Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 58

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Repenser l’accompagnement au féminin

Article de Eleonore de Vaumas

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3316, mai 2024, pp. 34-36.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Immigration-Interculturalité, Immigration, Femme, Accompagnement, Dispositif d'insertion, Discrimination, Genre, Origine, INTERSECTIONNALITE

Les femmes représentent plus de la moitié des flux migratoires en Europe. Si des progrès ont été faits ces dernières années, les politiques d’accueil et d’intégration françaises omettent encore dans leurs plans d’actions les migrantes qui, à l’intersection des problématiques de genre et d’origine, sont dans l’angle mort des dispositifs d’aide.

« Le travail social n’est pas qu’une affaire de femmes »

Article de Brigitte Bègue, Véronique Bayer

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3313, février 2024, pp. 10-11.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Femme, Direction, Inégalité, Discrimination, Management

Près de 80 % des salariés du secteur de l’action sociale sont des femmes, et davantage si on tient compte du soin aux personnes âgées et aux jeunes enfants. Pourtant, celles-ci sont moins nombreuses que les hommes dans les postes de direction. Un phénomène qu’analyse Véronique Bayer, assistante sociale de formation initiale et sociologue.

Le congé menstruel doit-il devenir la règle ?

Article de Marion Perrier

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 439, octobre 2023, pp. 110-112.

Mots clés : Travail-Emploi, Congé, Législation, Travail, Femme, Discrimination

Proposé pour répondre aux difficultés parfois rencontrées par les femmes au travail, le congé menstruel fait l'objet de plusieurs propositions de loi et soulève des inquiétudes.

La création des "espaces de bienveillance" auprès des mères noires pour une guérison collective : l'exemple du projet pilote par "Hoodstop les violences sexuelles" et les "Super Voisines"

Article de Julie Quynh Nhi Tran, Fatima Gabriela Salazar Gomez

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 289, juin 2023, pp. 52-73.

Mots clés : Travail social : Métiers, Intervention sociale, Femme, Mère, Migration, Racisme, Discrimination, Représentation sociale, Périnatalité, Bientraitance, Québec (province du)

La revendication pour une société plus juste a été omniprésente suite aux mouvements sociaux au Québec, comme après Black Lives Matter et la mort de Joyce Echaquan. Dans le milieu féministe, l'émergence des espaces de réflexion sur les services en soins de santé en tenant compte de l'imbrication des diverses oppressions envers les communautés marginalisées a permis de mettre en place des initiatives pour investiguer sur ces enjeux. Cependant, les stéréotypes raciaux demeurent présents dans l'offre des services psychosociaux, ce qui fut le cas dans la conceptualisation d'une offre d'emploi dans le milieu périnatal au Québec qui continue à profiler les mères noires. Pour remédier à cette situation, une collaboration pour la création d'un projet pilote entre Hoodstock et le Regroupement naissances respectées a eu lieu afin d'accompagner les mères noires, notamment en situation de vulnérabilité, dans les soins périnataux, à l'aide des espaces de bientraitance-bienveillance, également nommés « cercles de guérison », ce que l'article propose comme une nouvelle pratique d'intervention sociale. Dans un premier temps, les auteures contextualisent la problématique du profilage racial et social des mères noires par des intervenantes sociales québécoises. Dans un deuxième temps, elles posent le cadre théorique de la théorie critique de la race (critical race theory) en travail social (Daftary, 2020) - s'inscrivant dans le courant de la décolonisation des savoirs —, qui leur permet d'analyser et de discuter les pratiques mises en place pour créer des espaces favorisant la collectivisation des vécus à titre de femmes, noires, mères et demandeuses d'asile. Dans un troisième temps, elles présentent les apprentissages durant ce projet pilote, ainsi que des recommandations des actions à entreprendre en cas de volonté de créer des espaces de bientraitance-bienveillance auprès des mères noires avec un statut d'immigration précaire.

