Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 185

Votre recherche : *

En mouvement vers la subjectivation : la médiation thérapeutique Dansécriture avec un groupe d’adolescents en hôpital de jour

Article de Elena Gloukhovskaia, Anne Marie Paul

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 151-161.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Danse, Médiation, Thérapie, Adolescent, Hôpital de jour, Geste, Puberté, Corps

Sous l’effet du transfert, la médiation de la danse, dans un groupe thérapeutique pour adolescents dont le processus de subjectivation est entravé, crée un espace de projection où se forment et se transforment des représentations symboliques du moi-corps s’animant dans des scénarios fantasmatiques. Le groupe en est à la fois enveloppe contenante, destinataire et moteur d’élaboration. Les dessins et les mots suscités par l’expérience sensorielle du contact et du mouvement, nourris par l’associativité groupale, jouent un rôle essentiel dans l’inscription subjective que permet le médium du corps dansant, particulièrement sensible à l’adolescence.

Accès à la version en ligne

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Article de Michèle Prados, Nathalie Coopman, Audrey van Malleghem, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 370, octobre 2023, pp. 13-32.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant malade, Maladie chronique, Pédiatrie, Alimentation, Qualité de la vie, Atelier, Adolescent, Puberté, Scolarité, Aidant familial, Éducation à la santé

En France, chaque année, 8 000 nouveaux patients, dont 20 % d'enfants, sont diagnostiqués pour une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (Mici). Ces pathologies ne peuvent être guéries. Elles impactent la santé, mais aussi la vie personnelle, familiales, scolaire et sociale de l'enfant. Leurs répercussions psychologiques n'en sont que plus importantes.
Dans ce contexte, des services ou centres dédiés aux Mici voient le jour. Ils développent une vision holistique du soin, grâce à une approche globale, pluriprofessionnelle et centrée sur la personne, auprès des enfants et des adolescents.

Le silence à l’adolescence : du vacarme dans la rue, au silence chez l’analyste

Article de Jean Pierre Benoit

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 61-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Adolescent, Psychothérapie, Puberté, Secret, Bruit

La jeunesse est bruyante. Les pulsions de vie, ses besoins d’amitié, sa nécessaire affirmation narcissique se font entendre. Les groupes, les fêtes, la musique, tout est prétexte à occuper l’espace sonore. Au contraire, l’élaboration pubertaire se fait dans le silence d’une intimité qui permet que les éprouvés du corps et les premières relations amoureuses prennent sens, loin des adultes, sans commentaire. Lorsque des symptômes apparaissent à l’adolescence, et que des soins sont nécessaires, la relation thérapeutique se heurte très souvent au silence des adolescents. Le psychothérapeute prendra soin de s’ajuster, pour que le silence ne soit pas source d’angoisse dans les premiers entretiens, et qu’il puisse devenir un espace de subjectivation au cours du processus thérapeutique.

Accès à la version en ligne

Silences

Article de Jean Louis Le Run, Karine Ronen, Hélène De Laage, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 7-169.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Bruit, Communication, Secret, Déni, Enfant, Intimité, Isolement, Mutisme, Deuil, Puberté, Adolescent, École, Autisme, Adoption, Inceste, Psychisme

