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Bouger vaut mieux pour un enfant que rester scotché à un écran : personne n’aurait l’idée de contester cette évidence ! Ce consensus s’appuie le plus souvent sur des arguments d’ordre sanitaire, liés à la lutte contre l’obésité notamment. Mais le sport joue aussi un rôle capital dans la construction de l’individu.
Nous naissons naturellement agressifs car il n’est nul besoin de nous apprendre à nous mettre en colère : la morphologie de cette émotion primaire est d’ailleurs déjà présente chez le foetus de 25 semaines. Il appartient à notre entourage de décourager l’agression physique et de promouvoir les alternatives pacifiques. Si l’éducation est défaillante, le contrôle des émotions négatives s’organise difficilement. Or l’environnement social offre de nombreuses occasions d’agresser sous des formes diverses, dont l’une consiste à nuire de façon continue à une personne choisie pour cible d’agression : il s’agit du harcèlement. On l’a reconnu récemment au niveau professionnel et il prend des formes particulièrement violentes à l’école, parmi lesquelles le cyberharcèlement. Il était urgent qu’Enfance explore, dans un numéro thématique, les origines, les formes et les effets du harcèlement scolaire. Dans cet objectif, le professeur Roger Fontaine, coordinateur du numéro, a réuni les contributions complémentaires d’un expert international et de spécialistes de divers pays européens, y compris français, afin qu’en offrant leurs connaissances et les résultats de leurs travaux, ces auteurs contribuent à mieux prévenir le harcèlement et ses effets dévastateurs. Un numéro tout public, à destination des développementalistes, des professionnels de l’enfance et de l’adolescence… et des parents.
Article de Christelle Courselle, Annalisa Cussigh, Zélia Cazes, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 70-77.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Prévention, Partenariat, Équipe pluridisciplinaire, Réseau, Soin, Accompagnement, Enfant en difficulté, Adolescent, École, Toulouse
La loi de cohésion sociale de mars 2005 fait naître les dispositifs de Réussite éducative au niveau national. La commande étatique est réaffirmée en 2015. Ainsi une loi incite au niveau communal les acteurs locaux et les institutions de proximité à œuvrer ensemble pour les enfants, les adolescents et leurs parents. L’équipe de Réussite éducative du secteur nord de Toulouse présente son travail partenarial et les orientations qui en découlent, dans la mesure où une loi ou une définition, seules, ne peuvent induire le travail groupal.
Article de Didier Drieu, Nadia Lazli, Jalal Jerrar Oulidi
Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 138-144.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Jeune en difficulté, Adolescent, Éducation, Transmission, Génération, École, Modèle, Enfant de migrant, Culture
L’acte de transmettre dans notre société face aux mouvements de vulnérabilité à l’adolescence soulève de nombreuses questions. S’il est indispensable dans les pratiques éducatives, encore faut-il que les adultes soient capables de faire référence pour la continuité psychique du jeune, dans ses investissements, ses idéaux et ses projets. Face aux mutations institutionnelles qui ont bouleversé les rapports aux soins et à l’éducatif, la disparition progressive du modèle patriarcal d’organisation sociale amène à penser comment la référence peut encore tisser une continuité cohérente pour les adolescents les plus vulnérables. La question se pose de manière cruciale pour les adolescents issus de l’immigration qui doivent conjuguer une continuité entre deux cultures.
Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.
Article de Katia Rouff Fiorenzi, Daniel Favre, Jean Patrick Gille
Paru dans la revue Lien social, n° 1179, 18 février au 2 mars 2016, pp. 24-31.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Absentéisme scolaire, Échec scolaire, Adolescent, Relation famille-institution, Travailleur social, Enseignant, Mission locale pour l'emploi, Lycée, Neurobiologie, Établissement scolaire, Pédagogie, Apprentissage, Pauvreté, École, Décrochage scolaire, Vitry sur Seine
Déployer des actions de prévention et remettre les adolescents démobilisés sur le chemin de l’école, tel est l’objectif du plan de lutte contre le décrochage scolaire lancé en 2014. Ambitieux, il n’implique cependant pas assez les travailleurs sociaux. Après deux ans d’application, le point sur la mise en œuvre et ses effets.