La pandémie et l’invisibilité ordinaire des femmes handicapées

Article de Eléna Pont

Paru dans la revue Lien social, n° 1314, 29 mars au 11 avril 2022, pp. 16-17.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Femme, Personne handicapée, Crise, Épidémie, Invisibilité sociale, Discrimination, Handicap

Les «  personnes handicapées  » apparaissent comme un groupe social d’où les effets du genre seraient absents. Pourtant, le vécu des femmes handicapées est non seulement subordonné au «  validisme  » – la prise en compte exclusive des visions du monde, des besoins, des usages et des intérêts des personnes valides –, mais aussi au patriarcat.

Violences faites aux femmes en situation de handicap - Accompagner la libération de la parole

Article de Claudine Colozzi, Johanna Dagora

Paru dans la revue Lien social, n° 1314, 29 mars au 11 avril 2022, pp. 18-24.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Femme, Personne handicapée, Maltraitance, Abus sexuel, Discrimination, Prévention, Violence, Victime, Autisme, Formation, Parole, Travailleur social, Violence conjugale, AFFA (Association francophone de femmes autistes)

Maltraitance physique, agressions sexuelles, discriminations… Les femmes en situation de handicap sont plus souvent victimes de violences que les autres. Pourtant, contrairement au reste de la société, la parole peine à se libérer dans le champ du handicap, même si la question investit de plus en plus le débat public. Pour encourager les victimes à s’exprimer et accompagner les professionnels, des initiatives se multiplient.

Accompagner la libération de la parole
Autisme et violences - Porter la parole des plus vulnérables
Entretien avec Johanna Dagora - Accueillir la parole des femmes victimes

Le mal-logement au prisme du genre. Le genre, un facteur de vulnérabilité et un impensé dans les stratégies de lutte contre le mal-logement

Article de Pauline Mouton, Romane Gadé, Adèle Perrin Wolanski, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 241, janvier-mars 2022, pp. 2-97.

Mots clés : Territoire-Logement, Inégalité, Discrimination, Genre, Femme, LGBT, Logement, Logement social, Vulnérabilité, Politique, Politique sociale, Famille monoparentale, Propriété, Rupture, Séparation, Pension alimentaire, Violence conjugale, Vieillissement, Veuvage, SDF, Prostitution, Bidonville, Hébergement, Hébergement temporaire, Maternité, Mixité, Travail ménager, Isolement, Politique de la ville

Ce numéro de Recherche sociale trouve son origine dans le constat, partagé entre différents membres de l’équipe de FORS-Recherche sociale, selon lequel le thème des inégalités de genre face au logement restait, en France, relativement peu abordé dans les différentes publications sur les publics défavorisés, et rarement frontalement, alors même que d’autres pays s’en étaient déjà emparé […]. Forts du constat qu’il n’y avait pas (encore) d’acteurs clairement identifiés dans la prise en charge de la thématique du genre en référence au mal-logement, ni sur le plan de l’expertise, ni sur celui de l’interpellation dans le champ précis de la lutte contre l’exclusion, nous avons proposé à la Fondation Abbé-Pierre de se saisir de cette question et de nous confier la réalisation d’une enquête, pour son rapport annuel 2023.
Si le choix de cette thématique pour le rapport de la Fondation ne posait aucun problème sur le fond, il est apparu finalement que l’analyse du mal-logement « au prisme du genre » posaient deux difficultés, principalement. La première difficulté qu’il a fallu dépasser a été celle du sentiment de redite. En effet, depuis 1996, date de parution du premier rapport sur l’état du mal-logement en France, la question des inégalités homme/femme, des discriminations ou des spécificités de traitement liées au genre avait été régulièrement abordée que ce soit dans des chapitres concernant les SDF, les enfants, les isolés, les familles monoparentales et les séniors.
La seconde difficulté résidait dans l’idée que les hommes pouvaient aussi parfois apparaître discriminés dans leur accès au logement, comme cela peut être le cas pour les isolés sans domicile qui peuvent être ressentis comme moins prioritaires qu’une femme seule ou qu’une mère isolée, pour l’obtention d’un hébergement ou d’un logement, et demeurer sans solution. Le véritable clivage apparaissait alors moins celui du genre que celui du niveau des ressources.
Pour prévenir ce type d’oppositions et dépasser ces deux difficultés, l’approche qui a été choisie a été de rendre visibles les mécanismes qui fragilisent les femmes dans leurs rapports au logement. « Rendre visibles » car ce qu’a révélé notre enquête c’est bien que le fait de genre était une réalité qui demeurait fortement invisibilisée, particulièrement en ce qui concerne les conditions de logement mais aussi les discriminations vis-à-vis du logement (qui concerne les femmes mais aussi les personnes LGBTQ+).

