Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 20

Votre recherche : *

La résilience

Article de Méliné Papazian

Paru dans la revue Enfance majuscule, n° 7, janvier 2023, pp. 67-75.

Mots clés : Enfance-Famille, Empathie, Relation interpersonnelle, Émotion, Technologie numérique, Réseau social, Enfant, Adolescent

EPPOC (Ecrans en Pédopsychiatrie en Occitanie au temps du COVID)

Article de E. Abecassis Mimoun, R. Sanchez Rodriguez, M. de Chivre, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 6, octobre 2022, pp. 308-318.

Mots clés : Technologie numérique, Épidémie, Équipement informatique, Enfant, Parents, Sommeil, Jeu vidéo, Adolescent, Enquête, Psychiatrie infantile, Addiction, Confinement

L’enquête EPPOC (enquête flash en juillet 2020 dans les services ambulatoires et hospitaliers de pédopsychiatrie de secteur d’Occitanie) a permis de documenter la vision des parents et des adolescents sur les habitudes d’utilisation des écrans et l’impact du premier confinement (mars à mai 2020) sur ces habitudes en population pédopsychiatrique. À notre connaissance, il n’existe pas de telle étude.

Ecrans et apprentissages : enjeux, avantages et risques

Livre de Sylvain Missonnier, Steve Bellevergue, Florian Houssier, et al., et al., édité par In press, publié en 2022.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Enfant, Adolescent, Réel, Éducation, Psychologie du développement, Suppléance familiale, Jeu vidéo, Étude de cas, Subjectivité, Approche clinique, Test, Relation enfant-parents

Le temps passé sur les écrans par les enfants préoccupe : ce livre fait le point sur les intérêts et les limites de leur utilisation, en toute objectivité.
La question des écrans et de leur utilisation par les enfants et les adolescents est aujourd’hui au coeur des préoccupations – souvent anxieuses – partagées tant par les parents que par les enseignants, les professionnels de l’enfance, dont les psychologues.
Parmi ces préoccupations, celle relative au poids des écrans sur les apprentissages et le comportement social des élèves est récurrente. Elle ouvre pourtant à des points de vue très contrastés, entre idéalisation des possibilités offertes par le virtuel et condamnation sans procès, y compris chez les scientifiques et les professionnels.
Cet ouvrage s’attache à faire le point sur la question controversée des enjeux : entre intérêts et avantages, limites et risques, liés à la pratique des écrans, en classe et à la maison, individuellement et en groupe.
Le bilan psychologique de l’enfant et de l’adolescent confronté à ces problématiques constitue un observatoire irremplaçable pour déplacer le curseur des comportements visibles vers les différentes nuances de la vie psychique de l’enfant et de l’adolescent dans le soucis d’aujourd’hui.
Les auteurs : Steve Bellevergue, Jean Yves Chagnon, Marion Haza-Pery, Florian Houssier, Sylvain Missonnier, Xanthie Vlachopoulou, Catherine Weismann Arcache.

Une agentivité inégalitaire : jeux vidéo et accessibilité des filles à la parole publique

Article de Judit Vari

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 47, 2022/1, pp. 133-149.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Lien social-Précarité, Socialisation, Inégalité, Jeu vidéo, Parole, Fille, Lien social, Enfant, Adolescent, Sport, Technologie numérique

Les jeux vidéo sont devenus un moyen d’expression et de connaissance privilégié par les jeunes. Ils permettent de développer la prise de parole au sein de la famille, avec les pairs, entre joueurs et créent du lien social. Cet article interroge, à partir d’une analyse de la littérature surtout anglo-saxonne, la façon dont ils participent au processus de démocratisation des sociétés contemporaines en développant l’agentivité (agency) des enfants et adolescents et celle dont les filles peuvent se les approprier.

Accès à la version en ligne

Violence, Youtube et thérapie

Article de Claire Lestie

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 387, mai 2021, pp. 54-58.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Violence, Adolescent, Technologie numérique, Vidéo, Enfant, SESSAD, Médiation, Psychothérapie

Les écrans, le numérique et sa pléthore d’applications ont fait irruption dans notre société et, de fait, dans la vie des patients et nos consultations. Le cas clinique de Sacha, qui retrace deux années de thérapie avec un préadolescent suivi en sessad, en proie à des comportements violents à l’école et à la maison, et fasciné par les vidéos sur Internet, en est une illustration. L’occasion pour l’auteure de proposer une réflexion sur la place que vient prendre le numérique dans les psychothérapies d’enfants, et plus précisément sur l’utilisation de YouTube en tant que médiation numérique au sein de l’espace thérapeutique.

Accès à la version en ligne

Le développement des compétences spatiales

Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif

Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.

Accès à la version en ligne

Les balises 3-6-9-12, un guide des écrans en famille, pour apprendre à s’en servir et à s’en passer

Article de Serge Tisseron

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 22-30.

