Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 69

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Du conte à la fresque Warli : co-constructions fructueuses au sein d’un Domicile Collectif

Article de Armelle Hours, Caroline Ferlay, Laurence Robineau, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1331, 17 au 30 janvier 2023, pp. 26-27.

Mots clés : Culture-Loisirs, Atelier d'écriture, Personne handicapée, Handicap psychique, Handicap mental, Art, Peinture, Artiste, Givors, Inde

L’expérience que décrit cet article a eu lieu dans un Domicile Collectif à Givors (69) où sont accueillis des adultes en situation de handicap, mental ou psychique, avec une orientation MDPH. L’aide éducative, organisée dans l’intermittence, favorise l’autonomie. Ce projet innovant a réuni plusieurs protagonistes, les résidents et l’équipe du Domicile Collectif avec le soutien des cadres de l’institution, l’association Duppata et l’artiste peintre de la tribu Warli, Reena Vansing Valvi vivant en Inde.

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Artistes étrangers à Paris (1945-1972)

Article de Serge Guilbaut, Maureen Murphy, Nicolas Treiber, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1338, juillet-septembre 2022, pp. 3-173.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Artiste, Art, Culture, Immigration, Immigré, Approche historique, Théâtre, Musique, Littérature, Cinéma, Musée

Ce dossier accompagne l’exposition Paris et nulle part ailleurs. Artistes étrangers à Paris, 1945-1972. L’ampleur du sujet rendait illusoire une volonté de couvrir toutes les dimensions, aussi bien artistiques que thématiques. Le catalogue de l’exposition réunit des textes, sous la direction du commissaire de l’exposition Jean-Paul Ameline, sur la venue d’étrangers à Paris, les circulations internationales, les lieux de sociabilité, et présente les principaux éléments du parcours (textes de salle, chronologie, biographies). En écho, ce dossier d’Hommes & Migrations ouvre sur des domaines et des pistes complémentaires. Il aborde la catégorie socioprofessionnelle d’« artiste » immigré, plus que l’expression artistique. La recherche en histoire de l’art s’intéresse depuis longtemps aux liens entre migration et création, le cosmopolitisme parisien est un thème d’exposition devenu classique. Le Centre Pompidou a établi sa réputation sur la série d’expositions Paris-New York, Paris-Berlin, Paris-Moscou. Aujourd’hui encore, la fondation Giacometti accompagne des recherches sur ce thème à travers L’École des modernités, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) a comme domaine de recherche « histoire de l’art mondialisée », et un programme « Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique en France 1700-1939 ». D’autres arts comme le jazz, la littérature, le cinéma, le théâtre et la danse sont ici étudiés, histoires souvent similaires d’une forme de création à l’autre. Enfin, sur un même sujet, l’exposition de Serge Guilbaut Paris pese a todos choisit un autre axe, chronologique.

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Ars longa, vita brevis. Les paradoxes organisationnels au prisme du street art

Article de Nicolas Aubouin, Alexandra Le Chaffotec, Jean Max Koskievic, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 185-210.

Mots clés : Culture-Loisirs, Travail-Emploi, Management, Art, Entreprise, Artiste, Organisation, Création, Institution, Rue, Milieu urbain, Gestion

L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.

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L’approche esthétique au service de la formulation de la stratégie organisationnelle : l’exemple d’une Université française

Article de Vera Ivanaj, Sandrine Berger Douce

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 147-184.

Mots clés : Culture-Loisirs, Ecole-Enseignement, Management, Université, Art, Stratégie, Créativité, Esthétique, Artiste, Affectivité, Changement, Lorraine

Cet article explore la manière dont l’approche esthétique contribue à enrichir la formulation de la stratégie en sortant des sentiers battus, répondant aux récents appels à l’introduction de davantage de « sensibilité » dans le champ du management stratégique pour contrer la domination de la rationalité et du positivisme. Face à l’omniprésence de l’incertitude dans les organisations, celles-ci sont en quête de démarches innovantes pour penser le changement. A ce titre, les méthodes inspirées de l’art semblent particulièrement pertinentes. C’est pourquoi, une recherche-intervention par intervention artistique menée par l’un des auteurs auprès d’une université française pluridisciplinaire sert de terrain d’investigation pour questionner les apports potentiels d’une approche esthétique au service de la formulation de la stratégie d’une catégorie spécifique d’organisations, en l’occurrence les universités. Depuis plusieurs décennies, les recherches soulignent le caractère atypique des universités s’agissant de leur rapport à la stratégie, alors que ces institutions sont désormais confrontées à des injonctions paradoxales leur imposant de se réinventer pour relever les défis de la compétition mondiale. Notre étude met en évidence l’apport de l’approche esthétique tant au niveau des caractéristiques du processus de décision stratégique qu’au niveau des résultats de ce processus. La formulation de la stratégie semble être facilitée par l’intégration de processus cognitifs, émotionnels et corporels qui stimulent la créativité et conduisent à une compréhension intuitive et imaginative du sens de la stratégie et de sa complexité. Cette compréhension apporte satisfaction et motivation, mais aussi des changements de comportements et de valeurs aux niveaux individuel et organisationnel grâce au pouvoir évocateur de la métaphore et à l’énergie stimulante du dessin et de la peinture.

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Au nom de quoi, ou de qui, les éditeurs jeunesse indiquent-ils des âges de lectures au dos des albums ?