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“Les militants pour les droits des pères sont masculinistes”

Article de David Prochasson, Edouard Leport

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3244, 28 janvier 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Égalité, Homme, Femme, Parents, Association, Discrimination, Mouvement social, Droit, Père, Mère, Enfant, Objet

Spécialiste des mouvements de défense des droits des pères tels que SOS Papa, Edouard Leport démontre, à rebours des clichés, que ces hommes ne sont en rien victimes de discrimination face à la justice. Loin d’être des militants de l’égalité parentale, ils défendent le plus souvent une idéologie masculiniste.

Lesbiennes invisibles : sortir de l’isolement les femmes âgées par l’habitat partagé entre lesbiennes et féministes en milieu rural

Article de Laura Boulierac, Dominique Lefèvre, Romain Vacquier

Paru dans la revue Pour, n° 242, janvier 2022, pp. 185-194.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Femme, Personne âgée, Vieillissement, Genre, Âge, Stéréotype, Homosexualité, Stigmatisation, Discrimination, Milieu rural, Solidarité, Lien social, Féminisme

Solidement arrimée à l’idée de mort, la vieillesse est une saillance particulièrement mais pourtant discrètement stigmatisée dans nos sociétés modernes. Discrètement, car il est bien aisé de constater deux choses. D’une part, l’absence de groupes ou d’organisations ciblant explicitement les personnes âgées (même si des manifestations contemporaines comme « OK Boomer » viennent nuancer ce propos). D’autre part, il existe une relative absence de sanctions sociales contre des expressions ou attitudes négatives, courant de la simple ignorance jusqu’aux violences physiques ou/et psychologiques, à l’égard des personnes âgées (Levy & Banaji, 2002). Cela concerne aussi bien les personnels médico-sociaux, les proches, ou encore le voisinage. La conséquence majeure est que probablement jamais auparavant l’avancée en âge n’a été aussi douloureuse, solitaire, et par ailleurs médicalisée qu’aujourd’hui (Elias, 1987).

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Vieillir quand on est une femme immigrée. Entre (in)dépendance et isolement

Article de Juliette Baronnet, Audrey Carrera

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 239, juillet-septembre 2021, pp. 2-129.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Femme, Immigré, Migration, Immigration, Méthodologie, Enquête, Biographie, Logement, Emploi, Socialisation, Conditions de travail, Histoire familiale, Enfant, Vieillissement, Retraite, Représentation sociale, Relation familiale, Isolement, Précarité, Conditions de vie, Revenu, Accès aux soins, Accès aux droits, Non-recours, Autonomie, Langue, Naturalisation, Discrimination, Racisme, Pays d'origine, Retour au pays, Invisibilité sociale, Lien social

A travers la réalisation d’une quinzaine d’entretiens qualitatifs portant principalement sur leur mode de vie, leur santé et leurs difficultés économiques et sociales, cette étude vise à mettre en lumière les difficultés rencontrées par les femmes immigrées âgées les moins visibles aux yeux des institutions et des associations avec, in fine, la volonté d’interroger l’hypothèse selon laquelle les liens sociaux contribueraient à améliorer leurs conditions de vie.

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