Mots clés : Adolescent, Enfant, Technologie numérique, Internet, Parents, Télévision, Risque, Sommeil, Rite, Famille

Face aux problèmes que peuvent constituer les écrans pour les enfants, les parents ont besoin de conseils adaptés et opérants, étayés sur des constats scientifiques rigoureux. Depuis 2008, les « balises 3-6-9-12 », calées sur les âges 3 ans, 6 ans, 9 ans et 12 ans, donnent des repères à partir desquels les différents types d’écrans et leurs usages possibles peuvent être proposés aux enfants sans risques. Elles soulignent aussi les aspects positifs des écrans dans un usage accompagné et encadré, « pour apprendre à s’en servir et apprendre à s’en passer ». Car limiter les temps d’écran ne suffit pas. Exactement comme la prise de nourriture fait l’objet de rituels sociaux, il nous faut apprendre aujourd’hui à sortir du numérique dérégulé en créant autour des écrans des rituels familiaux qui apprennent à l’enfant à attendre, à ne pas s’énerver et à partager.

Accès à la version en ligne

Ecrans, numérique et parentalités

Article de Lise Haddouk, Serge Tisseron, Barbara Fontar, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 3-105.

Mots clés : Technologie numérique, Adolescent, Enfant, Téléphone, Internet, Réseau social, Parentalité, Informatique, Accompagnement, Parents, Risque, Travail social

L’omniprésence des écrans dans nos sociétés constitue une rupture anthropologique majeure, tant elle bouleverse le rapport à l’écrit, la transmission de la connaissance et au-delà, le rapport des individus aux institutions chargées de la transmission du savoir, notamment l’École ou les familles. En effet, avec la digitalisation des relations sociales comme de l’action publique, des phénomènes puissants concourent à un usage quasi permanent des écrans. Opportunité pour la société de la connaissance, les écrans peuvent également présenter des risques, en particulier pour le développement cognitif des jeunes enfants. Si la maîtrise des outils numériques est un atout et une compétence, qui peuvent se développer dès le plus jeune âge, elle est aussi un indicateur des inégalités numériques. Les transformations sociales liées à l’introduction des écrans au sein des familles ont des conséquences notables du point de vue de la responsabilité éducative des parents et de parentalité. Ces enjeux varient en fonction des tranches d’âge (petite enfance, adolescence, jeunesse...), de l’origine sociale et des compétences numériques (première partie). Pour les professionnels du secteur social et de l’Éducation populaire, l’accompagnement à la parentalité numérique représente un défi majeur qui les interroge dans leurs pratiques quotidiennes et leurs compétences (deuxième partie). Face à ces bouleversements sociaux, des projets innovants se développent afin d’améliorer l’accompagnement à la parentalité numérique (troisième partie).

Accès à la version en ligne

Apprendre à s’en passer, apprendre à s’en servir

Article de Serge Tisseron

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 3, mai 2020, pp. 141-142.

Mots clés : Équipement informatique, Technologie numérique, Santé publique, Enfant, Adolescent, Éducation, Relation enfant-parents, Prévention

Alors que les premières alertes dans ce sens étaient lancées dès 2012, l’impact des écrans sur les enfants est enfin considéré comme un problème de santé publique. Mais cela ne doit pas nous faire oublier que ce sont moins les écrans qui sont un problème que la façon dont chacun les utilise, à commencer par les adultes. Toutes les cultures ont intégré la prise de nourriture dans des rituels qui ont contribué à civiliser ce moment. Il doit en être de même pour nos relations aux écrans, en fixant des règles collectives d’usage. Nous ne changerons nos relations aux écrans que tous ensemble.

L'affirmation de soi pour les enfants et les adolescents

Livre de Laure Bricout, Anne Françoise Chaperon, édité par Dunod, publié en 2020.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anxiété, Affirmation de soi, Enfant, Adolescent, Groupe thérapeutique, Socialisation, Thérapie, Technologie numérique, Thérapie comportementale et cognitive, Implication personnelle, Parents, Communication, Émotion

Le manque de confiance en soi représente un frein à l’épanouissement personnel. Ce problème, qu’il faut traiter le plus tôt possible, se manifeste chez certains enfants par des difficultés relationnelles et de communication. Chez l’enfant et le jeune adolescent, la participation à un groupe d’affirmation de soi est particulièrement pertinente dès l’âge de 8 ans.
Après avoir présenté le cadre théorique, treize séances sont décrites pas à pas. Elles rassemblent des cas pratiques, des exercices et des outils d’évaluation destinés à traiter les états anxieux et à améliorer les compétences sociales de l’enfant et de l’adolescent.
Cette nouvelle édition est enrichie d’un chapitre sur la 3e vague des TCC et les thérapies d’acceptation et d’engagement (ACT). Cette approche récente constitue un moteur de changement dont se saisissent très bien les jeunes patients. À cela s’ajoutent des considérations sur l’émergence de nouveaux problèmes d’affirmation de soi liés à l’essor des nouvelles technologies.
Ce guide fonctionnel est issu de l’expérience des auteures et des programmes d’affirmation de soi qu’elles développent. Il permet aux professionnels de l’enfance et de la santé d’améliorer leur pratique et fournit aux parents des clés pour accompagner leurs enfants.

Accès à la version en ligne