisant autorité du Manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux (DSM). L’absence de raisonnement sociologique dans l’usage d’une notion impliquant pourtant la référence au « social » sera discutée ainsi que ses évolutions historiques. Ensuite, la démonstration de l’antithèse que cette notion constitue pour une perspective psychopathologique digne de ce nom – dynamique, compréhensive et phénoménologique – sera développée en six arguments majeurs et plurivoques, tantôt empiriques et cliniques, tantôt théoriques.

Accès à la version en ligne

"Le travail de police repose en priorité sur le contact quotidien avec la population"

Article de Jacques de Maillard, Jérôme Vachon

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2986, 02 décembre 2016, pp. 26-27.

Mots clés : Justice-Délinquance, Relation, Police, Population, Pratique professionnelle, Contrôle d'identité, Formation

Les relations entre la police et la population sont moins bonnes en France qu’ailleurs en Europe. En cause, la priorité donnée au maintien de l’ordre et l’absence de remise en question de certaines pratiques, analyse l’universitaire Jacques de Maillard, qui a piloté un rapport sur le sujet pour le « think tank » Terra Nova et préconise des moyens pour améliorer la confiance envers la police.

De l'incivilité au terrorisme : comprendre la violence sans l'excuser

Livre de Maurice Berger, édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Concept, Typologie, Violence conjugale, Traumatisme, Carence familiale, Maltraitance, Émotion, Empathie, Pulsion, Environnement social, Sadisme, Parentalité, Perversion, Responsabilité, Jeu, Prévention, Attachement, Sécurité, Affectivité, Justice, Sévice corporel, Éducation, Intégrisme, Immigration, Quartier, Banlieue, Groupe d'appartenance, Identité, Religion, Radicalisation, Terrorisme, Écoute, Relation, Protection de l'enfance, École, Famille, Société

Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.

« Oh monsieur le blond, vous êtes qui hein ? » Construire la communication avec les jeunes détenus en établissement pénitentiaire pour mineurs

Article de Laurent Solini

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 15, printemps 2015.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Prison, Mineur, Enquête, Relation, Communication, Sport, Détenu, Chercheur, EPM, EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs), Lavaur, Tarn

Cet article montre comment se construit la communication entre un chercheur et les adolescents incarcérés à l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur, situé dans le Tarn. L’objectif est de saisir ce que la relation d’enquête est susceptible de nous apprendre sur une prison récente et ses mécanismes. Du fait qu’elle est porteuse d’un régime éducatif singulier et prétendu novateur ainsi que d’une architecture pour le moins originale (ces deux éléments nourrissant la considération selon laquelle « l’EPM ne serait à l’évidence pas une prison »), la relation d’enquête devrait trouver à s’exprimer autrement que selon les usages traditionnellement dévolus à l’investigation carcérale. Pourtant, avec l’attribution de surnoms, la mise en œuvre de tests et l’expression de sollicitations multiples, l’expérience ethnographique menée à l’EPM de Lavaur peut être entendue comme « classique » voir « habituelle ».

Accès à la version en ligne