De nombreuses expressions incluant le mot silence jalonnent la langue française. Celles-ci résonnent dans des domaines divers tels que la musique, la loi, la religion, le scolaire, ou tout simplement au cœur de notre quotidien. « Silence, on tourne », « la loi du silence », « silence, s’il vous plaît », « rompre le silence ». « Le silence est d’or » ou encore « un silence de mort »…, ces deux expressions marquent les extrêmes des deux valences du silence : son côté positif, structurant et son côté néfaste, mortifère. Le silence n’est pas le vide, il est « une forme particulière de langage qui permet d’exprimer des choses inexprimables par les mots » (Lewis, 1977). Il y a des silences pleins, ceux qui vont donner tout leur sens aux propos qui les précèdent ou les suivent, des silences qui en disent long et des silences qui signent une fermeture. On distingue le silence imposé, le silence consenti et le silence voulu. Sauf circonstances particulières où le silence est requis, en démocratie l’adulte est libre de parler ou de se taire. L’enfant, lui, est sous la dépendance de ses parents ou des adultes qui s’occupent de lui, qui régulent plus ou moins sa parole et son silence. L’enfant apprend à les maîtriser : ne pas tout dire, savoir garder des choses pour soi, savoir taire ce qui peut blesser l’autre, savoir se taire pour écouter.​
Dans ce siècle de l’hyper-communication souvent futile, de la stimulation et du bruit permanent, quelle place pour le silence, la respiration ? Quels effets sur la construction psychique des enfants et des adolescents. On associe davantage le bruit à l’adolescence mais le tapage de celle-ci s’accompagne souvent d’un silence symétrique aux désirs de communiquer des parents… Comment considérer le silence de l’enfant ou de l’adolescent sommé de parler : à l’école, au collège, ou autre occurrence, au tribunal pour enfant ?​
Et le silence des adultes face aux questions de l’enfant ? Qu’en est-il du silence lorsqu’il fait partie de la symptomatologie, de la clinique ? Qu’en est-il également du silence dans le groupe thérapeutique ? Rester silencieux dans un groupe de parole… et pourquoi pas ?​
Dans les synthèses cliniques ou institutionnelles, quelquefois un ange ou un convoi d’anges passent, que signifie ce silence qui s’installe ? Quels conflits sous-jacents ? Comment dépasser ce symptôme institutionnel ?​​
« Accueillir, accepter, consentir ; écouter le silence et scruter l’invisible – tels sont les plus hauts actes de l’attention et de la conscience que doivent accomplir les vivants » (Sylvie Germain). Les vivants sont soignants, parents, enseignants, magistrats, éducateurs, intervenants du monde de l’enfance. Ce silence, nous ne le percevons pas tous avec le même filtre auditif. C’est pourquoi, dans ce numéro d’Enfance & psy, nous nous interrogeons sur les différentes formes de silence qui jalonnent la vie des enfants.

Accès à la version en ligne

Le jeu vidéo contre la menace dépressive

Article de Vincent Le Corre

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 54-59.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Étude de cas, État dépressif, Identité, Jeu vidéo, Médiation, Thérapie, Narcissisme, Puberté

Choisir son genre ? Identités sexuées et identités sexuelles à l'adolescence

Livre de Alban Goguel d'Allondans, Jonathan Nicolas, David Le Breton, édité par Chronique sociale, publié en 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Adolescent, Identité sexuelle, Théorie, Conduite à risque, Représentation sociale, Stéréotype, Psychanalyse, Communauté, Corps, Pornographie, Puberté, Honte, Identité, Psychopathologie, Parentalité, Transidentité

Coordonné par Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas, cet ouvrage offre une série de variations sur la notion de "genre", une notion qui traduit aujourd'hui à la fois la conscience approfondie de ce que lien social est toujours au fondement de nos représentations, et le fait que ses objectivations soient révocables si l'on ne s'y reconnaît pas. Longtemps décrit comme "naturel", le genre est désormais perçu comme une décision propre, un choix.
L'individualisation du lien social ne cesse d'élargir la marge de liberté des acteurs. Le concept de genre en sciences sociales vise à définir les représentations, les valeurs, les rôles, les attitudes, associés au masculin et au féminin en tant qu'ils relèvent d'une construction sociale et culturelle. Les représentations de genre sont des scripts à la disposition des acteurs. Les notions d'"homme" ou de "femme" ne sont pas des essences, elles se dissolvent sous les fictions plus ou moins partagées qui les mettent en scène au sein du lien social.
L'individu construit l'évidence de ses comportements comme homme ou femme, sans en avoir toujours conscience, car il en a acquis le principe au cours de son enfance par la socialisation, et leur confirmation relève du jeu ordinaire de l'existence, de ce qui est tenu pour acquis. Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas soulèvent une question polémique majeure : "Peut-on encore s'interroger sur ce que serait, pour chacune et chacun, être un homme ou le devenir, être une femme ou le devenir, ce qui relèverait de la masculinité ou de la féminité ? Ou faut-il – comme l'espèrent certains – en finir définitivement avec le genre ? Abandonner toute classification qui serait potentiellement stigmatisante ?"

