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Article de Stéphanie Meynet, Marine Beaudoin, Annique Smedig
Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 151, décembre 2022, pp. 18-29.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé-Santé publique, Santé mentale, Personne âgée, Logement, Établissement pour personnes âgées, Bien-être, Promotion de la santé
Introduction : la promotion de la santé mentale des personnes âgées et fragiles est une priorité de santé publique.
Contexte : la majorité des interventions ciblant la santé mentale des personnes âgées ne sont pas toujours adaptées à une population qui présente plusieurs incapacités physiques.
Objectifs : cet article souhaite fournir aux professionnels de la gérontologie un aperçu des interventions adaptées à leur lieu d’exercice (domicile ou établissement de longs séjours) et aux caractéristiques de leurs usagers (plus de 75 ans avec des incapacités physiques).
Méthode : un examen systématique de la littérature a été effectué dans les bases de données PsycInfo, PubMed et Cochrane, entre 2001 et 2022. Toutes les interventions ciblant la santé mentale ont été incluses, quelle que soit leur méthodologie de recherche.
Résultats : au total, 18 études ont été retenues pour cette revue systématique. Les limites méthodologiques de ces études viennent impacter négativement les possibilités de conclusion et de généralisation des résultats de la présente revue. Toutefois, les interventions sociales et de soutien psychologique semblent prometteuses.
Discussion : un accompagnement personnalisé semble représenter un facteur important pour garantir le succès d’une intervention à domicile comme en établissement de longs séjours.
Conclusion : d’autres études restent nécessaires pour fournir des preuves d’efficacité.
Habiter son monde
Habiter : la part de l'être
La rue comme addiction
Coconstruire et habiter le foyer
Les « territorialités migrantes » : un mode d'habiter en migration
Urgence sociale et catégorisation des publics : les « Roms migrants » sont-ils des « sans-abri » comme les autres ?
Être accueilli chez l'habitant : de l'hébergement-épreuve à la cohabitation-tremplin pour les migrants
Résider en pension de famille : un logement individuel en collectivité pour les personnes fragilisées
La « clinique des nuances »
Les lits d'accueil médicalisés (LAM) : un dispositif innovant entre soins et habitat
Le logement, allié de la mise en oeuvre du programme « Un chez soi d'abord » ?
Le modèle « Un chez soi d'abord » au risque de sa diffusion
Le travail de médiatrice en santé paire au sein du programme « Un chez soi d'abord »
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 228, octobre-décembre 2018, pp. 6-91.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, SDF, Psychopathologie, Précarité, Exclusion sociale, Logement, Hébergement, Prise en charge, Accès aux soins, Internement psychiatrique, Fin de la prise en charge, Stigmatisation, Non-recours, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Désinstitutionnalisation, Soin, Consentement, Coordination, Partenariat, Représentation sociale, Établissement social et médicosocial, Travail social, Accompagnement social, Logement d'abord, Un chez soi d'abord
Les résultats présentés dans ce texte proviennent du projet Chez-soi (de type Housing First) qui s’est déroulé dans cinq villes canadiennes. L’auteur était co-chercheur principal à Montréal et responsable de l’analyse des entrevues narratives effectuées avec un échantillon de 469 participants (au début du projet, à 18 mois et à 48 mois, un an après la fin du projet comme tel). L’analyse des entrevues fait ressortir l’impact de la participation aux groupes expérimentaux du point de vue de membres de ces groupes, comparativement aux groupes témoins. Ressort de l’analyse, entre autres, l’importance de la dimension relationnelle du bien-être – le sentiment d’« exister » aux yeux des autres en tant que personne à part entière – tout autant que l’amélioration des conditions matérielles de vie. Cette expérience positive caractérise surtout les hommes adultes qui n’ont pas de besoins élevés sur le plan de la santé mentale. Pour les femmes – le tiers des participants –, la participation aux groupes expérimentaux est loin d’être aussi concluante, plusieurs se retrouvant dans la même situation de vulnérabilité à la violence et à l’abus de la part des hommes qu’elles ont connus tout au long de leur parcours de vie.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Handicap psychique, Personne handicapée, Santé mentale, Recherche-action, Parole, Citoyenneté, Insertion sociale, Institution, Politique sanitaire, Usager, Droits des usagers, Empowerment, Participation, GEM, Soin, Hospitalisation, Médicament, Accès aux droits, Logement, Travail, Association, Réunion, Sociologue, Autonomie, Milieu ordinaire, Caen
Ce film raconte une recherche-action initiée par l'association Advocacy-France, menée pendant trois ans, sur le thème suivant : la prise en compte de la parole des personnes dites handicapées psychiques par les décideurs publics.
Pour davantage d'informations sur les différentes productions issues de cette recherche-action, voir sur le site de la FIRAH : http://www.firah.org/centre-ressources/prise-de-parole-en-sante-mentale.html (Description éditeur)
Article de Philippe Barrier, Patrick Chaltiel, Bruno Maresca, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 120-121, 2018, 84 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Famille, Santé mentale, Psychiatrie, Territoire, Nourrisson, Adolescent, Radicalisation, Suicide, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Estime de soi, Travail social, GEM, Logement, Handicap psychique, Vie associative
Avec une personne sur quatre touchée par un trouble psychique à un moment où à un autre de sa vie, toutes les familles peuvent traverser des périodes de vulnérabilité. Il existe pourtant, autour des troubles psychiques, beaucoup de méconnaissance qui renforce la souffrance et l’isolement des personnes touchées et de leur famille. Ce numéro de Réalités Familiales invite une vingtaine d’experts et de professionnels à lever le voile sur les réalités vécues par les familles.
Paru dans la revue Direction(s), n° 153, mai 2017, pp. 12-14.
Mots clés : Territoire-Logement, Santé mentale-Souffrance psychique, Logement, Association, Accompagnement, Errance, SDF, Psychiatrie, Autonomie, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, Un chez soi d'abord, Bordeaux
Bordeaux. Depuis cinq ans, l'association ARI-Asais parie sur l'entrée dans un logement comme point de départ, et non aboutissement, de l'accompagnement des personnes en errance durable souffrant de troubles psychiatriques. Un dispositif conforté par la généralisation de l'expérimentation nationale "Un chez-soi d'abord".
Un webdocumentaire sur l'itinérance et les personnes sans domicile fixe qui vivent dans la rue avec des problèmes de santé mentale et sur la mise en place du programme "At home" ou "Chez-soi" ("Housing first" ou "Un chez soi d'abord"). Des réalisateurs ont été dans 5 villes canadiennes pour documenter dans 50 courts-métrages (de 3 à 5 min) le quotidien des intervenants et participants à la plus importante étude sur ce sujet au Canada. La partie interactive n'est plus accessible mais le volet documentaire est toujours disponible. En complément : un blog, la bande-annonce (source éditeur).