Article de Dominique Rateau

Paru dans la revue Spirale, n° 96, janvier 2021, pp. 105-107.

Mots clés : Livre pour enfant, Lecture, Âge, Art, Marketing, Éveil, Plaisir, Édition, Artiste, Petite enfance

Je parle souvent de ces artistes plasticiens et écrivains qui respectent les enfants dès leur venue au monde. Qui les considèrent. Ces artistes pour qui les enfants ne sont ni une cible commerciale ni des adultes en miniature. Des artistes qui savent qu’un bébé est différent d’un autre bébé mais que, peut-être, bon nombre d’entre eux – chacun à sa façon – pourraient trouver matière à penser, rêver , grandir… en lisant, observant, vivant ce que lui – artiste – a à dire dans un album sur la vie et le vivant en nous

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L’image à travers le monde contemporain

Article de François Granier

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 71-77.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Art-thérapie, Technologie, Art, Narcissisme, Artiste, Création

L’art contemporain suit de près nos évolutions technologiques pour la création de ses images. Laissant dans ce cas la fonction de représentation pour des effets de présentation, il transforme son pouvoir de réflexion en pouvoir de réaction. Mais de tout temps les artistes ont été pris dans ce dilemme.

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Capitales européennes et diversité culturelle. Portfolio : L'année 1939 dans les collections du Musée

Article de Françoise Taliano des Garets, Laurent Martin, Myrtille Picaud, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1327, octobre-décembre 2019, pp. 7-61.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Interculturel, Transmission, Culture, Identité, Différence, Art, Musique, Radio, Littérature, Milieu urbain, Artiste, Patrimoine culturel, Berlin, Londres, Madrid, Paris, 1939

A l'occasion de l'exposition Paris-Londres, Music Migrations, 1962-1989, la revue publie certaines contributions d'un séminaire de recherche sur la place et le rôle de la diversité culturelle dans quatre capitales européennes (Berlin, Londres, Madrid et Paris). Les articles analysent la manière dont la présence des populations immigrées a pu susciter des transferts et une reconnaissance de leurs ressources culturelles vers les scènes artistiques, culturelles et patrimoniales. L'histoire de ces métropoles montre que l'accueil des artistes étrangers est aussi un vecteur d'hybridation culturelle et de modernité.

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L'oeuvre du genre

Livre de Margaret Maruani, Bruno Pequignot, édité par l'Harmattan, publié en 2019.

Mots clés : Genre, Art, Interaction, Création, Créativité, Artiste, Esthétique, Témoignage, Recherche, Sociologie, Musique, Cinéma, Danse, Littérature, Statut social

Que fait le genre à celui qui le pratique dans des univers à forts enjeux symboliques et dont les représentations irriguent les sociétés ?

La nuit, j'écrirai des soleils

Livre de Boris Cyrulnik, édité par O. Jacob, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Résilience, Écriture, Traumatisme, Enfant, Devenir, Carence affective, Carence familiale, Imaginaire, Créativité, Littérature, Art, Artiste, Depardieu (Gérard), Artaud (Antonin), Genet (Jean), Perec (Georges), Hugo (Victor), Miller (Alice)

"Je sais maintenant, grâce aux récits intimes de mon for intérieur, et aux histoires des enfances fracassées, qu'il est toujours possible d'écrire des soleils. Combien, parmi les écrivains, d'enfants orphelins, d'enfants négligés, rejetés, qui, tous, ont combattu la perte avec des mots écrits ? Pour eux, le simple fait d'écrire changea le goût du monde. Le manque invite à la créativité. La perte invite à l'art, l'orphelinage invite au roman.
Une vie sans actions, sans rencontres et sans chagrins ne serait qu'une existence sans plaisirs et sans rêves, un gouffre de glace. Crier son désespoir n'est pas une écriture, il faut chercher les mots qui donnent forme à la détresse pour mieux la voir, hors de soi. Il faut mettre en scène l'expression de son malheur. L'écriture comble le gouffre de la perte, mais il ne suffit pas d'écrire pour retrouver le bonheur.
En écrivant, en raturant, en gribouillant des flèches dans tous les sens, l'écrivain raccommode son moi déchiré. Les mots écrits métamorphosent la souffrance". B. C. Un livre bouleversant, de témoignage et d'émotion, où Boris Cyrulnik convoque les déchirures d'écrivains célèbres, les conjugue à l'aune de ses propres souffrances pour mieux convaincre chacun de nous des bienfaits de l'imaginaire, de la puissance du rêve, des pouvoirs de guérison que recèle l'écriture.

Rencontre avec Françoise Schein : il faut toujours partir du local !

Article de Jean Luc Depotte, Françoise Schein

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 37-50.

Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Artiste, Art, Démocratie participative, Précarité, Urbanisme, Militantisme, Milieu urbain

Dans cette interview réalisée par Jean-Luc Depotte, Françoise Schein rend compte de la portée sociale et citoyenne de son travail dans le champ mondial de l’art d’aujourd’hui. Une interview au ton très libre – à l’image de cette artiste, architecte et urbaniste, toujours sur la ligne de front –, qui relate un parcours atypique, éminemment vitaliste, le plus souvent vécu sur le mode collectif en Europe comme outre-Atlantique. S’y lit aussi un témoignage précieux sur le processus créatif et la complexité de la confrontation entre le geste artistique et les contraintes multiples liées à l’inscription de l’artiste dans le(s) territoire(s).

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