100 idées pour accompagner la transidentité chez l'enfant et l'adolescent : comprendre les identités de genre, épauler les parents durant la transition

Livre de Mehdi Liratni, Agnès Condat, édité par Tom Pousse, publié en 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Genre, Relation enfant-parents, Éducation, Suivi médical, Puberté, Accompagnement, Soutien psychologique, Psychothérapie, Chirurgie, Changement

La transidentité chez l'enfant et l'adolescent est encore mal connue des professionnels et déroute énormément les parents. Les demandes de consultations explosent, notamment depuis que les médias offrent une plus grande visibilité à ce public. La transidentité est-elle une "mode" ou alors une (r)évolution des moeurs ? Cette thématique fait émerger énormément de conflits (par exemple, entre professionnels et associations, entre parents et enfants, entre familles et établissements scolaires), surtout quand elle est abordée sous l'angle de l'opinion ou de la croyance.
Cette question est malheureusement rarement abordée de manière scientifique avec un raisonnement valide.

L'enfant en danger : pratiques plurielles

Article de Claire Vallois, Nathalie Aug, Emmanuelle Mikanga, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 392, novembre 2021, pp. 12-45.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Enfant malade, Mort, Prématurité, Hôpital, Puberté, Enfant en difficulté, Délinquance juvénile, Pédophilie, Approche clinique

Lorsque les conditions éducatives, affectives, relationnelles sont suffisamment bonnes, le bébé, l’enfant, l’adolescent sont traversés par des périodes de maturation majoritairement harmonieuses. Mais ces périodes peuvent aussi être marquées par quantité d’évènements des plus anodins aux plus traumatisants qui entravent leur développement. Ces situations complexes demandent des réponses adaptées, à la mesure des risques induits sur l’équilibre de l’enfant.

Accès à la version en ligne

Suivi médical de la pratique sportive intensive entre 8 et 18 ans

Article de Stéphanie Nguyen

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 20-24.

Mots clés : Santé-Santé publique, Sport, Activité physique, Suivi médical, Développement cognitif, Puberté, Santé, Épanouissement, Santé mentale, Bien-être, Médecin

Un sport pratiqué de façon intensive, que ce soit en loisir ou en compétition, nécessite un suivi médical chez les 8-18 ans. Outre la prise en charge des pathologies de l’appareil locomoteur et la recherche de contre-indications à la pratique sportive, le médecin doit évaluer la maturation physique et psychique de ces jeunes sportifs. Construire autour d’eux un environnement d’entraînement, familial, scolaire, médical et paramédical bienveillant leur permettra de s’épanouir dans leur projet sportif et sur le plan personnel.

Le groupe comme lieu de conflictualisation du féminin et du masculin à l'adolescence

Article de Tamara Guénoun, Barbara Smaniotto

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 51-64.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche clinique, Développement, Étude de cas, Identité, Image de soi, Féminité, Groupe, Groupe thérapeutique, Masculinité, Médiation, Puberté, Psychisme, Sexe, Subjectivité, Thérapie de groupe

Les auteures, enseignantes-chercheures et psychologues cliniciennes, proposent d’interroger la mobilisation du féminin et du masculin à l’adolescence à partir d’observations issues de leur pratique respective dans des groupes thérapeutiques distincts. Elles montrent comment les adolescents se saisissent de ce type d’espace, cadrés par des adultes, pour tenter d’articuler d’une part les stéréotypes sociaux sur le féminin, le masculin, la virilité, la sensualité, et d’autre part les courants et désirs contradictoires qui les assaillent. La mise en résonance de ces dimensions constituerait un organisateur psychique majeur des groupes d’adolescents. Ces groupes peuvent dès lors se concevoir comme un lieu de mise en conflit des parts et positions féminines, masculines de la vie psychique, permettant d’en offrir des représentations appropriables subjectivement par l’adolescent.

Accès à la version en ligne